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Interventions sur "logement" de Thomas Dossus


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Cet amendement vise à adapter la rédaction de l'article 150 U du code général des impôts en élargissant l'exonération fiscale des plus-values en vue de la création de logements sociaux aux cas de réhabilitation ne nécessitant pas de permis de construire. L'article 150 U du code général des impôts prévoit bien l'exonération fiscale de la plus-value réalisée sur la vente d'un bien immobilier, mais à la condition du dépôt d'un permis de construire. Cette disposition limite les projets de réalisation de logements sociaux, car un grand nombre d'opérations sont des opératio...

Au travers de cet amendement, nous souhaitons décourager la rétention foncière des terrains à bâtir, frein important et identifié depuis de nombreuses années, à la libération du foncier à un prix abordable pour y produire les logements nécessaires à la satisfaction des besoins de la population. Cette revendication n'est pas portée uniquement par notre groupe, puisqu'elle figure dans les conclusions de la commission, dite « Rebsamen », pour la relance durable de la construction de logements, qui a rendu son rapport en 2021. La réforme que nous vous proposons repose sur l'instauration d'une augmentation de la taxation de 4 % a...

...nder le crédit d'impôt. Alors que nous faisons face – j'y insiste – à une crise majeure de l'hébergement d'urgence, qui touche notamment les personnes réfugiées, cette mesure permettrait de soulager les structures d'accueil par la création d'un dispositif incitant à la solidarité. J'ajoute que de nombreux pays européens ont suivi cette voie : en Allemagne, les Länder versent des aides au logement aux foyers qui accueillent un réfugié ; en Pologne, les particuliers hébergeant des réfugiés ukrainiens sont indemnisés à hauteur de 8 euros par jour et par personne ; au Royaume-Uni, les foyers qui mettent à disposition gratuitement une chambre pendant six mois reçoivent 350 livres sterling.

... d’une politique éducative soucieuse de réduire les inégalités. Dès lors, comment concevoir que ces établissements prétendent à des moyens et des fonds normalement dévolus à des structures en difficulté ? Cette décision est extrêmement problématique. Madame la secrétaire d’État, nous ne réduirons pas les inégalités éducatives, qui sont, je le rappelle, les inégalités de revenu, de salaire et de logement, à périmètre financier constant, avec plus de bénéficiaires et en faisant des cadeaux à l’enseignement privé. Il nous faut, à l’échelle nationale, une grille claire et transparente de répartition des crédits, progressive, sur la base de critères socio-éducatifs et de mixité. Pour réduire réellement les inégalités, il faudra transférer des fonds depuis les établissements qui réussissent le plus e...