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Interventions sur "voeux" de Stéphane Piednoir


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Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, pour mettre en perspective et conclure notre débat du jour, vous me permettrez de faire un petit rappel historique. Comme chacun sait, le baccalauréat est à la fois le premier diplôme de l’enseignement supérieur et le sésame pour accéder à ce niveau. Chaque année, plus de 600 000 ...

...ment de rentrée universitaire me gêne, madame la ministre. « Désormais, les étudiants et leur réussite sont au coeur des préoccupations de tous ; c'est un changement considérable »... Ces mots ne sont pas très respectueux à l'égard de tous ceux qui, avant vous, ont oeuvré à la réussite des étudiants. Je me concentrerai sur Parcoursup. Vous avez réaffirmé votre opposition à la hiérarchisation des voeux, mais je pense que vous faussez le débat en confondant la hiérarchisation elle-même et l'utilisation qui en est faite. Il me semblerait sain que les étudiants classent leurs voeux par ordre de préférence. Cela permettrait aussi de mesurer leur degré de satisfaction. Que cet ordre de préférence soit ensuite utilisé par un algorithme de tri pour maximiser la satisfaction globale, comme c'était le ...

Il s’agit, là aussi, d’un amendement d’appel. Le Gouvernement explique que la suppression de la hiérarchisation des vœux permettra de laisser aux candidats la possibilité d’affiner leurs choix tout au long de la procédure, entre janvier et mars. En réalité, ils avaient déjà largement le temps de le faire avec APB. Conjuguée aux vœux groupés, ...

Je reste un peu sceptique sur les délais, notamment parce que les très bons élèves recevront sans doute rapidement plusieurs réponses positives : tant qu’ils n’auront pas fait leur choix, les autres devront attendre et le système se trouvera bloqué. Même si les délais sont un peu raccourcis par rapport à APB, le dispositif n’est donc pas totale...

...r le facteur temps ? S'il est évident que les meilleurs élèves recevront rapidement de nombreuses réponses, comment les moins bons élèves vont-ils se déterminer ? Selon quel timing ? Il a été beaucoup question précédemment du risque de pression sur les élèves. Je tiens à souligner qu'elle est bien moindre que celle que l'on a pu connaître avant APB, à une époque où l'on n'avait droit qu'à trois voeux en classe préparatoire, où l'on attendait de recevoir dans sa boîte à lettres le courrier apportant, ou pas, la bonne nouvelle. À l'inverse, je pense que la possibilité de formuler trente-six voeux était totalement grotesque. Le fait d'attendre les résultats des affectations pendant les révisions ou les épreuves du baccalauréat est certes facteur de pression pour les lycéens. Mais ils seront de t...