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...ronnement numérique où tout se peut, sans contrôle, sans règle ferme et donc sans responsabilité. Mes chers collègues, nous faisons face, depuis une vingtaine d'années, à ce bouleversement civilisationnel, à ce choc techno-scientifique qui a fait entrer tous les dangers de la vie d'adulte au sein même de l'enfance, ou plutôt qui, par la connexion continue et l'intrusion sans limites, empêche les mineurs de s'extraire des dangers du monde, face auquel ils ne sont pas encore armés. Dès lors que ce constat est posé, nous convenons tous ici que notre énergie doit se porter sur les plus fragiles : les mineurs. Car ce sont eux qui, dans la fleur de l'âge, où tout se forme et se construit, à cette étape charnière où l'on apprend la vie en société sans se connaître encore soi-même, essuient tous les i...
...rmes pour qu'elles se dotent des moyens humains nécessaires, rien ne se fera. Fort heureusement, le Parlement a récemment fixé une majorité numérique. Fixée à 15 ans, elle délimite clairement les âges de la vie où les dangers de l'internet sont plus ou moins mesurés, intégrés, donc limités par la conscience d'un être formé pour cela. Fixée à 15 ans, elle place le parent au cœur de l'éducation du mineur, puisque son consentement sera obligatoire pour s'inscrire sur un réseau social. Mais préserver les acquis n'est plus suffisant, mes chers collègues. Dans la mondialisation, c'est une guerre de conquête qu'il nous faut mener. Je n'ose dire « une révolution culturelle », mais l'esprit est là. Force doit rester à la loi. Et la loi, c'est l'Homme, avec un grand H. En effet, gouverner – je le rappe...
...ronnement numérique où tout se peut, sans contrôle, sans règle ferme et donc sans responsabilité. Mes chers collègues, nous faisons face, depuis une vingtaine d’années, à ce bouleversement civilisationnel, à ce choc techno-scientifique qui a fait entrer tous les dangers de la vie d’adulte au sein même de l’enfance, ou plutôt qui, par la connexion continue et l’intrusion sans limites, empêche les mineurs de s’extraire des dangers du monde, face auquel ils ne sont pas encore armés. Dès lors que ce constat est posé, nous convenons tous ici que notre énergie doit se porter sur les plus fragiles : les mineurs. Car ce sont eux qui, dans la fleur de l’âge, où tout se forme et se construit, à cette étape charnière où l’on apprend la vie en société sans se connaître encore soi-même, essuient tous les i...
...rmes pour qu’elles se dotent des moyens humains nécessaires, rien ne se fera. Fort heureusement, le Parlement a récemment fixé une majorité numérique. Fixée à 15 ans, elle délimite clairement les âges de la vie où les dangers de l’internet sont plus ou moins mesurés, intégrés, donc limités par la conscience d’un être formé pour cela. Fixée à 15 ans, elle place le parent au cœur de l’éducation du mineur, puisque son consentement sera obligatoire pour s’inscrire sur un réseau social. Mais préserver les acquis n’est plus suffisant, mes chers collègues. Dans la mondialisation, c’est une guerre de conquête qu’il nous faut mener. Je n’ose dire « une révolution culturelle », mais l’esprit est là. Force doit rester à la loi. Et la loi, c’est l’Homme, avec un grand H. En effet, gouverner – je le rappe...