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Interventions sur "l’enseignement" de Stéphane Piednoir


25 interventions trouvées.

...ertion professionnelle offertes par une formation dans la détermination par le recteur de ses capacités d’accueil. Le projet de loi ne traite pas le problème essentiel de la carte des formations. Je pense d’ailleurs qu’il aurait fallu prendre du recul et adopter une démarche globale, c’est-à-dire agir en amont sur l’adéquation des offres de formation à la réalité du marché du travail. L’accès à l’enseignement supérieur est, pour les jeunes – n’en doutons pas –, une étape importante de formation intellectuelle dans la construction de leur avenir personnel et professionnel. Leur employabilité et leur insertion professionnelle dans des métiers actuels ou d’avenir sont aussi des objectifs en soi. La prise en compte de tels indicateurs dans la décision, par l’autorité académique, d’augmenter les capacités...

... ne se reproduise de nouveau cette année, et tout le monde, ici, est d’accord sur ce point. Cependant, je regrette que ce texte ne soit pas présenté pour ce qu’il est en réalité, c’est-à-dire une solution d’urgence, un pansement pour arrêter l’hémorragie et permettre aux quelque 850 000 futurs bacheliers de cette année d’être affectés, sans tirage au sort, dans les formations du premier cycle de l’enseignement supérieur. Il s’agit, en définitive, de pallier l’absence totale d’anticipation du gouvernement précédent sur les augmentations d’effectifs. J’ai la faiblesse de croire qu’il faut moins de dix-huit ans pour construire une politique publique. Or, vous le savez, c’est le temps que met un nouveau-né pour arriver au niveau bac. Cette précipitation nous contraint par ailleurs à prendre, me semble-t-...

...lissements publics, des établissements privés sous contrat d’association ou des établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général. Dans ce contexte, il n’est pas cohérent de ne pas étendre les dispositions figurant à l’alinéa 9 de l’article 1er à tous les établissements concernés par Parcoursup, au-delà des seuls établissements relevant des ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, comme le prévoit le texte initial.

...abord à digérer les dernières mesures salariales prises l’an dernier, il est vrai en pleine période électorale. Il envoie aussi un signal positif aux élèves et étudiants de notre pays, au moment même où vous présentez un plan Étudiants, sur lequel je reviendrai. Toutefois, cette bienveillance s’accompagne d’une vigilance. Je veux tout d’abord souligner l’augmentation constante des effectifs dans l’enseignement supérieur. Avec les pics démographiques des années 2000 et 2001, et de façon encore plus accentuée entre 2005 et 2014, il s’agit surtout de prendre en compte l’évolution positive du nombre de bacheliers et du taux de poursuite dans l’enseignement supérieur. Pour ne donner qu’un chiffre, la projection du ministère fait apparaître 361 000 inscriptions supplémentaires à la rentrée 2025, comparativem...

...tés de formulation des vœux, sur les conséquences de l’absence de classement de ces vœux et, in fine, sur la décision des établissements d’accueil. Il inquiète également les professeurs et proviseurs de lycées, qui auront la lourde tâche, dans quelques semaines, d’expliquer le fonctionnement de la nouvelle plateforme aux élèves et à leurs parents. Il inquiète enfin les établissements de l’enseignement supérieur, qui peinent parfois à recruter suffisamment d’étudiants. Je pense ici aux classes préparatoires, que je connais bien, puisque, il y a encore deux mois, j’enseignais au sein de l’une d’elles. En remplaçant l’algorithme de tri d’APB par un algorithme de temps, certaines de ces classes, parmi les moins prestigieuses, devront attendre fébrilement les réponses positives des futurs bachelie...