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On peut prendre les chiffres par tous les bouts, mais sans les prendre sur l'ensemble de la programmation avec les chevauchements d'années – j'ai déjà eu ce débat avec Rachid Temal en commission. Si l'on prend le budget annuel de la défense en 2017 et celui qui est proposé pour 2030, on s'aperçoit que celui-ci a doublé.

Cela a suscité de nombreux débats, mais, sur ce point, en effet, nous sommes d’accord. Ensuite, 1, 2 milliard d’euros correspondent à l’une des parts du financement de l’Ukraine – je vous rappelle qu’il en existe trois différentes –, à savoir les prélèvements sur le parc des armées. Ceux-ci donnent lieu à un « recomplètement » par du matériel ...

Pourtant, à lire cet amendement, on voit bien que l'on tourne autour du pot. Je m'en suis expliqué plusieurs fois, je n'y reviens pas. J'en viens donc à l'amendement n° 6, qui me donnera l'occasion de décrire de nouveau les modalités de l'amendement du Gouvernement. Monsieur le rapporteur pour avis, vous essayez de faire en sorte que les deux ...

Avec le recul, bien m’en a pris d’avoir opéré cette distinction, même si je n’y suis pour rien. En effet, les programmations militaires précédentes ont toutes été construites ainsi, mais, pour des raisons que je vous laisse deviner, mesdames, messieurs les sénateurs, le Parlement n’en était jamais informé. Il n’est qu’à voir la loi de programma...

Moi, non ! Au contraire, ils nous permettent de traiter l'inflation et cela se fait en accord avec les industriels. En effet, ces derniers bénéficient trouvent leur intérêt dans cette affaire : les programmes sont d'une masse telle que le report de charges nous permet aussi de déclencher la facture en accord avec les industriels au moment où l...

Bien sûr que si, ou alors cela revient à les compter deux fois – et c’est d’ailleurs bien ce que vous faites.

Si les marges frictionnelles existent, c'est parce que, depuis 1960, on a suffisamment de recul sur les différentes lois de programmation. Je rechigne à prendre cet exemple, parce qu'il est malheureux, mais il peut aider à nous comprendre. C'est un peu le principe du surbooking : au regard de la masse des grands programmes, il y a évide...

Pourquoi affaiblir la programmation en repassant en annuités budgétaires ? C'est la force de la programmation ! C'est comme pour les reports de charges. Dans ces conditions, privons-nous d'un autre outil qui est utile pour le ministère des armées. C'est promis, je ne m'en émouvrai pas dans Le Figaro la prochaine fois, …

M. Sébastien Lecornu, ministre. Non, on ne les compte qu’une seule fois, puisqu’ils sont intégrés dans les 413 milliards d’euros.

Par définition, nous disposons d’ores et déjà d’indications quant aux retards ! Monsieur Retailleau, pour que ce soit plus clair, et puisque vous ne partagez pas ma lecture, je prendrai le problème dans l’autre sens. Le tableau capacitaire prévoit déjà 413 milliards d’euros. La commission a ajouté 1 milliard d’euros pour l’entraînement et 200...

… mais j'expliquerai ce qu'il en est. Sur le fond, je le répète, on est en train de s'en prendre à des outils qui sont bons pour le ministère des armées. M. Retailleau a raison de dire que l'alinéa 1er de l'article 3 – prima inter pares... – n'a pas été modifié, puisque le montant s'élève à 413, 3 milliards d'euros. Pour autant, mesdame...

Nous arrivons au moment de vérité. Si vous conservez l’enveloppe à 413 milliards d’euros avec plus de maintien en condition opérationnelle (MCO), plus de moyens capacitaires et plus d’entraînements, cela signifie qu’il faudra accepter des renoncements.

Monsieur Todeschini, vouloir des montants en euros constants, plutôt qu'en euros courants, est très contradictoire avec les propos que vous avez tenus sur l'inflation lors de la discussion générale. Alors que vous émettez une crainte sur nos hypothèses en matière d'inflation, en demandant ce basculement en euros constants, vous écartez toute fo...

Pourtant, si l’enveloppe que vous avez prévue est bien de 416, 2 milliards d’euros – pour ma part, je pense qu’elle s’élève à 420 milliards d’euros, mais, si vous ne partagez pas ma lecture, je suis prêt à l’abandonner l’espace d’un instant

Il n’y a pas d’argent magique, comme dirait quelqu’un que je connais bien et qui m’a nommé.

… je rappelle que, jadis – vous savez d'où je viens –, c'est en basculant d'euros courants en euros constants que le budget global des armées a été diminué, grignoté par l'inflation. Christian Cambon a raison d'émettre un avis défavorable sur cet amendement. Son adoption viendrait en effet caper l'ensemble des efforts consentis en ignorant tot...

Mon état d’esprit n’est pas à la polémique, je le dis sincèrement. J’insiste seulement sur le fait qu’il est compliqué de ne pas s’accorder techniquement sur la lecture des chiffres, qui plus est quand il s’agit d’une programmation militaire.

Les marges frictionnelles existaient déjà quand Alain Richard était ministre de la défense, quand Jean-Pierre Raffarin était Premier ministre ou, plus tard, président de la commission des affaires étrangères du Sénat, quand Gérard Longuet, qui est membre du groupe Les Républicains, était ministre de la défense et des anciens combattants. La mét...