Pour commencer, nous devons remplacer, au sein du bureau de la délégation, Fabienne Keller, qui a quitté le Sénat pour rejoindre le Parlement européen. Le groupe Les Républicains propose la candidature de Christine Lavarde. Y a-t-il des objections ? Je n'en vois pas. Christine Lavarde est donc désignée vice-présidente de la délégation.
La délégation nomme Christine Lavarde vice-présidente de la délégation en remplacement de Fabienne Keller.
Sur le programme de la rentrée, à partir de la fin septembre, j'évoquerai d'abord le rapport de Ronan Dantec et Jean-Yves Roux sur le climat. Il a connu un vrai succès et avec la canicule des derniers jours, tous les médias s'en sont à nouveau emparés. J'ai demandé au Président du Sénat que soit organisé un débat en séance publique sur ce rapport lors d'une semaine de contrôle. Par ailleurs, les rapporteurs vont organiser fin 2019 début 2020 deux tables rondes de suivi de leur rapport, l'une sur l'adaptation du bâti, l'autre sur l'adaptation aux moindres ressources en eau.
Nous aurons par ailleurs l'actualisation du rapport de Pierre-Yves Collombat sur la crise financière. Son côté révolutionnaire me va bien car tous les jours dans la presse, on nous annonce une prochaine crise, y compris de la part de personnalités qui ont exercé des responsabilités dans la sphère financière. Alerter n'est pas inutile. Il nous en a exposé les grandes lignes le 6 juin dernier. Je lui ai demandé d'achever son travail pour fin octobre et nous solliciterons un débat en séance qui permettra une nouvelle fois de mettre l'hémicycle en émoi.
Sur le rapport Mobilités qui a eu un gros succès l'hiver dernier, j'ai demandé à notre collègue Olivier Jacquin de voir comment actualiser ou approfondir certains aspects de ce rapport.
Pour les nouveaux rapports, nous avions évoqué il y a quelques semaines un sujet prospectif sur l'agriculture et l'alimentation à l'horizon 2050. Centré sur l'idée « se nourrir en 2050 », ce rapport pourrait être confié à Françoise Cartron et Jean-Luc Fichet qui ont manifesté leur intérêt pour ce travail. Si tout le monde est d'accord, il en est ainsi décidé.
Lors de notre travail sur les nouvelles mobilités au service des territoires, nous avions identifié un point sensible, celui des mobilités dans les espaces peu denses. Des solutions émergent mais la grosse question est celle de leur généralisation, dans un contexte de faible disponibilité de l'argent public. Il faudrait travailler à des recensements mais aussi définir les conditions pour que les bonnes solutions puissent émerger.
Les annonces de krach sont effectivement de plus en plus fréquentes et elles reposent sur des raisons objectives dont je vous parlerai. Le deuxième aspect de mon rapport sera politique, il découle des conséquences sociales de la crise. Je développerai donc plus cet aspect des choses et je ne vous cache pas que je ne suis pas optimiste. Les gens votent et il ne se passe rien. J'apprécie la délégation car on peut y évoquer des choses dont personne ne parle, y compris dans une assemblée politique.
J'ajoute qu'est aussi en cours un rapport de Marie Mercier et René-Paul Savary sur le thème « robotisation et emplois de service ». Aucun de nos deux collègues ne peut malheureusement être là ce matin et ils m'ont demandé de les excuser auprès de vous. Ils ont déjà fait un certain nombre d'auditions et achèveront leur rapport à l'automne.
Je reviens un instant sur le travail de suivi du rapport Mobilités. J'insiste sur le caractère nécessairement prospectif de ce travail qui ne doit pas interférer avec le travail de la commission compétente et sur la nécessité d'associer les rapporteurs qui le souhaitent à cette actualisation.
Je vous remercie de votre présence ce matin et de votre participation régulière à nos travaux.