Les amendements de Serge Dassault pour ce dossier

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Monsieur le ministre, dans la situation financière critique où nous sommes – la croissance est loin d’être assurée et les prévisions de recettes budgétaires sont très optimistes –, vous augmentez les impôts pour financer des dépenses nouvelles qui ne sont pas nécessaires, à seule fin de satisfaire vos électeurs. De plus, en augmentant les dépe...

Cela grève nos coûts de production, car on ne travaille pas assez : c’est en France que l’on travaille le moins ! Il est d’ailleurs anormal que le rapport Gallois n’en tienne aucun compte. En relevant l’ISF et la taxation des plus-values, vous découragez les créateurs d’entreprise et les investisseurs, qui préfèrent partir plutôt que perdre le...

Pour réduire les dépenses, il faut commencer par ne pas les augmenter ! Vouloir couvrir les dépenses nouvelles en accroissant les impôts est une lourde erreur, qui ne peut que concourir à aggraver le chômage. Il aurait été tellement plus facile de ne pas embaucher 60 000 nouveaux fonctionnaires, que vous devrez payer pendant soixante ans, retr...

Vous maintenez des dépenses fiscales liées aux aides à l’emploi à hauteur de 10 milliards d’euros et vous octroyez 3 milliards d’euros d’exonérations ciblées.

L’urgence absolue est d’éviter une dégradation de notre notation et une augmentation des taux d’intérêt appliqués à notre dette souveraine. Il faut tout faire, dans un esprit de solidarité nationale, pour que cela n’arrive pas.

Surtout, il faut atteindre l’objectif de 3 % de déficit en 2013. Monsieur le ministre, avez-vous conscience du risque que nous courons ? Renoncerez-vous un jour à vos mesures idéologiques, comme les 35 heures et l’ISF, …

… pour en adopter d’autres, plus réalistes, qui seules permettraient le redressement de la France, dans une perspective d’union nationale si nécessaire ?

Les taux d’intérêt sont bas, certes, mais il ne faut pas croire au père Noël : ils vont malheureusement augmenter, parce que vous ne tiendrez pas l’objectif de 3 % de déficit en 2013.

En effet, vous n’aurez pas les recettes nécessaires, tandis que vous devrez supporter des dépenses supplémentaires. Donnons-nous rendez-vous dans quelques mois pour en reparler. Ce que je vous dis, c’est pour le bien de la France ! Nous sommes prêts à travailler avec vous pour son avenir ! §

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, nous cherchons ici les moyens de développer nos activités industrielles et de retrouver la croissance. Pour y parvenir, il faut, c’est selon moi impératif, que certaines conditions soient remplies. Je vous les livre. Nos coûts de production sont trop élevés. Produire en F...

M. Serge Dassault. … sans parler des multiples congés de toutes sortes qui sont accordés aux salariés.

Pour pouvoir produire en France, il faudrait aussi réduire les charges sur salaires, comme l’a proposé M. Arthuis, qui sont les plus élevées au monde – 100 % du salaire net –, car elles financent la sécurité sociale, l’indemnisation du chômage et les retraites, de façon d’ailleurs insuffisante. Il faudrait faire payer ces charges autrement, sur...

M. Serge Dassault. … seule façon de réduire les coûts de production face aux concurrences chinoise, indienne, roumaine et autres ; continuer à réduire la valeur de l’euro face au dollar, voire dévaluer l’euro, ce qui profiterait à tous les pays européens pour exporter en zone dollar, et surtout ne pas revenir à un euro fort.

Il faudrait enfin remotiver les chefs d’entreprise en supprimant l’impôt de solidarité sur la fortune, responsable du départ pour l’étranger – Belgique, Angleterre, Suisse – de milliers de Français qui n’investissent plus en France. La perte pour nos activités économiques est équivalente aux dégâts provoqués par l’abrogation de l’Édit de Nantes...

Madame la secrétaire d’État, sans la réalisation de ces propositions, tous les autres moyens seraient insuffisants.