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Trop de gouvernements, de gauche comme de droite, ont pris, depuis plus de trente ans, des décisions et des habitudes qui pèsent aujourd’hui lourdement sur notre avenir. Elles entravent notre développement économique et compromettent le maintien et la création d’emplois. Rares sont les gouvernements qui ont osé autant réformer jusqu’à l’électi...
M. le président. Il faut qu’il continue et qu’il aille jusqu’au bout, même si cela ne plaît pas à tout le monde !
Aujourd’hui, partout dans le monde, de nombreux pays, qui se sont aujourd'hui libérés de leurs entraves administratives et fiscales, ont un développement fabuleux pendant que nous faisons du surplace. Le plus extraordinaire est que ce sont les anciens pays communistes qui aujourd’hui réussissent le mieux, et qui ont le taux de croissance le pl...
Nous devons aussi y parvenir pour pouvoir retrouver notre croissance.
M. le président. La plupart des pays, qui sont nos concurrents, travaillent plus que nous et fabriquent des produits moins chers que chez nous, car ils ont moins de charges et moins de contraintes dans tous les domaines.
Notre commerce extérieur est dramatiquement déséquilibré et cela ne s’arrange pas.
M. le président. Notre croissance est faible parce que nous n’exportons plus assez de produits fabriqués en France et que nous les faisons de plus en plus réaliser à l’étranger, car nous sommes de moins en moins compétitifs. Cela s’explique en particulier par le fait que les cotisations de sécurité sociale pèsent trop lourdement sur nos salaires.
La sécurité sociale devrait être financée autrement que par les salariés. Il existe d’autres possibilités. On pourrait, par exemple, mettre en place un coefficient lié au chiffre d’affaires, diminué de la masse salariale.
Les importations et les délocalisations participeraient ainsi au financement de notre sécurité sociale. J’ai maintes fois proposé ce système, sans succès. Peut-être le comprendra-t-on un jour ? Il y a des objections à tout, mais le pire serait de ne rien faire. Il faut bien se rendre compte que la France est un pays difficile à réformer, trop ...
Or rien ne doit être acquis…
… si on ne peut plus le financer. Il est certes très agréable de moins travailler, mais il faut savoir qu’un jour on risque de ne plus travailler du tout ! Toutes ces aides, mes chers collègues, obligent l’État à emprunter de plus en plus pour des dépenses de fonctionnement, ce qui est une hérésie financière. Les dépenses de fonctionnement ne ...
M. le président. Tout cela ne facilite pas le travail de notre président, Nicolas Sarkozy, que nous devrions tous soutenir dans ses efforts de réforme, dans l’intérêt de la France et de tous les Français.
J’aimerais également évoquer les entreprises, la formation professionnelle et la sécurité.
Ainsi, qui a conscience que toute entreprise ne peut vivre que grâce à ses clients ? Si les clients disparaissent parce qu’ils sont mécontents des produits ou des services qui leur sont offerts, c’est la fin de l’entreprise.
mais une véritable participation, pas mégotée. C’est pour cela que la règle des trois tiers que je propose, et que j’applique avec succès depuis plus de trente ans dans les usines Dassault Aviation, est si importante. L’égalité des sommes versées comme dividendes aux actionnaires et celles qui sont versées pour la participation aux salariés es...
Comme chef d’entreprise, j’ai appliqué cette mesure. Comme citoyen, je la réclame. Et comme parlementaire, je n’aurai de cesse de la recommander. De plus, la participation représentant le tiers des bénéfices après impôts permet, seule, une augmentation réelle du pouvoir d’achat, car elle ne grève pas le coût de production. Lorsque les entrepr...
Je voudrais enfin que la majorité pénale s’applique dès seize ans, …
… car trop de délinquants mineurs jouissent d’une totale impunité, dont ils profitent largement. Je terminerai en évoquant une question fondamentale qui empoisonne notre vie politique.
M. le président. Pourquoi la France – et vous en êtes l’illustration – est-elle toujours divisée entre la droite et la gauche ?
Cela avait peut-être un sens lorsque des gouvernements de droite privilégiaient l’économie plutôt que le social ou des gouvernements de gauche le social plutôt que l’économie. Mais, aujourd’hui, on voit bien que l’un n’existe pas sans l’autre et que le social et l’économie sont étroitement liés.