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Le radicalisme religieux existe dans l'islam comme dans d'autres religions. Il me revient en tête certains propos du président Erdogan, selon qui le fonctionnement des démocraties européennes allait favoriser la progression de l'islam, qui devait aller partout s'imposer dans la vie publique. Certains services combattent les expressions terroristes du radicalisme, mais le coeur du problème est bien cette volonté d'aller contester notre prati...
Il faudrait que l'islam de France forme ses imams.
Vous rappelez que la langue arabe est un véhicule que les islamistes ont privilégié. On parle beaucoup de rendre l'apprentissage de l'arabe obligatoire en France. Il m'a semblé comprendre que, bien souvent, les personnes en provenance de ces pays parlent un arabe dialectal. En rendant l'apprentissage de l'arabe obligatoire, nous dirigerions-nous vers ce que souhaiterait l'islamisme pour utiliser ce véhicule ? Il se dit en outre que les deuxième et troisième g...
Votre discours m'a ramené à l'attitude exceptionnelle de Mme Jacinda Ardern, lors des attentats en Nouvelle-Zélande, puis lorsque l'islam a cherché à prendre la main. Elle a alors rappelé à l'imam qu'il n'avait pas vocation à définir les règles. J'ajouterai que deux femmes ont été exceptionnelles dans la crise contre la pandémie : les présidentes de Nouvelle-Zélande et de Finlande.
Ce matin, une intervenante nous indiquait que la démarche salafiste était la même dans tous les pays, indépendamment de leur histoire politique. Cet islam à l'origine de prosélytisme dans le monde est-il à la conquête du monde, en cherchant à imposer la démarche politique telle qu'interprétée par la Charia ? J'ai fait référence ce matin à la réponse apportée par la Présidente néozélandaise, Jacinda Ardern, qui avait indiqué au responsable de l'islam néozélandais que le pays les avait accueillis avait une histoire, une politique et des règles social...
Vous avez évoqué les Iraniens, mais les chiites sont organisés, avec une hiérarchie, à la différence des sunnites. Vous avez dit que le combat était avant tout théologique et que la bataille ne se gagnerait pas sans les musulmans. Mais avec quels musulmans ? L'inorganisation de l'islam en France est manifeste et l'on peine à trouver des interlocuteurs représentatifs des musulmans de France. Vous avez aussi évoqué la nécessité de rémunérer les imams. Mais la France étant un pays laïc, il n'appartient pas à l'État de le faire. D'où ma question : qui paiera les imams ? Les statistiques ethniques sont interdites en France, mais, selon des études réalisées aux USA, les agnostique...
Vous avez essentiellement évoqué les quartiers de banlieue parisienne, où résident notamment des communautés originaires du bassin méditerranéen. L'islamisme possède également des liens avec la Turquie. Disposez-vous d'éléments sur le sujet ? À Nantua, nous avons déjà connu les listes communautaires - trois élus du conseil municipal en sont issus - et je crains que le phénomène ne perdure. D'autres pays, je pense à la Belgique ou au Canada par exemple, connaissent-ils des situations analogues à celles que vous décrivez dans votre étude ?
Le troisième paragraphe de la page 42 se lit ainsi : « Sans qu'un statut unique soit envisagé à ce stade, le président du CFCM a indiqué à [notre] mission d'information que ce dernier travaillait sur une charte de l'imam portant des engagements sur le discours auprès des fidèles qui devra respecter les valeurs et les lois de la République et devra être porteur des valeurs de tolérance et de l'Islam ». Il faut y ajouter ce que propose Fabienne Keller, mais sans aller au-delà. Il faut placer les musulmans face à leurs responsabilités. Il leur appartient de trouver des solutions. On peut les y aider, mais pas plus. Ils jouent de leurs divisions pour nous mettre en difficulté. Parlez-en à M. Gérin, ancien député d'une banlieue lyonnaise !
J'ai été sensible à la remarque qu'a faite Jacques Bigot. L'Islam de France est éparpillé et les musulmans apportent avec eux les problèmes de leur pays d'origine. Dans ce contexte particulier, nous devons, à travers cet intitulé, laisser entendre que nous souhaitons rassembler cette communauté éparse. L'amendement n° 10 est adopté.
On a entendu que les personnes incarcérées ne connaissent pas la religion. Dans ce contexte, l'Islam doit-il être la seule réponse apportée, alors que la pratique musulmane, comme la pratique catholique, est plutôt en déclin dans le monde ? Ne faut-il pas avoir des laïcs, voire des athées, d'origine algérienne, marocaine, etc. qui soient en phase avec la société et qui permettent de toucher un public pénitentiaire plus large ? Par ailleurs, rencontrez-vous des problèmes face à la population ch...
... ne sont pas les seuls à participer à l'entretien des églises : les non-croyants, qui représentent au moins le tiers de la population, le font aussi ! Enseigne-t-on la même théologie en Turquie, en Tunisie, en Algérie, au Maroc ? Par qui sont perpétrés les actes antisémites, antimusulmans ou anticatholiques ? Le conflit israélo-palestinien y est-il pour quelque chose ? La place de la femme dans l'Islam préoccupe nos concitoyens. Y avez-vous réfléchi ? L'abattage halal pose problème, notamment pour le bien-être animal. En Suisse, il est interdit.
Nous voulons aider à la constitution d'un Islam de France, dans le cadre de la loi de 1905, c'est bien dans cet esprit que nous entendons travailler. C'est tout autre chose que de travailler sous le régime du Concordat...