Interventions sur "élève"

1639 interventions trouvées.

Photo de Isabelle BriquetIsabelle Briquet :

...ute-Vienne – subit une véritable saignée dans le premier degré : dix-huit suppressions de postes, vingt-neuf fermetures de classes et aucune création de poste dans la brigade de remplacement déjà exsangue. On va sûrement m'opposer la baisse des effectifs et la baisse démographique... Mais les chiffres ne peuvent pas tout expliquer ! Dans mon département, par exemple, le nombre de professeurs par élèves est inférieur à la moyenne nationale et à la moyenne académique. Ce chiffre-là, les services du ministère de l'éducation nationale n'en parlent pas. En Haute-Vienne, comme dans de nombreux autres départements, la carte scolaire est vécue chaque année comme un couperet. Sur le fond comme sur la forme, elle suscite toujours plus de critiques. Si l'éduction nationale est vraiment une priorité, il ...

Photo de Cathy Apourceau-PolyCathy Apourceau-Poly :

À la rentrée 2024, le Pas-de-Calais perdra 57 postes d'enseignants en primaire et maternelle. Il devait en perdre 89, mais la mobilisation des élus, des parents d'élèves et des enseignants a fait reculer le Gouvernement. Une véritable hémorragie est en cours, puisque près de 300 classes ont été supprimées en trois ans dans ce département. Le Gouvernement s'appuie sur une baisse démographique de 2 500 élèves, soit deux élèves de moins seulement par classe en moyenne. Pourtant, après la fermeture de 330 écoles, après plusieurs jours de cours à distance pour cert...

Photo de Cathy Apourceau-PolyCathy Apourceau-Poly :

Madame la secrétaire d'État, vous me parlez de règles de calcul, je vous parle d'êtres humains et d'enfants en grande difficulté scolaire. Je vous parle d'élèves qui ont subi les inondations dans le Pas-de-Calais et qui, une fois de plus, ont dû suivre des cours à distance. Nous ne sommes pas sur le même registre. Je regrette que, lorsque nous vous posons des questions, vous n'y répondiez pas, mais passiez votre temps à défendre votre politique.

Photo de Michel MASSETMichel MASSET :

Madame la ministre, le Gouvernement a fixé l'objectif d'un million d'apprentis pour 2027. Après des hausses historiques, le nombre d'élèves en apprentissage a atteint ce seuil à la fin de l'année 2023, notamment grâce aux avancées permises par la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Ces nouvelles dispositions législatives ont toutefois particulièrement favorisé l'émergence des diplômes du supérieur dans l'apprentissage, ces derniers représentant désormais 60 % des effectifs. Pour ces diplôme...

Photo de Thani Mohamed SoilihiThani Mohamed Soilihi :

...eptembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie a instauré un régime dérogatoire d'acquisition de la nationalité à Mayotte. Ainsi, pour un enfant né à Mayotte, il est désormais exigé que l'un de ses parents ait, au jour de la naissance, été présent de manière régulière sur le territoire national depuis plus de trois mois. À l'heure où des voix s'élèvent pour durcir ce dispositif, il est impératif d'en connaître au préalable l'efficacité cinq années plus tard. Un bilan de la mise en œuvre des dispositions relatives aux conditions d'acquisition de la nationalité française à raison de la naissance et de la résidence en France des enfants nés à Mayotte de parents étrangers est-il prévu ? En outre, dans son avis du 5 juin 2018 sur la proposition ...

Photo de Laurence RossignolLaurence Rossignol, en remplacement de M. Mickaël Vallet :

