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Interventions sur "AME" de Vincent Delahaye


18 interventions trouvées.

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, chaque année, mon prédécesseur en charge de la mission « Santé », Christian Klinger, avait pris l'habitude d'émettre des doutes sur la pertinence même de cette mission. Celle-ci se trouve en effet déséquilibrée entre l'aide médicale d'État (AME), dont la maîtrise budgétaire n'est toujours pas assurée, et le programme 204, « Prévention, sécurité sanitaire et offre...

Il s'agit d'un amendement de cohérence par rapport à la position de la majorité sénatoriale du Sénat. En effet, celle-ci a voté la transformation de l'AME en une aide médicale d'urgence (AMU). Nous en tirons les conséquences budgétaires en supprimant 410 millions d'euros de crédits. Tel est l'objet de cet amendement.

M. Vincent Delahaye, rapporteur spécial. Ces discussions s'inscrivent dans la suite du débat que nous avons eu lors de l'examen du projet de loi sur l'immigration, mais il ne s'agit pas de clore le sujet – en tout cas, je l'espère, car celui-ci doit rester ouvert.

Le rapport qui a été publié hier formule un certain nombre de propositions. J'espère que le Gouvernement s'en saisira pour déterminer la meilleure manière de maîtriser l'évolution des dépenses de l'AME. La commission des finances a déposé un amendement, dont je redis qu'il est de cohérence. En effet, dans la mesure où la majorité sénatoriale a voté la transformation de l'AME en AMU, il convient d'en tirer les conséquences budgétaires. Je redis toutefois que cela ne clôt en rien le sujet. L'amendement de M. Hochart vise une diminution des crédits de 900 millions d'euros, quand celui de Mme Bru...

L'amendement n° II-8 vise là encore la cohérence, monsieur Jomier. Le Sénat avait souhaité en 2022 ouvrir un programme doté de 5 millions d'euros pour étudier la possibilité de développer une carte Vitale biométrique. Il se trouve que cette piste n'est pas la bonne ; c'est la raison pour laquelle je demanderai le retrait de l'amendement n° II-102 au profit de celui de la commission. Le Gouvernement n...

Tout d'abord, les facultés de médecine sont financées par la mission « Recherche et enseignement supérieur » et non pas par la mission « Santé ». Cet amendement ne vise donc pas la bonne mission. Ensuite, je ne suis pas convaincu que le manque de médecins relève uniquement d'un manque de moyens ; il y a aussi une question de temps. En effet, les études de médecine sont longues, il faut donc laisser au numerus apertus le temps de produire son effet. L'avis est défavorable.

Si l'on ne peut que partager la préoccupation des auteurs de cet amendement de nous protéger contre les perturbateurs endocriniens, l'expérience menée par la ville de Strasbourg mérite tout de même d'être évaluée. Et l'évaluation qui s'impose ne saurait être uniquement quantitative, comme vous l'indiquez dans l'objet de votre amendement : elle doit aussi être qualitative. Vous conviendrez qu'avant de généraliser une expérience – surtout pour 50 millions d'euros, ...

...e programmes supplémentaires soit un facteur de simplification. On recherche tous la simplification, mais, à chaque fois, on finit par complexifier ! Surtout, la mission « Santé » n'a pas vocation à ce qu'on engage des dépenses devant être financées par la sécurité sociale. Le financement d'un grand plan d'urgence pour la psychiatrie relève de l'assurance maladie plutôt que de l'État. Le présent amendement, que je considère finalement comme un amendement d'appel, risque de créer des doublons. En conséquence, je demande qu'il soit retiré ; à défaut, j'émettrai un avis défavorable.

La santé environnementale est une branche prometteuse de la recherche et de l'action publique – c'est certain. Toutefois, la commission n'a pas jugé opportun d'émettre un avis favorable sur cet amendement au vu du peu de précisions données sur l'utilisation des fonds. Le chiffrage est très précis : 30 454 046 euros – je ne sais pas ce que l'on ferait de ces 46 euros ! §L'amendement n'apporte aucune précision quant à l'utilisation de ces fonds : on ne sait pas quel sort leur serait réservé, alors même qu'il est proposé de créer un programme supplémentaire. J'émets donc un avis défavorable....

Il s'agit d'un amendement d'appel, comme le précisent ses auteurs. L'étude mentionnée a vocation à être poursuivie régulièrement. Elle est financée par Santé publique France (SPF), donc par l'assurance maladie. Votre amendement, s'il était adopté, aurait pour effet de créer un doublon du point de vue du financement. C'est pourquoi la commission en demande le retrait ; à défaut, l'avis serait défavorable.

S'agissant du premier amendement, je réponds à Mme Imbert que les actions contre l'antibiorésistance sont principalement financées par la mission « Recherche et enseignement supérieur » ou par l'assurance maladie, et non par la mission « Santé ». Pour ne pas encourager les doublons, je demande le retrait de cet amendement, faute de quoi l'avis sera défavorable. Sur le second amendement, la commission s'en remet à la sage...

La commission demande le retrait de cet amendement ; sinon, l'avis serait défavorable.

La commission demande le retrait de cet amendement ; sinon, l'avis serait défavorable.

Je demande le retrait de cet amendement ; à défaut, l'avis serait défavorable.

Cet amendement d'appel est satisfait. J'en demande donc le retrait ; à défaut, l'avis serait défavorable.

Je vous rejoins. J'avais demandé la création d'un groupe de travail spécifique sur l'AME. Je n'ai pas été suivi. Nous devons maîtriser ces dépenses, ne serait-ce que pour préserver ce dispositif. J'entends parler d'un milliard d'euros, mais je vois qu'entre 2013 et 2015 la hausse a considérablement ralenti, puisqu'on est passé de 744 millions d'euros à 760 millions d'euros, puis à 764 millions d'euros. Cela donne l'impression d'une stabilisation. Les mesures ponctuelles ne produira...

... Quelles mesures ont été prises et quel impact ont-elles eu ? Visiblement, aucun. Je ne comprends pas qu'on laisse filer l'argent public sans réagir. Est-ce un problème de principe, un problème de fond ? S'agissant des chiffres, je ne comprends pas la différence entre les 744 millions d'euros dépenses en 2013 sur le programme 183 « Protection maladie » et les 715 millions d'euros consommés pour l'AME.

...ro 2016. Pour les collectivités territoriales concernées le retour sur investissement n'est pas évident. Enfin, on ampute le CNDS de 13 millions d'euros sur les sommes destinées à soutenir les collectivités territoriales. Ces 13 millions s'ajoutent à la baisse de 3,7 milliards d'euros des dotations de l'État. Ne pourrait-on revenir dessus dans le cadre des arbitrages internes du CNDS ? Pourquoi l'amendement du rapporteur se limite-t-il à 2,2 millions d'euros ?