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Interventions sur "grèce" de Richard Yung


10 interventions trouvées.

Je ne comprends pas votre position. Treize millions d'euros de crédits en plus, c'est une avancée. La mise en place des hotspots pour accueillir et identifier les migrants est indispensable, même si elle prend du temps. Aider l'Italie et surtout la Grèce à surmonter les difficultés est conforme à nos intérêts.

S'il est juste en grande partie, votre rapport est sévère et certains points restent discutables. J'aimerais souligner que l'examen du projet de loi de règlement doit nous permettre d'arrêter les comptes de l'État pour 2014, pas de produire de grandes analyses sur le passé ou l'avenir. On nous parle d'opérations irrégulières et l'on agite l'épouvantail de la Grèce. La Cour des comptes a cependant validé les comptes de l'État. Certes, le rapport de la Cour des comptes relève certaines anomalies, notamment sur la comptabilisation des programmes d'investissements d'avenir, dont les décaissements ne sont pas pris en compte dans la norme de dépenses. Vous n'avez pas souligné l'amélioration du déficit public qui connaît une baisse continue. On peut critiquer le...

Je partage l'idée qu'il n'y aurait pas de pire catastrophe qu'une sortie de la Grèce de la zone euro. Cela fragiliserait non seulement la zone euro, mais également l'ensemble de la construction européenne. Celle-ci a certes un prix et les Grecs le savent, mais nous devons rester autant que possible sur cette ligne ! Bien évidemment, Alexis Tsipras ne nous aide guère ! Le dernier compromis, assorti de dix demandes, était pourtant raisonnable, avec un plan Marshall de vingt-cinq o...

Je n'oublie pas, avant tout de chose, le rôle de la résistance grecque dans la défaite du nazisme. En obligeant Hitler à retirer des troupes du front de l'Est pour soutenir l'armée italienne empêtrée en Grèce, elle a sans doute influé sur le cours des choses... Nous devons aujourd'hui arriver à un accord. Nous connaissions avant même le déclenchement de la crise les problèmes de la Grèce. Mais nous les taisions, qu'il s'agisse du poids des dépenses militaires - 2 milliards d'euros - qui servait nos industries de l'armement ou de l'inefficacité de l'administration grecque. Nous devons maintenant avanc...

Je ne partage pas votre confiance sur la Grèce. Voilà cinquante ans qu'ils nous mènent en bateau.

Merci de votre visite. J'ai cru que vous alliez dire que le secrétaire américain, lorsqu'il venait en Europe, ne parlait pas avec le ministre des finances français. Mais vous ne l'avez pas dit. Hélas, vous avez raison. Vous avez eu sur la troïka des mots très mesurés, alors que la Grèce a beaucoup souffert. L'existence même de la troïka soulève de plus en plus d'interrogations : ses recommandations en matière de politiques sociales sont en réalité des ordres. Ne faudrait-il pas concevoir un mécanisme plus efficace et plus centralisé ? Votre présidence sera raccourcie par les élections. Parmi les éléments, fort complexes, du mécanisme de l'union bancaire, figure la négociation d...

Merci de votre visite. J'ai cru que vous alliez dire que le secrétaire américain, lorsqu'il venait en Europe, ne parlait pas avec le ministre des finances français. Mais vous ne l'avez pas dit. Hélas, vous avez raison. Vous avez eu sur la troïka des mots très mesurés, alors que la Grèce a beaucoup souffert. L'existence même de la troïka soulève de plus en plus d'interrogations : ses recommandations en matière de politiques sociales sont en réalité des ordres. Ne faudrait-il pas concevoir un mécanisme plus efficace et plus centralisé ? Votre présidence sera raccourcie par les élections. Parmi les éléments, fort complexes, du mécanisme de l'union bancaire, figure la négociation d...

...ant le fait de l’Allemagne. Je ne veux pas jeter la pierre à la Chancelière, qui, on le sait, est confrontée à des problèmes politiques internes, mais on a bien constaté hier que, lors de la discussion au Bundestag, l’Allemagne envoyait un message exactement contraire à la politique que nous sommes en train de poursuivre, laquelle vise à rassurer sur la mise en place du dispositif en faveur de la Grèce. C’est tout de même curieux ! Pour autant, le Mécanisme européen de stabilité est indispensable. Si l’on veut enrayer la crise des dettes souveraines, il est essentiel de mettre en place un dispositif permanent de solidarité entre les États membres de la zone euro. Trop de temps a déjà été perdu. Je rappelle en effet que, en 1989, Jacques Delors avait proposé un mécanisme de ce genre. Je me réj...

On s’engage cependant dans cette voie avec beaucoup de délicatesse et, à en croire certaines de leurs déclarations, les ministres des finances considèrent que l’intervention des créanciers privés en faveur de la Grèce est exceptionnelle et ne sera donc pas réitérée. J’attends donc de voir s’il sera ou non de nouveau fait appel à ces créanciers privés. Cependant, le MES est un dispositif sous-dimensionné financièrement. Il présente en effet un défaut majeur : sa capacité d’intervention est largement insuffisante. Avec 500 milliards d’euros – excusez du peu ! – de capacité de prêt, le MES ne pourrait couvrir e...

... plus 3, 5% pour l’Amérique latine ; quant à l’Europe, son taux devrait être de moins 0, 3 % ! Quelle est la malédiction qui fait que ce pauvre et vieux continent soit le seul sous la pluie de la récession ? Je vous le dis, mes chers collègues, ce sont les politiques, malheureusement majoritaires, qui sont menées à l’échelle de l’Europe et qui enfoncent celle-ci, doucement ou fortement, comme la Grèce, avec moins 4 %, dans la récession. Nous sommes de ceux qui pensent qu’il faut agir et pas simplement en utilisant les fonds structurels non distribués. Il convient d’être plus ambitieux et de relancer l’investissement, notamment à travers la création d’une capacité d’emprunt pour l’Union européenne et en donnant un rôle accru à la Banque européenne d’investissement.