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...s modifications du comportement des États-Unis sous les trois présidences américaines dernières. Sous la présidence Obama, les États-Unis ne sont finalement pas intervenus en Syrie après l'utilisation des armes chimiques, contrairement à l'engagement pris. La France s'est alors trouvée particulièrement isolée. Ce non-respect de l'engagement américain n'a-t-il pas encouragé Poutine à intervenir en Ukraine ? Compte tenu de la fragilité actuelle de la démocratie américaine, cette nouvelle confiance dans l'engagement des États-Unis pour l'Europe est-elle durable ?
Monsieur le ministre, le déclenchement de la guerre en Ukraine mais également notre engagement en Afrique nous ont montré l'importance d'avoir des moyens souverains et efficaces en matière de renseignement afin de préserver notre autonomie de décision et, surtout, notre capacité d'anticipation des menaces. Ainsi que l'a annoncé le Président de la République, la loi de programmation militaire à venir devrait augmenter, je cite, « massivement » les crédits de ...
...ire. Il semble y avoir 40 000 morts civils. Connaissez-vous le nombre de civils ukrainiens et russes qui sont morts dans cette guerre ? Nous serions à un tournant de cette guerre. Cela fait plusieurs mois que nous entendons cela. Les Ukrainiens ont frappé en territoire russe. Les États-Unis ont toujours indiqué qu'ils ne soutenaient pas ce type d'intervention. Pensez-vous qu'il soit possible à l'Ukraine de frapper des objectifs militaires sur le territoire russe sans le soutien, notamment logistique, des États-Unis ?
Mon Général, dès votre prise de fonction, vous avez fait du combat hybride l'une de vos priorités. Nous avons tendance à l'apprendre à nos dépens aussi bien en Afrique - on parle d'un « rouleau compresseur » de désinformation nous concernant en Afrique -, qu'en Ukraine - je pense à la crise que nous avons connue à la tête de la direction du renseignement militaire (DRM) à la suite du déclenchement d'une guerre que peut-être avons-nous feint de ne pas anticiper. Dans ces batailles de l'information, la question de notre posture importe autant que les moyens. Notre organisation est-elle adaptée à la prise de décision et à une riposte rapide ? Pouvez-vous revenir ...
La guerre en Ukraine met en évidence de nouveaux besoins tels que la frappe dans la profondeur et la défense aérienne et anti-drone. L'armée de Terre revendique-t-elle des capacités propres ou peut-elle se reposer sur celles de l'armée de l'air et de l'espace ? L'urgence justifie-t-elle d'acheter sur étagères ou faut-il renforcer nos crédits d'innovation et d'études pour réorienter notre industrie de défense, le cas...
Monsieur le ministre, la guerre en Ukraine se durcit. Ainsi, nous revenons à la question fondamentale du rôle de la France au sein de l'Otan et de son rang, au regard des moyens dont elle dispose. Le programme 144 s'intitule « Environnement et prospective de la politique de défense ». Il est au coeur de la réflexion qui doit collectivement nous conduire à identifier les enseignements du conflit en Ukraine, pour les traduire en priorités ...
...e programmation militaire 2019-2025 retient le renseignement et le cybercombat comme des priorités en matière de recrutement, ce qui a été confirmé chaque année par les lois de finances. Plusieurs sujets de préoccupation ont néanmoins retenu notre attention : l'affaire Aukus, les deux coups d'État au Mali, et le changement du directeur de la direction du renseignement militaire en pleine guerre d'Ukraine. Vous avez pris, le 13 juillet, un arrêté portant organisation de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Quels sont les objectifs de cette réforme ? Quelles sont les améliorations attendues pour ce service et sa collaboration avec les autres entités de renseignement militaire et de défense ?
...rquant, l'unité du peuple ukrainien, alors que les forces politiques s'opposaient durement avant le conflit. Enfin, je relèverai la personnalité du président ukrainien et son courage reconnu par la communauté internationale. Peut-on craindre, avec le temps, que cette unité du peuple ukrainien et des responsables politiques ne se fissure ? Peut-on enfin envisager, dans les régions russophones d'Ukraine, un référendum pour sortir de cette guerre, de manière à ce que personne, de part et d'autre, n'en conçoive un sentiment d'humiliation ? Cela fait écho à une partie des accords de Minsk qui n'avait pas été respectée.
...s l'avons d'ailleurs perçu à travers le changement de position, que nous pouvons juger positif, de nos amis européens quant aux efforts à réaliser dans le domaine militaire. Comme vous le souligniez tout à l'heure, une mutation de point de vue devra s'opérer s'agissant du financement de l'armement européen. Nous pouvons espérer que les évolutions politiques constatées à la suite de l'invasion en Ukraine suivront cette ligne. N'est-il pas indispensable, en France, d'envisager un effort financier plus important que celui qui est prévu dans le cadre de la LPM ? Compte tenu du contexte, de ce qu'il se passe en Ukraine et des perspectives de conflits de haute intensité qui se présentent, un « big bang » financier n'est-il pas indispensable pour nos armements et le financement de nos armées, sachant ...
L'interventionnisme russe sur certains théâtres devient important ; cela flatte-t-il une sorte de nationalisme qui servirait à cacher les difficultés sociales et économiques du pays ? Comment les Russes percevront-ils l'envoi de troupes françaises dans le cadre de l'OTAN en Roumanie ? Enfin, que penser de l'hypothèse parfois évoquée de « finlandisation » de l'Ukraine ?