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Non, madame la ministre, ce n’est pas possible ! Vous venez de nous dire que les algorithmes – au pluriel, donc pas seulement l’algorithme national – seront publiés : comment pouvez-vous maintenant donner un avis défavorable sur cet amendement ? Je ne comprends pas votre position ! Même à cette heure un peu tardive, notre discussion doit repose...
S’agissant de l’échec de certains étudiants, l’indignation de Jacques Grosperrin me semble toute sélective. Comme vous le savez, mes chers collègues, le taux d’échec enregistré en première année d’étude de médecine atteint 80 %. Ainsi donc, 80 % des meilleurs élèves des filières scientifiques – nous ne parlons pas de titulaires d’un bac techno...
Oui, monsieur le président.
J’en reviens aux études de médecine. En première année, la sélection se fait par des QCM. On demande simplement aux étudiants de faire des croix ! Et sur la seule épreuve écrite, on leur a demandé, cette année, de ne surtout pas rédiger ! Sincèrement, comment peut-on former des médecins en les éloignant autant de la pratique de la langue frança...
Nous sommes ici au cœur du sujet et des incohérences de ce texte. Aux termes de l’alinéa 10, les universités compareront leurs attendus avec le projet de formation du candidat, les acquis de sa formation antérieure et ses compétences. Or le dictionnaire définit la compétence comme capacité dans une matière. C’est pourtant sous ce terme que vous...
Oui, madame la présidente.
J’ai posé une question à la ministre à laquelle je n’ai pas obtenu de réponse : pourquoi on demande un CV à un gamin de dix-sept ans dans la fiche avenir Parcoursup. Je ne vois pas à quoi ça sert, si ce n’est à intégrer des éléments extrascolaires, ce qui revient à faire, je le répète, une sélection sociale. J’aimerais que la ministre nous expl...
Je retire cet amendement.
J’ai un petit peu de mal à suivre le fil de nos débats…
Je veux dire à nos collègues que le temps qu’on passe pour obtenir un diplôme a une valeur non négligeable. Il faudrait qu’ils comprennent qu’une licence en trois ans n’a pas la même valeur qu’une licence en quatre ans. Pareillement, s’agissant de la thèse, les débouchés sont tellement minces que, si vous ne l’avez pas obtenue dans un délai de ...
En plus, madame la présidente, je constate que l’ordre de présentation des amendements a été modifié… Sincèrement, je ne comprends pas pourquoi on aborde désormais ce sujet, qui n’a pas grand-chose à voir avec tout ce que l’on a dit avant. Or il s’agit d’un point essentiel : à travers cet amendement, nous demandons la suppression des capacités ...
M. Pierre Ouzoulias. Et ce n’est qu’un début !
Avec cet amendement, nous formulons une nouvelle réserve compte tenu de ce que pourraient être les métiers de demain. Je tiens à rappeler une statistique datant des années cinquante et soixante : 80 % des comptables exerçant à cette époque n’avaient pas fait d’études de comptabilité. Simplement, grâce au parcours qu’elles avaient suivi, ces pe...
Ce que nous demandons, par cet amendement, c’est que les capacités d’accueil soient supérieures au nombre d’élèves de terminale. La commission des finances a déclaré irrecevables cinq ou six de nos amendements au titre de l’article 40, mais celui-là a subsisté…
J’en conclus que la commission des finances, qui a une très bonne vision du budget de l’État, approuve notre démarche et considère que, sur les crédits de l’enseignement supérieur, il est possible de budgéter la mesure que nous préconisons.
Aussi, je ne doute pas que Mme la ministre acceptera d’augmenter les capacités d’accueil à l’université.
La discussion ayant retrouvé de la cohérence, je vais pouvoir répondre directement à Mme la ministre. Notre amendement arrive donc à point nommé. Quand un dialogue est fondé sur la raison partagée, on ne peut pas imaginer qu’il ne débouche pas sur un accord réciproque. Cet amendement vise donc à préciser que l’accord « de ces derniers » englob...
Cet amendement vise à élargir un peu les cas de situation exceptionnelle, qui comprennent, aujourd’hui, l’état de santé, le handicap et les charges de famille, en y ajoutant le contrat de travail. La moitié des étudiants sont malheureusement concernés. Or nous souhaitons qu’un étudiant ayant un contrat de travail ne puisse pas en être dépossédé...
M. Pierre Ouzoulias. Si j’ai bien compris, notre amendement est satisfait par celui de Mme la ministre tendant à confier en dernier recours la décision au recteur, c’est-à-dire à l’État. Il aurait sans doute été plus simple, ce qui aurait évité toutes ces discussions, que le Gouvernement se rallie à notre amendement…
J'ai pour ma part la conviction, généreuse voire utopique, qu'il faut, pour faire émerger une citoyenneté européenne, refonder l'Union européenne autour de valeurs partagées fondées sur les droits de l'Homme et, évidemment, ceux de la femme. Au nom de mon groupe, je m'abstiendrai sur la présente proposition de résolution.