4 interventions trouvées.
... l'eau est net. Il se passe des choses bizarres à la surface de la Terre, mais aussi sous l'eau. On assiste depuis quelques années à une prolifération étonnante du poulpe. Pour la sole, nous sommes confrontés au problème des migrateurs mer-rivière. La population a atteint un niveau très bas, et elle ne peut pas se reconstituer en cas de surpêche ou de prédation. Si la pêche n'est pas maîtrisée, l'espèce risque de s'éteindre. Je rappelle que la régulation drastique de la pêche du thon a donné des résultats immédiats. Nous devons amener le débat sur la biodiversité à une discussion sur l'aménagement du territoire. Je prendrai pour exemple le pastoralisme en montagne. Des espèces disparaîtront par effet secondaire. Lors des dernières élections sénatoriales, j'ai réalisé une enquête. Elle a montré ...
Il va falloir aménager le territoire pour éviter les incendies catastrophiques. En raison de l'engrillagement des parcelles, certaines espèces n'ont pas pu fuir le domaine, dont 70 % est privé. Je conclus en rappelant que l'on parle toujours de ce qui ne va pas, mais on n'évoque pas les progrès réalisés, qui sont énormes. J'ai été co-rapporteur de la proposition de loi sur l'agrivoltaïsme. Ce procédé montre l'effet bénéfique des ombrières sur la biodiversité. Les installations sont réputées démontables, critère d'acceptabilité publiqu...
Je crains que nous ne soyons également confrontés, avec le loup, à une espèce invasive, et à la même absence de réactivité que pour l’ensemble des espèces invasives que nous avons citées, végétales ou animales, tel le cormoran, par exemple. En ce qui concerne le loup, se posent des problèmes d’hybridation, qu’il ne faut pas négliger. L’OFBC sera parfaitement compétent pour fournir des renseignements aux préfets ; à ceux-ci de prendre les décisions. Il serait bon de clarif...
...ciale agricole, et multiplient par deux, trois, quatre, cinq ou six le nombre de tumeurs cérébrales. Aujourd'hui, ce dossier est sur la table ; nous connaissons les dangers pour les pollinisateurs. Nous devons nous saisir de cette question ! Même si la décision ne revient pas au législateur, faisons confiance à l’ANSES. Les chiffres sont là, et le Sénat est là pour faire preuve de sagesse. En l’espèce, l’avis de la commission va dans le bon sens. Il ne faut pas être intégriste en voulant interdire immédiatement ces substances, comme cela a été demandé, dans un premier temps, par l'Assemblée nationale. Pour travailler beaucoup avec la coopération agricole et plusieurs organismes, je sais qu’il faut laisser un délai aux agriculteurs et essayer d’aiguiller les industriels. Les substances qui ont...