supplée mon collègue Mickaël Vallet, sénateur de Charente-Maritime, qui a dû bouleverser son agenda pour retourner plus rapidement dans son département. Le 16 juin dernier, un séisme d'ampleur historique a frappé la Charente-Maritime et les Deux-Sèvres. Le nombre de communes reconnues en état de catastrophe naturelle s'élève désormais à vingt. Tout le monde reconnaît l'efficacité des services de l'État et de l'ensemble des services de secours au moment du séisme comme dans les jours qui ont suivi. Néanmoins, des problèmes aigus restent à régler neuf mois plus tard. Un trop grand nombre de sinistrés demeurent dans une situation de grande précarité et, surtout, d'inquiétude. Ils ont pu exprimer leur désarroi au Premi...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Madame la ministre, le 28 février dernier, un proviseur du lycée Maurice-Ravel, à Paris, a demandé à plusieurs élèves de retirer leur voile. L'une d'elles, qui est depuis revenue sur ses dires, l'a accusé de s'en être pris physiquement à elle. Une mécanique infernale s'est alors lancée : l'altercation a été relayée et déformée sur les réseaux sociaux. Le proviseur, aujourd'hui menacé de mort, a été placé sous protection fonctionnelle. L'un de ses collègues résume ainsi la situation : « C'est une histoire trist...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Madame la ministre, le 28 février dernier, un proviseur du lycée Maurice-Ravel, à Paris, a demandé à plusieurs élèves de retirer leur voile. L'une d'elles, qui est depuis revenue sur ses dires, l'a accusé de s'en être pris physiquement à elle. Une mécanique infernale s'est alors lancée : l'altercation a été relayée et déformée sur les réseaux sociaux. Le proviseur, aujourd'hui menacé de mort, a été placé sous protection fonctionnelle. L'un de ses collègues résume ainsi la situation : « C'est une histoire trist...

Photo de Agnès EVRENAgnès EVREN :

...r aveuglement, angélisme ou négligence, nous payons déjà le prix de nos lâchetés. Ils nous rappellent les meurtres tragiques de Samuel Paty et de Dominique Bernard. Certains élus de La France insoumise partagent de fausses informations et remettent même en cause la parole du proviseur. Il est inadmissible de mettre sur le même plan la parole d'un enseignant victime de menaces de mort et celle d'élèves qui ne respectent pas la loi.

Photo de Agnès EVRENAgnès EVREN :

...r aveuglement, angélisme ou négligence, nous payons déjà le prix de nos lâchetés. Ils nous rappellent les meurtres tragiques de Samuel Paty et de Dominique Bernard. Certains élus de La France insoumise partagent de fausses informations et remettent même en cause la parole du proviseur. Il est inadmissible de mettre sur le même plan la parole d'un enseignant victime de menaces de mort et celle d'élèves qui ne respectent pas la loi.

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias, pour le groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste –  :

...haque filière à gérer, par un numerus clausus, les candidatures excédant sa capacité d'accueil. Six ans après la promulgation de la loi, il convient de nous demander si ces objectifs très ambitieux ont été satisfaits. Plus qu'un débat technique sur le fonctionnement de Parcoursup, notre groupe a considéré qu'il serait intéressant d'évaluer collectivement les conséquences globales pour les élèves des réformes conjuguées du lycée et de l'accès à l'enseignement supérieur. Lors de l'examen du projet de loi relatif à l'orientation et à la réussite des étudiants, nombreux étaient les sénateurs qui avaient dénoncé l'erreur de méthode consistant à réformer l'accès à l'enseignement supérieur avant de modifier substantiellement les modalités de l'examen en classe de terminale. Depuis lors, les d...

Photo de Maryse CarrèreMaryse Carrère :

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, entre les mois de décembre et de juillet, un élève de terminale compose avec un agenda très chargé. En plus des devoirs de fin de semestre, des épreuves anticipées du baccalauréat et du grand oral, nos lycéens sont confrontés aux échéances de Parcoursup : il y a tout d'abord l'inscription, la création du dossier et la formulation des vœux, puis l'arrivée des réponses, les choix et, enfin, la phase d'admission. Pour les lycéens, ce parcours du co...

Photo de Martin LévrierMartin Lévrier :

...rage au sort ? Avec ce nouveau dispositif, les démarches permettant à chacune et chacun de formuler et de suivre ses vœux sont devenues beaucoup plus claires. Car il ne faut pas l'oublier, Parcoursup est avant toute chose un outil qui a permis de donner de la visibilité à un ensemble de formations sur un seul et même site. La plateforme est également apparue comme une petite révolution pour les élèves : elle leur a donné une liberté totale dans la formulation de leurs vœux sans avoir à les hiérarchiser – nous savons combien cela leur est cher. Cette évolution a permis de lutter contre l'autocensure dont on mesure à quel point elle peut être forte lorsque l'entourage familial n'est pas sensibilisé au monde de l'enseignement supérieur. Et parce j'imagine que les sujets de l'accompagnement à l'...

