Interventions sur "élève"

1639 interventions trouvées.

Photo de Stéphane DemillyStéphane Demilly :

... millions de personnes. C’est la cinquième langue la plus parlée dans le monde et la langue officielle des jeux Olympiques, avec l’anglais, depuis 1896. Voilà pour le « Cocorico ! »… Mais – car il y a un « mais » –, comme dit le dicton, le cordonnier n’est pas forcément le mieux chaussé… En témoigne une étude du ministère de l’éducation nationale publiée en juin dernier, qui montre que 10 % des élèves du secondaire sont en grande difficulté dans le domaine de la lecture du français. Parmi eux, la moitié est en situation d’illettrisme ! Compte tenu des difficultés d’insertion que de telles lacunes entraînent pour les 2, 5 millions de Français touchés, selon l’Insee, par l’illettrisme, ces statistiques sont très préoccupantes. Rédiger un chèque, lire un mode d’emploi, naviguer sur internet, re...

Photo de Laurence RossignolLaurence Rossignol :

...une approche globale soit retenue. Avec plusieurs collègues de mon groupe, j’avais déposé différents amendements concernant l’allocation de soutien familial et la prise en compte, dans les prestations compensatoires ou les pensions alimentaires, de la contribution en industrie au mariage, c’est-à-dire du fait que lorsque les femmes ont terminé leur journée de travail, elles lavent les chemises et élèvent les enfants, ce qui n’est pas systématiquement comptabilisé dans le calcul des prestations ou des pensions.

Photo de Françoise GatelFrançoise Gatel :

...es de simplification de l’action publique locale, dite loi 3DS. Enjeu majeur d’égalité, la médecine scolaire permet de pallier la précarité des familles, de détecter des fragilités, y compris sociales, d’accompagner vers les soins et de contribuer à la surveillance épidémiologique. Elle contribue également au confort des équipes éducatives, qui doivent trouver des relais face aux difficultés des élèves. Depuis sa création, ce service a changé de tutelle plusieurs fois, y compris pour devenir un service municipal – c’est d’ailleurs encore parfois le cas. Il relève aujourd’hui d’au moins cinq codes. Nous avons un peu perdu de vue le service de médecine scolaire, puisqu’il n’est plus que très partiellement assuré. Je veux en cet instant dire mon total soutien, mon respect et ma gratitude aux pe...

Photo de François BonhommeFrançois Bonhomme :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, comme vous le savez, la médecine scolaire, qui vise à assurer la promotion de la santé des élèves au cours de leur scolarité et qui relève aujourd’hui du ministère de l’éducation nationale, est confrontée à des difficultés préoccupantes de mise en œuvre depuis plusieurs années. La marque la plus criante de ces difficultés réside sans aucun doute dans le très faible nombre d’enfants de 6 ans qui bénéficient de la visite médicale obligatoire normalement prévue à cet âge. Nous avons tous, ou l...

Photo de Olivier BITZOlivier BITZ :

... % de postes vacants. Concrètement, une grande partie des missions aujourd’hui dévolues à la médecine scolaire ne sont pas remplies, et cela malgré l’engagement, d’autant plus méritoire, des personnels de santé scolaire. Je tiens à mon tour à leur exprimer mon total soutien. Pour eux, il est extrêmement difficile de travailler avec des moyens aussi réduits. Ainsi, aujourd’hui, moins de 20 % des élèves de sixième bénéficient des visites médicales, pourtant obligatoires, prévues par la loi. Dans trente-quatre départements, ce taux chute à moins de 10 %. Or les missions de la médecine scolaire sont absolument essentielles pour les élèves, notamment les plus fragiles d’entre eux. C’est une médecine de prévention qui permet de réaliser des dépistages indispensables pour la prise en charge, de man...

Photo de Olivier BITZOlivier BITZ :

...es de PMI et de polyvalence de secteur. Cela se passe-t-il moins bien qu’ailleurs ? Non, plutôt mieux ! Les conseils départementaux savent mobiliser des partenariats en matière de santé. C’est pourquoi la mutualisation des ressources professionnelles et la polyvalence peuvent améliorer l’organisation des missions de médecine scolaire et, in fine, garantir une meilleure prise en charge des élèves.

Photo de Max BrissonMax Brisson :

...er de véritables services de santé de l’enfant et de réunir les moyens et les missions de la PMI avec ceux de la santé scolaire. Or qui mieux que les collectivités chargées de la protection maternelle et infantile, qui mieux que les conseils départementaux, peuvent être les acteurs de ces synergies ? Finalement, ce transfert expérimental pourrait être une formidable chance pour garantir à chaque élève un accès à un suivi médical à la hauteur de ses besoins sur tous les territoires. Aussi, madame la ministre, faites un effort. Comprenez que les départements seraient les mieux à même d’apporter la réponse à l’effondrement de la médecine scolaire que vous avez dénoncé.

