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Interventions sur "intercommunalité" de Vincent Eblé


4 interventions trouvées.

...é ? Nous restons souvent dans le huis-clos de nos responsabilités territoriales. Nous avons mené un travail de réduction des dépenses inutiles, improductives ou inactives sans travailler suffisamment sur les articulations. Nous affirmons rechercher des économies, mais encore faudrait-il préciser lesquelles, comment et sous quelles conditions. Nous avons considérablement avancé dans le domaine des intercommunalités sans produire d'économies. Nous avons au contraire généré des dépenses territoriales supplémentaires. Nous devons poursuivre la construction de l'intercommunalité en réalisant des économies de moyens et en agissant de manière coordonnée. Ne pas y parvenir signifierait que nous n'aurions pas fait notre travail. Certes, l'intercommunalité a permis de mettre en place des services supplémentaires, m...

...ministre, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, nous saluons l’objectif du Gouvernement annoncé par le Premier ministre d’entamer une réforme territoriale. Cette réforme, nécessaire pour optimiser la conduite des politiques publiques, suscite des interrogations, notamment eu égard à la disparition annoncée des conseils généraux au profit de régions renforcées, des métropoles et des intercommunalités. Si la capacité de reprise des compétences départementales par les métropoles et les grandes intercommunalités ne semble pas poser de difficultés majeures dans les zones très denses, nous sommes plus circonspects à l’endroit des territoires à densité moyenne ou faible, dits « ruraux » et « périurbains ». Comme l’a souligné le rapport de MM. Raffarin et Krattinger, le département, en raison de ...

...494 rectifié ont des attaches électorales assez étroites dans ces territoires particuliers que sont les anciennes villes nouvelles de la région parisienne. C’est vrai pour Alain Richard et Dominique Gillot à Cergy. C’est vrai pour Catherine Tasca à Saint-Quentin-en-Yvelines. C’est vrai pour moi-même à Marne-la-Vallée. On ne peut pas reprocher à ces élus de négliger l’intérêt que peut revêtir une intercommunalité puissante.

...et de franchir une étape consistante pour ces territoires limitrophes du cœur de la métropole et du futur EPCI centralisé que nous appelons de nos vœux. Cette étape ne sera pas facile. Elle n’en est pas moins nécessaire pour établir le dialogue avec le cœur de la métropole et pour éviter de déclasser les territoires ruraux appartenant à l’ensemble francilien. Un tel seuil permettra d’assurer aux intercommunalités une taille suffisante pour agir, pour construire des politiques et pour façonner l’avenir de nos territoires. Peut-être le seuil de 100 000 habitants est-il temporaire. Je ne préjuge pas du long terme ! Quoi qu’il en soit, ce seuil correspond à ce jour à une avancée importante, qu’il va nous falloir accomplir avant d’atteindre les 250 000 habitants !