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Interventions sur "l’éducation" de Serge Dassault


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… comme le font les Allemands et bien d’autres. Malheureusement, l’éducation nationale ne s’intéresse pas à l’apprentissage et à l’alternance, qui sont contrôlés par les chambres de commerce et par les entreprises. Madame la ministre, porter la durée de la scolarité à dix-huit ans pour ceux qui, à cet âge, n’ont aucune formation éviterait que les jeunes qui sortent du collège à seize ans ne soient abandonnés à eux-mêmes et permettrait de leur dispenser enfin une formatio...

M. Serge Dassault. … vous seriez le meilleur ministre de l’éducation nationale que l’on aurait eu depuis longtemps.

Qui s’occupe des jeunes qui n’ont rien appris à l’école ? Le voilà, le problème ! Ces jeunes ne savent rien faire parce qu’ils n’ont rien appris à l’école. L’éducation nationale ne les a pas formés à un métier.

Et donc, après le collège, ils restent sans rien faire et deviennent des délinquants. Ce n’est pas eux qui sont responsables, c’est l’éducation nationale. Qui s’en occupe ? Les missions locales. Or vous n’en parlez pas. Vous ne parlez que de Pôle Emploi, qui s’occupe des chômeurs ayant déjà travaillé. Mais ceux qui n’ont jamais travaillé sont pris en charge par les missions locales. Si vous avez de l’argent pour former les jeunes à un métier, donnez-le aux missions locales et organisez-les mieux pour qu’elles fassent leur travail. Car ...

...oir quelles sont les raisons de cet absentéisme et interroger les intéressés, ce que l’on n’a jamais fait. On apprendrait sans doute que les jeunes ne vont pas au collège tout simplement parce que les enseignements dispensés ne les intéressent pas. Le collège unique, institué depuis plus de vingt ans, ne convient pas à certains enfants. Le socle commun de connaissances voulu par les ministres de l’éducation nationale est une grave illusion. En réalité, certains enfants acceptent l’enseignement tandis que d’autres ne sont pas intéressés. Le nombre d’heures de sport ou d’enseignements culturels dispensées aux enfants devrait être plus important, comme en Grande-Bretagne. Surtout, certains jeunes devraient recevoir une formation qui leur permettrait d’apprendre un métier dès la quatrième : ils ne s’i...

...xième chance et les établissements publics d’insertion de la défense, les EPIDE, sont à cet égard fort utiles. Ils permettent d’apprendre un métier aux délinquants majeurs qui veulent travailler et de les sortir de leur galère. On ne résoudra certainement jamais le problème de l’absentéisme des collégiens si l’on ne comprend pas la nécessité absolue de changer totalement la formation scolaire et l’éducation nationale afin de permettre à certains enfants de recevoir un début de formation professionnelle dès la quatrième. J’espère qu’un jour on entendra ce langage.