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...la Commission Juncker, avec une forte diminution du budget européen, à cause de l'absence de volonté des États membres d'augmenter leur contribution, et in fine une forte baisse des crédits alloués à la politique de cohésion et à la PAC. La Commission avait déjà proposé début mai de réduire d'environ 7 % le budget global de la politique de cohésion pour tenir compte de la perte de la contribution britannique à partir de 2021. Cependant il est un peu facile d'attribuer la responsabilité des coupes budgétaires au Brexit, et de présenter les chiffres globalement. J'ai l'impression que l'on veut nous mascarer comme on dit en occitan. Les chiffres restent les chiffres. Le budget de la politique de cohésion, qui s'élève aujourd'hui à 352 milliards d'euros, devrait baisser de 50 milliards d'euros, mais seul...
... l'unité des 27 ou du communiqué ferme de l'Irlande. Mais sans accord, nous aurons une frontière dure et des difficultés financières. C'est une escalade dramatique. J'ose espérer que nos hautes instances ont un plan B. Au niveau européen, on espère que Mme May pourra faire quelque chose. Mais elle n'en peut mais, Mme May ! Je la vois mal s'entendre avec M. Corbyn. Quant au nouveau referendum, les Britanniques n'en veulent pas, les sondages sont clairs. Ils ont voulu partir, ils vont payer, dites-vous ? Mais non ! Nous allons payer autant qu'eux, et nous n'y sommes pour rien ! Qu'on se prépare, c'est la moindre des choses. Cela va être colossal. La politique de défense européenne a fait des progrès spectaculaires, dites-vous... J'étais à Aix-la-Chapelle pour la signature du traité entre la France et ...
C'est l'Europe qui va payer la frontière dure, pas les Britanniques. Tout ce que vous avez dit, je ne dirais pas que nous le savions déjà, mais que nous nous en doutions. M. Darmanin est venu nous présenter comment son ministère se préparait ; notre administration est parfois critiquée, mais nous savons qu'elle est solide. Je ne crois pas trop au retour de contrôles renforcés des passeports au passage de la frontière. Lorsque vous allez en Serbie, une carte d'i...
...qui me laisse penser que nous devrions auditionner plus souvent le secrétariat général aux affaires européennes - à la commission des affaires européennes, en tout cas... Les Anglais veulent toujours être autour de la table. Nous l'avons constaté lors de la négociation du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, alors qu'ils ne sont pas membres de la zone euro ! Nos collègues britanniques étaient alors très prompts à nous surveiller pour, supposément, nous empêcher de faire des bêtises... Placer l'élargissement de l'Union européenne aux Balkans dans le cadre du droit commun, comme vous le faites, m'inquiète. Le président Juncker a certes annoncé qu'il n'y aurait aucun élargissement durant son mandat, mais celui-ci peut servir à préparer des choses... Or un tel élargissement a u...
Vous avez insisté, monsieur le président, sur « le jour d'après ». C'est en effet ce qui compte dans notre rencontre. Je suis de ceux qui regrettent le choix souverain du peuple britannique, d'autant plus que ma mère en vient - une marque de plus des liens qui sont les nôtres. Je suis convaincu que l'Europe et le Royaume-Uni, auraient tout à perdre à ne pas conserver des relations étroites. Nous sommes dans un monde qui compte 7 à 8 milliards d'habitants ; l'Union européenne, avec vous, en compte 500 millions, 440 millions sans vous. Ces 500 millions, qui partagent une culture et un...
...à, depuis le Traité de Lisbonne, pour le Parlement européen, via les rapports d'initiative. Le « carton vert » permettrait aux parlements nationaux de disposer d'un outil semblable. Avant d'opérer une révision des Traités à ce sujet, j'insisterai sur le fait que le carton vert est déjà expérimenté de manière informelle. Le Sénat s'est ainsi déjà associé à des initiatives menées par nos homologues britanniques ou néerlandais. Les parlements nationaux doivent également pouvoir contribuer à l'élaboration du programme de travail annuel présenté par la Commission. Aujourd'hui, seuls le Parlement européen et le Conseil ont un échange de vues avec la Commission, en amont de l'adoption de son programme de travail. A l'heure actuelle, nous intervenons avec la commission des affaires européennes en aval. Nou...
...ent dans la perspective des négociations de sortie de la Grande-Bretagne. Je fais ici également référence à la déclaration conjointe de l'Allemagne, l'Italie et la France de juin dernier. Il est nécessaire de continuer dans cette voie. Les élections européennes de 2019 constituent, en tout état de cause, une date butoir pour la sortie du Royaume-Uni puisque l'on imagine mal comment les citoyens britanniques pourraient y prendre part alors même qu'ils ont voté le Brexit par referendum. Il faudra, quoi qu'il arrive, attendre le sens de la décision en appel de la Cour suprême britannique -annoncée plus tôt que prévu- début décembre afin de savoir si le Parlement interviendra et, le cas échéant, connaître sa position. Je souligne que, les négociations prendront quoi qu'il arrive fin deux ans à compter ...
Sans être cartomancien, je crois deviner ce que serait le résultat du même référendum en France, ou tout au moins dans mon département. Encore une fois, 48 % des Britanniques se sont prononcés pour le maintien. Certaines régions comme l'Écosse souhaitent rester dans l'Union européenne. On a vertement reproché au président Juncker d'avoir reçu la Première ministre écossaise. Je crois qu'il a bien fait. Il faut entretenir le lien avec ces régions. Quelle est la position allemande sur ces sujets ?
Sur le vote du Parlement britannique, j'incline à penser que le peuple souverain s'est exprimé par le référendum. Nous avons souvent été exaspérés par les Britanniques. Lors des négociations du pacte budgétaire, ils essayaient, par pays interposés, de nous expliquer ce qu'il fallait faire, alors qu'ils ne font pas partie de la zone euro... Ne soyons pas punitifs pour autant. Évitons aussi que le Brexit ne fasse oublier d'autres p...
...rds de Minsk et les sanctions frappant les parlementaires russes que nous souhaitions lever. Nous craignons qu'elles ne soient reconduites à perpétuité alors que les conséquences économiques se font sentir dans ce pays, mais aussi chez nous. Quid également de la nouvelle directive sur les travailleurs détachés ? Toutes ces questions risquent d'être évacuées un peu vite, du fait de l'actualité britannique.
Nous avons obtenu de haute lutte la conférence interparlementaire de l'article 13 du TSCG. Les Britanniques auraient souhaité que tous les sujets concernant la zone euro soient traités par le Parlement européen - en plus, à l'époque, la présidente de la commission des affaires économiques et monétaires était britannique... Franchement... J'aime beaucoup la Grande-Bretagne, pays où j'ai de nombreuses attaches personnelles, mais certaines choses ne sont pas possibles. La négociation sera difficile compt...
Les Britanniques ne sont pas membres de la zone euro, mais ils veulent nous expliquer ce que nous devons faire dans ce domaine. Cela reste toujours un peu surprenant. Cela dit, les positions des uns et des autres évoluent sur cette question comme sur les autres : par exemple, on parle maintenant plus de rigueur que d'austérité. Il faut attendre le résultat des élections du 7 mai et le système du scrutin uninom...
Je trouve tout à fait pertinent d'étudier l'opinion de nos homologues britanniques et je souhaite que nous y soyons associés. Aussi, un binôme de rapporteurs me paraît tout à fait opportun.