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Madame la ministre, je tiens à revenir sur l’utilisation du plan de relance pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Il n’aura pas fallu moins qu’un appel très solennel de nombreux maires pour qu’une petite partie du plan de relance soit fléchée vers ces quartiers. Il aura aussi fallu, d’ailleurs, dès le début du quinquennat, en 2017, un appel de maires sur l’initiative du maire de Grigny dénonçant la fin des contrats aidés, qui a fait beaucoup de mal dans les QPV. À l’adresse du 14 novembre 2020 lancée par ...
Dans le Val-de-Marne, quatre des crédits déployés sont destinés à la réhabilitation de friches. Or, qu’elles aient été là ou ailleurs, la situation aurait été la même ! Des friches, il y en a plein le Val-de-Marne ! Ce n’est pas une politique dédiée aux quartiers prioritaires de la politique de la ville : c’est une politique qui vise d’autres objectifs.
Je ne dirai certainement pas que Mme la présidente de la région Île-de-France tient ses promesses et fait ce qu’elle devrait faire pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Cependant, vous ne pouvez pas utiliser cet argument pour justifier votre absence de politique !
Aujourd’hui, et depuis bientôt cinq ans, des associations sont en grande souffrance du fait de la fin des contrats aidés. Votre politique dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, comme dans toute la France, d’ailleurs, conduit à une intensification de la pauvreté. Or où sont logés la plupart des gens en situation difficile dans notre pays, sinon dans les QPV ? Vous avez diminué le montant de leurs aides personnalisées au logement, vous venez de baisser le montant de l’assurance chômage et de rendre son accès plus difficile pour les précaires. Or où sont-ils, les précair...
...'un droit. Vous parlez de choix pour les périurbains, mais nous savons bien qu'il s'agit souvent d'un choix contraint par de multiples critères, notamment économiques. Dans certains territoires de relégation, les transports publics ne vont pas toujours - et quand ils y vont, il y a un problème de coût. Vous parliez de santé, mais l'immobilité est une des caractéristiques de la mort ! L'accès à la ville est une autre problématique, sensible dans mon département. Les politiques tarifaires se heurtent à des difficultés, malgré les politiques sociales. J'ai été sensible aux questions de financement et à la nécessité de développer les transports publics. La réflexion sur l'accès à la ville doit se faire dans un cadre global. La gratuité doit être vue comme un bien public parmi d'autres, qu'il n'es...
...me, ainsi que l’inquiétude dont a fait part, notamment, Mme Jourda, au sujet de la ruralité et de la désertification globale de ces territoires. Mais je veux rappeler qu’il existe d’autres endroits qui sont des déserts médicaux sans être des déserts. Je pense notamment aux zones urbaines sensibles. Il y a quelques années, l’observatoire des zones urbaines sensibles et les maires de l’association Ville et Banlieue avaient tiré la sonnette d’alarme. Aujourd’hui, dans les zones sensibles, les inégalités sociales se creusent. Je songe en particulier à l’Île-de-France : d’après une étude de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de cette région publiée il y a quelques jours, la paupérisation et les inégalités s’aggravent. Or il existe là aussi un énorme problème de désert médical et d’accès aux so...