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..., plusieurs questions se posent. Êtes-vous favorable à une hausse du nombre de postes attribués au titre des chaires de professeur junior (CPJ) ? Combien de postes serait-il nécessaire de créer au sein de l'Inserm via cette procédure ? Vous avez évoqué le rôle que joue l'Inserm en matière d'alerte à la fois auprès de la communauté scientifique et du grand public. Que pensez-vous de ces éminents chercheurs qui ont pris la parole, en particulier sur les plateaux de télévision, au cours de la crise de la covid ? Considérez-vous que l'intégrité scientifique et l'obligation de réserve priment, notamment sur des sujets dont les contours sont encore mal connus - je pense aux essais thérapeutiques ? En tant que rapporteur pour avis des crédits de la mission « Enseignement supérieur », je suis bien placé...
...ces acteurs et la nécessité de former l’ensemble de la communauté académique face aux risques liés aux influences extra-européennes. Aussi, pouvez-vous nous dire s’il est possible d’envisager un dispositif spécifique et, surtout, coordonné pour former non seulement les membres des instances de gouvernance universitaire, mais aussi les doyens, les directeurs de laboratoires et même l’ensemble des chercheurs ?
...s cela semble beaucoup moins évident lorsqu’on fait référence à notre recherche. Pourtant, s’il ne fallait prendre que ce seul exemple, la violence de la crise sanitaire que nous traversons, avec son lot de questionnements et d’espoirs scientifiques, renforce, si besoin était, la nécessité d’une recherche à la hauteur des enjeux contemporains. S’inscrivant dans le temps long, les travaux de nos chercheurs portent en effet l’espoir de répondre à des transformations profondes de notre société, comme la transition énergétique ou l’intelligence artificielle. L’opinion publique en a sans doute une perception partielle et diffuse, alors que c’est fondamental pour notre avenir. Par ailleurs, le temps de gestation particulièrement long de cette loi de programmation de la recherche n’est sans doute pas é...
...blic de recherche en France. Tutelle indispensable de nombreux projets, ils bénéficieront de davantage de lisibilité grâce à une meilleure définition du préciput. Mais nous devons aussi veiller à conserver leur visibilité auprès de tous les acteurs de la recherche. Comme vous tous, je suis convaincu que notre société devrait considérer davantage notre jeunesse, nos étudiants, nos docteurs et nos chercheurs. Il est indispensable pour cela d’investir dès maintenant, et de ne pas remettre à plus tard ce que l’état de notre recherche exige de nous aujourd’hui. C’est, je l’espère vivement, ce que permettra cette LPPR dans sa version remaniée par le Sénat.
...nt la voie à une qualification d’établissement pour renforcer l’autonomie des universités en une expérimentation pour les postes publiés, au plus tard, le 30 septembre 2024, ce qui est de nature à renforcer encore l’autonomie des universités. Cette expérimentation est ciblée sur les disciplines ne disposant pas de dispositifs spécifiques à même de faciliter l’entrée dans le corps des enseignants-chercheurs, ce qui est notamment le cas des disciplines disposant d’une agrégation de l’enseignement supérieur – droit, économie, gestion, sciences politiques – ou des disciplines médicales. L’évaluation du dispositif expérimental et des procédures de recrutement par le Hcéres sont maintenues, afin de préparer, le cas échéant, la généralisation du dispositif.
Ma question porte sur les choix des chercheurs en matière de demandes de financement : s'adressent-il en premier lieu à leur agence nationale, puis éventuellement à l'ERC ? Ne soumettent-ils à l'ERC que les projets particulièrement ambitieux, nécessitant le plus d'investissements financiers ? Quelle est la démarche d'un chercheur qui souhaite obtenir des financements ?