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Interventions sur "frontière" de Simon Sutour


7 interventions trouvées.

Jean Bizet et moi-même sommes corapporteurs sur le cadre financier pluriannuel de l'Union européenne. Nous avons pris bonne note de votre demande pour que le corps européen de garde-frontières soit remis à flot en 2021. Le CFP devra être largement revu après l'épidémie, le plus rapidement possible je l'espère. Ce ne sera malheureusement pas facile. Vous pouvez quoi qu'il en soit compter sur notre soutien. J'étais en Grèce à la fin du mois de février. J'y ai rencontré le chef du bureau Frontex, M. Grigorios Apostolou, au Pirée. J'ai échangé avec lui lors du pic de l'offensive turque v...

Merci beaucoup. Je suis désespéré par ce qui se passe. C'est bien de se féliciter de l'unité des 27 ou du communiqué ferme de l'Irlande. Mais sans accord, nous aurons une frontière dure et des difficultés financières. C'est une escalade dramatique. J'ose espérer que nos hautes instances ont un plan B. Au niveau européen, on espère que Mme May pourra faire quelque chose. Mais elle n'en peut mais, Mme May ! Je la vois mal s'entendre avec M. Corbyn. Quant au nouveau referendum, les Britanniques n'en veulent pas, les sondages sont clairs. Ils ont voulu partir, ils vont payer, ...

C'est l'Europe qui va payer la frontière dure, pas les Britanniques. Tout ce que vous avez dit, je ne dirais pas que nous le savions déjà, mais que nous nous en doutions. M. Darmanin est venu nous présenter comment son ministère se préparait ; notre administration est parfois critiquée, mais nous savons qu'elle est solide. Je ne crois pas trop au retour de contrôles renforcés des passeports au passage de la frontière. Lorsque vous alle...

... programme officiel, occupera également une large part des discussions des vingt-huit chefs d’État et de gouvernement. En effet, Theresa May, Premier ministre du Royaume-Uni, vient de préciser le calendrier du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, en étant à la fois très floue et très ferme sur les modalités de ce dernier. Avenir de la politique commerciale, gestion des migrations et des frontières, montée des populismes, relations avec la Russie, Europe de la défense, investissements communautaires : autant de domaines qui démontrent bien que, malheureusement, l’Europe n’agit le plus souvent qu’au coup par coup. Il est temps de refonder l’Europe et de revenir aux fondamentaux. Nous le disons chaque fois, mais c’est plus vrai que jamais aujourd’hui. L’Europe ne doit plus être considérée c...

Monsieur l'Ambassadeur, vous êtes sympathique, parlez impeccablement français, mais vous êtes le représentant du gouvernement de M. Orban. Votre démonstration a été très habile, mais il faut faire savoir dans votre pays que l'image qu'il donne par son attitude n'est pas bonne. On peut toujours dire que la Grèce doit protéger ses frontières, mais comment installer des barbelés autour de milliers d'îles ? Le problème est à la source de ces migrations. Nous devons nous interroger, dans l'Union européenne, sur notre volonté d'imposer nos standards partout dans le monde en jouant les apprentis sorciers, au risque de déstabiliser des pays, des régions entières. La Hongrie n'a jamais colonisé personne, dites-vous ? On a entendu des ver...

...urnies lors de la réservation du voyage (passagers, itinéraires et horaires des déplacements, mode de paiements, etc.). Une partie de ce dossier PNR est ensuite transférée dans le dossier dit API, en anglais Advanced Passengers System, créé lors de la procédure d'embarquement. Ces données relatives aux passagers peuvent être utilisées par les autorités publiques pour renforcer la surveillance des frontières dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les infractions graves, l'immigration clandestine... Au début des années 2000, la Commission européenne a proposé au Conseil que soit édictée une législation européenne précisant les conditions à remplir pour exiger des compagnies aériennes européennes la transmission de leurs données PNR, afin d'harmoniser la gestion et l'utilisation desdites don...

Toute l'Union européenne est concernée par le problème des migrations. Jusqu'à présent, des pays comme la Grèce, l'Italie où Malte n'ont guère bénéficié de la solidarité des autres États membres. Et pourtant, les frontières extérieures de l'Europe sont des frontières communes. Au-delà de l'aspect humanitaire qui nous interpelle tous, il importe d'encourager une « prise en charge européenne » qui paraît bien lente à se mettre en place. Je pense aussi que la relance de l'Union pour la Méditerranée pourrait apporter des solutions. Il convient d'être modeste sur un sujet comme celui-là. Mais, à l'évidence, les États m...