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...-ce remis à plus tard ? Y a-t-il des discussions avec les collectivités concernées ? Par ailleurs, quel est le niveau de résolution attendue de cette cartographie ? Merci d'avoir bien fait la distinction entre exploration et exploitation ; cette nuance devrait être mieux connue, notamment des ONG. Je m'en tiens pour l'instant à ces questions. Nous reviendrons ensuite sur la frilosité du secteur industriel.
C'est effectivement nécessaire. Sans accord des exécutifs locaux, il ne peut pas y avoir d'exploration en Polynésie, alors que c'est dans l'intérêt de tous. D'ici à 2030, nous devons trouver le bon tempo et la bonne manière de faire émerger le secteur industriel de l'exploration des grands fonds. C'est un enjeu de connaissance, de souveraineté sur les terres rares et les nodules, mais aussi de production industrielle et de création d'emplois. Ne manque-t-il pas un maillon entre les ministères et le secteur industriel, qui rythmerait les recours aux fonds publics et veillerait à la transparence et à l'équité ? Nous avons entendu le ministère des armées, ...
Nous avons contacté les principaux laboratoires pour évoquer les potentialités biomédicales des grands fonds marins et force est de constater que, si le tissu industriel semble se préparer sur le minéral, on ne sent pas de mobilisation particulière des firmes pharmaceutiques. Imaginez-vous un plan d'action particulier en ce domaine ? Nous manquons d'interlocuteurs.
La société belge Global Sea Mineral Resources (GSR) envisage une exploitation des fonds marins dès 2028, et ce malgré l'échec de la société canadienne Nautilus Minerals en Papouasie-Nouvelle Guinée. Portez-vous une attention particulière à ces premières tentatives d'exploitation ou pensez-vous qu'il s'agit d'une erreur industrielle ?
Bonjour à tous depuis la Polynésie française ! Je souhaiterais que le Gican nous expose les perspectives passionnantes qu'ouvre l'exploration des grands fonds marins. Dans le cadre de nos auditions, nous avons souhaité entendre des scientifiques, des représentants de l'administration, mais nous tenions particulièrement à associer les entreprises, s'agissant du volet industriel de la question. Un questionnaire vous a été adressé. Les thèmes que nous souhaitons évoquer portent sur le potentiel industriel de l'exploration, de la prospection et de l'exploitation éventuelle de ces fonds marins. Nous avons reçu des représentants de la société française Abyssa, qui propose ses services aux Etats ou aux autorités publiques qui souhaitent accéder à la connaissance de leur patr...
...que exclusive (ZEE) nationale et dans la zone internationale, sous l'égide de l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM), notamment dans la zone de Clarion-Clipperton ? Enfin, quel pourrait être le modèle français pour bâtir des champions dans ce secteur ? Quelles difficultés rencontrez-vous ? De quel soutien avez-vous besoin pour développer une entreprise française à la hauteur des défis industriels qu'il faut aujourd'hui relever ?
Messieurs, je vous remercie d'avoir répondu à notre invitation. Nous souhaitons aujourd'hui entendre les entreprises et le monde industriel. Il s'agit de savoir comment la France se positionne dans la course mondiale vers les fonds marins, que l'on pourrait comparer à l'ancienne course aux étoiles. Le monde économique a besoin d'assises et de perspectives solides pour investir, se développer et participer à cette course. Nous vous avons adressé des questions écrites ; elles seront la colonne vertébrale de nos échanges.
La stratégie France 2030 et la stratégie nationale d'exploration et d'exploitation des ressources minérales des grands fonds marins sont chacune dotées de 300 millions d'euros. Ces enveloppes s'additionnent-elles ? Pouvez-vous préciser l'effort public d'investissement consenti jusqu'en 2030 ? L'État a obtenu des permis d'exploration dans la Zone internationale et peut mandater un opérateur industriel pour la réaliser. Quelle sera la marge de manoeuvre de l'État vis-à-vis de cet opérateur en cas de découverte intéressante ? Enfin, le rapport de M. Levet évoque des zones prioritaires d'exploration. Quelles sont-elles ? Pourquoi la France privilégie-t-elle la Zone internationale et non ses propres zones ?
...Calédonie, les mouvements politiques se positionnent sur l'exploration et l'exploitation des fonds marins. L'exploration nécessite des moyens financiers et techniques dépassant les capacités d'une collectivité territoriale mais l'exploitation offre des perspectives de retombées économiques locales. Les autorités locales ont besoin de clarifications sur le risque de captation des richesses par les industriels qui ont financé l'exploration. Une partie de la réponse est sans doute que l'État est à l'origine de ces financements mais le schéma juridique reste méconnu et nourrit des craintes.