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Allons ! À vous entendre, c'est soit le goulag, soit la jungle.
Les hauts fonctionnaires sont plus intelligents chez vous que dans les ministères.
Vous donnez en somme un avis sur un dossier que d'autres ont constitué.
Sur la base du dossier qui vous est fourni.
Il est arrivé à l'Etat, quel que soit le Gouvernement, de se tromper, y compris dans des opérations de cession.
Votre fonction est, en quelque sorte, divinatoire ?
Avez-vous tenté d'estimer si vos estimations se sont, à l'usage, révélées correctes ?
Mais peut-être avez-vous eu la curiosité de vous pencher sur ses travaux, qui vous ont peut-être amenés à constater, parfois, que vous vous étiez trompés ? Comprenez-moi bien. Quand je dis que vous jouez un rôle divinatoire, ce n'est pas une accusation, car on voit mal comment vous pourriez faire autrement. Et je ne mets pas non plus en cause c...
Ce que vous dites ressemble fort à une tautologie. La décision était forcément juste puisqu'on ne savait pas ce qui allait se passer ensuite. Quant au « juste prix » que vous évoquiez, il n'interdit pas de vendre plus cher si l'on estime que l'on pourra trouver un acquéreur.
Le but est tout de même de sauvegarder l'intérêt général. Dire que l'on ne pouvait pas anticiper l'évolution des taux d'intérêt et les choix de gestion revient à dire que vous avez toujours raison. Quelle que soit l'estimation faite au départ, elle était forcément la bonne.
Comment fait-on pour valoriser des fréquences, dans une situation monopolistique ?
C'est un peu comme vendre une charge sous l'Ancien régime.
Les acquéreurs devaient tout de même faire leur petit calcul.
Le marché du gaz et de l'électricité existe-t-il, ou est-ce une fiction à laquelle la CRE est chargé de donner une consistance ? Comment l'avenir, autre que la situation actuelle où l'on jouit des investissements considérables faits à une époque antérieure, est-il pris en compte dans vos décisions ?
J'ai noté qu'EDF faisait partie des opérateurs du gaz, ce qui est amusant puisque, pour établir la concurrence, il fallait séparer les opérateurs. Maintenant, c'est l'inverse ! De fait, la source d'approvisionnement en gaz est extrêmement limitée, puisqu'il faut des pipelines pour le transporter. Ce n'est pas comme la production de voitures. Qu...
C'est une illusion complète ! En matière de production, on aboutira au mieux à un duopole, et sur les réseaux, le monopole demeure.
De quel marché parlez-vous ?
Ouvrir à la concurrence le produit de l'argent public, c'est un peu bizarre. Le marché, dites-vous, n'est pas une fiction selon vous. Il n'est pas encore au point, mais à l'avenir, il sera un bon vieux marché comme celui des automobiles ou des pommes frites.
Avant 2000 il y avait déjà des interconnexions. Ce système n'est-il pas un peu compliqué ?
Une instance est-elle chargée de la prospective en matière d'approvisionnement ?