Les amendements de Pierre-Yves Collombat pour ce dossier

6 interventions trouvées.

M. Pierre-Yves Collombat. Monsieur le président, madame la ministre, les défenseurs des communes qui entendent les moderniser en les faisant disparaître dans des intercommunalités de plus en plus intégrées me rappellent l’ogre des contes : il aimait tant les enfants qu’il les dévorait.

Le malheur, c’est que, au terme d’une petite dizaine d’années de ces prétendues modernisations, ils auraient réussi, si la grande majorité des élus communaux n’avaient enfin réalisé quel marché de dupes, sous contraintes législatives et budgétaires, on leur proposait. Même les exécutifs des grandes intercommunalités, actifs militants jusque-là ...

Je tiens à revenir sur un argument qui a avancé. On nous dit : « Si vous n’obtempérez pas, si vous adoptez la proposition de la commission, alors l’Assemblée nationale aura le dernier mot. » Mais, mes chers collègues, elle aura le dernier mot ! Il n’est qu’à voir les signataires de la proposition de loi. D’ailleurs, c’est une fausse proposition...

… et il n’aurait plus ces problèmes. D’ailleurs, on se demande bien pourquoi il persévère dans cette direction. Pensez-vous vraiment que l’Assemblée nationale ne fera pas ce qu’elle veut ? À quoi tout cela rime-t-il ? Position politicienne, ont avancé certains. Ah oui ? C’est bien plutôt un tel raisonnement qui en est une !

Nous allons dire que nous ne sommes pas d’accord, point barre. Si nous l’avions dit au moment de la discussion de la loi NOTRe, comme l’a rappelé ma collègue, peut-être n’en serions-nous pas là. À l’époque, on avançait l’argument du moindre mal…

M. Pierre-Yves Collombat. … et nous avons voté. Mais, comme dit l’autre, le moindre mal, c’est encore le mal.