Photo de Joshua HOCHARTJoshua HOCHART :

...ilité de mener leur propre politique, en orientant le budget selon leurs priorités, mais aussi selon leur propre vision de la médecine scolaire, alors que les inégalités territoriales sont grandissantes et que les écuries politiques orientent leur politique, parfois, pour satisfaire leur dogmatisme. Je tiens à rappeler que, en 2021, on comptait en France 900 médecins scolaires pour 12 millions d’élèves, répartis de façon inégale sur le territoire. Cela revient à un médecin pour 13 000 élèves, bien loin du ratio d’un pour 5 000 qui est préconisé. Par ailleurs, on dénombre 7 700 infirmières scolaires pour 12 millions d’élèves et étudiants. Ce chiffre est loin d’être suffisant pour assurer les 18 millions de consultations effectuées chaque année dans les établissements scolaires, selon les chiff...

Photo de Laure DarcosLaure Darcos :

... le Sénat de la proposition de résolution invitant le Gouvernement à ériger la santé mentale des jeunes en grande cause nationale, j’avais rappelé combien notre jeunesse était fragile. La dégradation de l’état de santé psychique des jeunes est une réalité incontestable. Pour détecter les troubles susceptibles de les affecter, le rôle de l’école est fondamental. J’ajoute que, pour certains de nos élèves, la médecine scolaire constitue parfois la seule voie d’accès à un suivi de santé. Ce suivi sanitaire est essentiel, car il s’accompagne de missions de prévention et d’éducation à la santé. Or ce service public est en très grande difficulté. Le nombre de médecins scolaires a diminué de 20 % en dix ans, avec pour conséquence de réelles inégalités d’accès selon les territoires. Comment assurer c...

Photo de Jean-Michel ArnaudJean-Michel Arnaud :

...la commission des lois, François Bonhomme, pour la qualité du travail qu’ils ont réalisé. Originellement confiée à l’échelon local, la gestion de la médecine scolaire s’est progressivement centralisée avec l’avènement de l’État providence au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Chargée d’une mission d’hygiène publique, puis de santé publique, la médecine scolaire assure un suivi médical de nos élèves et la mise en place d’actions de prévention au sein de nos établissements scolaires. Elle est aujourd’hui pleinement du ressort du ministère de l’éducation nationale. Or force est de constater que la situation est défaillante – c’est un doux euphémisme – dans de nombreux territoires. Dans une majorité d’académies, les postes de médecins scolaires non pourvus sont monnaie courante. En France, s...

Photo de Guy BenarrocheGuy Benarroche :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, le parcours de nos enfants au sein de l’éducation nationale est parfois bien chaotique : bâtiments délabrés, recrutements en berne, promesses non tenues de placer un professeur en face de chaque élève ou encore déséquilibre grandissant entre le public et le privé. L’un des sujets sur lesquels le système est de plus en plus défaillant est celui de la médecine scolaire. Les difficultés sont d’abord celles qui touchent la médecine : la raréfaction des médecins pèse aussi, cela a été dit et répété, sur l’organisation de la médecine scolaire. Notre rapporteur rappelait que 45 % des postes étaient ...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, face à l’indigence de la médecine scolaire dans notre pays, il pourrait être tentant de confier à un autre acteur la tâche que l’État ne parvient pas à remplir d’une manière satisfaisante. La Cour des comptes indiquait en avril 2020 que la France comptait, en 2018, un médecin scolaire pour plus de 12 000 élèves, quand l’OMS recommande un ratio d’un pour 5 000. Et ces chiffres ne sont qu’une moyenne : la Nouvelle-Calédonie ne comptait qu’un seul médecin scolaire pour 47 000 élèves, la Seine-Saint-Denis, 29 médecins scolaires pour près de 340 000 élèves, et mon département de la Seine-Maritime une trentaine de médecins scolaires pour plus de 200 000 élèves. Cette lourde carence a des implications direct...

Photo de Hervé REYNAUDHervé REYNAUD :

...oche. Cependant, lorsque l’on évoque des transferts de compétences, il faut rester attentif. Le transfert d’un secteur déjà sous-doté ne laisse pas d’inquiéter les plus sceptiques, la plupart des départements rencontrant déjà des difficultés financières et fonctionnelles. Par ailleurs, la question de la continuité de la médecine scolaire avec les lycées se pose, à un moment où de plus en plus d’élèves de tout âge connaissent des difficultés psychologiques et mentales. N’oublions pas aussi la question du suivi et de l’accompagnement des enfants porteurs d’un handicap. En outre, s’agissant des statuts, ce transfert nécessiterait probablement l’intégration de personnels relevant actuellement de l’éducation nationale dans la fonction publique territoriale. Cependant, toutes ces difficultés sont...

