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Cela fait vingt ans que je me penche sur ces problèmes. Si l'on a progressé dans la prise en compte des difficultés économiques, on n'a jamais su concilier prescriptions libérales et prestations socialisées. Je crois au conventionnement entre hôpital et cliniques. Les expériences ont été concluantes, qu'il s'agisse de matériel ou de prestations. Mais il faut que les personnels soient d'accord. Je crois à l'expérimentation locale en la matière. Pourquoi ne pas prendre en charge la formation des étudiants en médecine s'ils s'engagent par la suite à exercer en milieu rural ? En 1947, on payait bien aux futurs enseignants leurs études, en échan...
...ssions de santé, une loi sur la maîtrise médicalisée des dépenses de santé : elle n'a jamais été appliquée ! Notre système repose sur deux démarches économiquement contradictoires : prescriptions libérales et prestations socialisées. Pour trouver un équilibre, il faut que prescripteurs et consommateurs aient un comportement responsable. Les maires ruraux que nous sommes connaissent le rôle de l'hôpital. Le système français est un modèle : les États-Unis ont d'ailleurs tenté, non sans mal, de s'en rapprocher. Il faut un débat avec tous les acteurs concernés, y compris à l'extérieur. Le Sénat m'a fait l'honneur de me désigner comme membre du Conseil d'orientation des retraites : j'irai demain, le débat sera riche, mais à quoi servira-t-il si les décisions sont déjà prises ?