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Interventions sur "mémoire" de Roland Courteau


3 interventions trouvées.

...tant d’autres, moins connus, mais aussi grands. Non, nous ne pouvons pas oublier, vous avez raison, monsieur Mirassou, que d’autres, avant nous, ont frayé un chemin, souvent au prix du sang et des larmes, et que, grâce à eux, nous pouvons aujourd’hui connaître, tout simplement, la liberté. Mes chers collègues, jamais les hommes ne devraient imaginer le futur en oubliant leur propre histoire. La mémoire, c’est la première justice rendue aux victimes, c’est le premier rempart contre la guerre. Le pire serait que l’oubli s’installe, effaçant les événements et les hommes. Un peuple sans mémoire est un peuple sans identité, un peuple sans avenir. Gardons-nous de l’oublier, ceux qui effacent leur passé sont condamnés à le revivre. Un enfant d’une classe de sixième me disait avec beaucoup d’à-propos :...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, plus de 20 000 communes commémorent le 19 mars 1962 en France. C’est un cas que je crois presque unique dans notre histoire mémorielle républicaine. Remplir le devoir de mémoire est une demande venue d’abord de la population et des témoins ; elle a été exprimée par les communes, socle premier de nos institutions, qui sont très nombreuses aujourd'hui à avoir une rue ou une place portant pour nom cette date. Il est grand temps que la République établisse une date commémorative afin que ce soit la Nation tout entière qui s’unisse désormais dans un même devoir de mémoire. I...

Ce projet de loi vise à faire du 11 novembre une date de commémoration générale pour tous ceux qui sont morts pour la France et d onc à conférer à cette date une vocation en somme plus généraliste. Je me réjouis que ce texte permette de rendre hommage également à nos soldats morts en opérations extérieures et que la date du 11 novembre soit dorénavant considérée comme un grand moment de mémoire. Je suis cependant surpris que ce projet de loi soit discuté en urgence, à la fin du quinquennat. J'ai entendu dire que cette décision s’expliquait par la préparation du centenaire du début de la Grande Guerre qui, chacun le sait bien évidemment, aura lieu en 2014. Dès lors, pourquoi avoir engagé la procédure accélérée ? Peut-être le Gouvernement souhaitait-il faire adopter ce texte avant la fin...