Photo de Loïc HervéLoïc Hervé :

...’organisation des championnats du monde de cyclisme sur route en Haute-Savoie en 2027, la violence des propos de M. Michel Callot, président de la Fédération française de cyclisme, et de M. David Lappartient, président de l’Union cycliste internationale, à l’égard des parlementaires opposés au vélodrome surprend, surtout lorsque l’on sait que les seuls droits d’organisation de cette compétition s’élèvent à 18 millions de francs suisses. Le montant de l’indemnisation de la construction du vélodrome abandonné est également une question en suspens, les chiffres restant inconnus. Madame la secrétaire d’État, au mois de décembre 2022, votre collègue ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques répondait à ma question écrite en précisant que le préfet de Haute-Savoie était chargé « d...

Photo de Rémy PointereauRémy Pointereau :

...ées par le recteur ou le directeur académique des services de l’éducation nationale (Dasen). Toutefois, je suis conscient que ces derniers ne font qu’appliquer une politique dont ils ne sont pas les instigateurs, une politique, je le regrette profondément, dictée par une logique comptable pure et dure. Cette logique comptable pèse lourdement sur nos maires, sur nos enseignants, sur les parents d’élèves et, inévitablement, sur nos enfants, réduisant nos écoles, nos classes à de simples statistiques : nombre d’élèves, taux d’encadrement, ratios, etc. De tels indicateurs ignorent les efforts de nos municipalités et de nos instituteurs pour assurer un enseignement de qualité. Madame la ministre, je sais que Mme Belloubet a reçu des parlementaires du Cher de votre majorité pour discuter de ce suje...

Photo de Rémy PointereauRémy Pointereau :

Il est vrai, madame la ministre, que les enfants ruraux sont déjà pénalisés, du fait, notamment, d’un manque d’accès aux soins et d’un manque de mobilité. Nous sommes dans une spirale infernale, finalement : moins il y a de services publics, moins il y a d’attractivité, donc moins il y a d’élèves et moins il y a d’écoles. Il faudrait, au contraire, nous engager dans une spirale vertueuse : pour améliorer l’attractivité dans le département du Cher, instaurons un moratoire, en faveur de nos jeunes, sur les fermetures de classes.

Photo de Jean HingrayJean Hingray :

M. le maire et son équipe municipale ont différents projets : revitalisation du centre-bourg ; création d’une zone pavillonnaire avec une quinzaine de maisons ; accueil d’une gendarmerie avec plusieurs familles ; création d’une maison d’assistants maternels (MAM) ; pour l’école, rénovation énergétique du bâtiment et création d’une bibliothèque. Les effectifs de l’école sont constants : 102 élèves l’année dernière, 100 cette année. Pourtant, M. le maire se retrouve au cœur d’un tourbillon, puisque la direction académique des services de l’éducation nationale (Dasen) lui a annoncé la fermeture d’une classe. Or M. le Premier ministre, lorsqu’il était encore ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, avait promis qu’il y aurait plus de concertation avec les élus en général, avec l...

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

Madame la ministre, les dispositifs d’éducation à l’image, créés à la charnière des années 1980-1990, se sont installés dans le paysage éducatif. Chaque année, ils permettent à près de deux millions d’élèves et d’apprentis de découvrir le cinéma et de vivre une expérience artistique dans le cadre d’un projet de classe. Cependant, la rentrée 2023-2024 a marqué un tournant, à la suite de deux mesures dont les effets de bord n’ont pas été anticipés. D’une part, le ministère de l’éducation nationale a décidé de reporter la formation continue des professeurs hors du temps scolaire, ce qui a réduit leur...

Photo de Rémi CardonRémi Cardon :

...ssue de la réunion du conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) de la Somme, qui fait partie de l’académie d’Amiens, des classes et des écoles ont été sacrifiées : 47 classes fermeront ; à Noyelles-sur-Mer, c’est l’école qui n’ouvrira pas ses portes à la rentrée prochaine. Si la mobilisation sans faille des élus, des syndicats, des directrices et des directeurs d’école, des parents d’élèves a permis de limiter la casse, je ne puis que déplorer la gestion comptable du ministère. Chaque année, le Gouvernement fait de l’école une variable d’ajustement, pour réaliser toujours plus d’économies au détriment de nos enfants. Dans mon département, les difficultés sont encore plus présentes qu’ailleurs, et nous peinons à réduire l’écart avec le reste du pays, qu’il s’agisse des résultats a...

Photo de Stéphane SautarelStéphane Sautarel :

...nancière aux communes rurales, afin que celles-ci mettent en place la cantine à un euro pour les familles dont le quotient familial est inférieur ou égal à 1 000 euros. L’État apporte alors une aide de 3 euros aux communes éligibles pendant trois ans. Les bénéfices de ce dispositif ne sont pas négligeables. Au-delà de l’aide financière, la tarification sociale des cantines permet d’apprendre aux élèves de bonnes habitudes alimentaires et d’utiliser des produits via un circuit court. Depuis le 1er janvier 2024, une bonification d’un euro est mise en œuvre pour les communes dont les cantines respectent les engagements de la loi Égalim (loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous). Cela ren...