Photo de Yan ChantrelYan Chantrel :

...mpagnement dont bénéficient les lycéens face à la masse d'informations présentes sur la plateforme pour détailler les plus de 20 000 formations qui y sont proposées. En effet, parmi les lycées, il existe des divergences importantes selon les filières. Ainsi, les lycées professionnels mobilisent moins de ressources que les lycées d'enseignement général et technologique pour l'orientation de leurs élèves. Malgré leur engagement, les enseignants sont eux-mêmes mis en difficulté par l'institution, du fait de leur manque de formation en matière d'orientation. En 2020, la Cour des comptes indiquait, dans l'un de ses rapports, que 85 % des professeurs principaux déclaraient n'avoir reçu aucune formation spécifique pour remplir cette mission. Parallèlement, les anciens conseillers d'orientation, qui...

Photo de Yan ChantrelYan Chantrel :

Madame la ministre, j'entends votre réponse, mais les améliorations auxquelles vous faites référence sont insuffisantes. Les moyens supplémentaires pour l'orientation que j'appelle de mes vœux sont des moyens humains pour accompagner concrètement les élèves. Il est du reste évident que les élèves du lycée Stanislas sont beaucoup mieux accompagnés que les élèves des établissements de Seine-Saint-Denis, département où je suis né.

Photo de Max BrissonMax Brisson :

...s efforts consentis, prédominent dans le débat public une anxiété croissante et le sentiment d'un manque de clarté, d'équité et de transparence. Nous devons également nous demander pourquoi cet outil, présenté comme « une procédure simple, juste et transparente » par Frédérique Vidal et Jean-Michel Blanquer, s'assimile désormais de plus en plus à la matérialisation d'un cauchemar annuel pour les élèves et leurs familles. Complexité technique de la plateforme, absence d'examen des lettres de motivation, opacité totale des critères de sélection… Les maux sont connus de tous et leurs conséquences sont de plus en plus préoccupantes. Voilà en effet six ans que les étudiants cherchent des stratégies pour déjouer le plus habilement possible le dispositif, source d'angoisses et d'inquiétudes. Voilà...

Photo de Laure DarcosLaure Darcos :

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, à huit jours de la clôture des inscriptions sur la plateforme Parcoursup, débattre de l'équité et de la transparence de cette procédure d'admission dans l'enseignement supérieur prend tout son sens. Force est de constater que, depuis sa création en 2018, Parcoursup n'a jamais suscité la pleine et entière confiance des élèves et de leurs parents : ce dispositif fait l'objet de critiques récurrentes portant notamment sur l'opacité des modalités de classement et sur un certain manque d'équité. Or, sans confiance, il ne peut y avoir d'adhésion. Toutefois, cette défiance repose en partie sur des appréciations infondées. Contrairement à ce que renvoie l'imaginaire collectif, Parcoursup n'examine pas les candidatures des ...

Photo de Sonia de La ProvôtéSonia de La Provôté :

...ergonomie ; ses contenus ont été améliorés tant d'un point de vue qualitatif que quantitatif ; enfin, le calendrier du processus a été révisé pour inclure la réforme du baccalauréat et réduire les délais d'attente. L'offre de formation s'est élargie : Parcoursup regroupe à l'heure actuelle 21 000 formations, dont 7 500 pour le seul apprentissage. Pour autant, selon une récente enquête, 83 % des élèves continueraient de trouver le passage sur Parcoursup extrêmement stressant. Il est reproché au dispositif, entre autres, de manquer de transparence et d'équité. J'aborderai la question de l'équité à travers trois sujets. Le premier concerne les élèves boursiers. Pour faciliter l'accès à l'enseignement supérieur des élèves des catégories sociales les moins favorisées, la loi relative à l'orienta...

Photo de Mathilde OLLIVIERMathilde OLLIVIER :

... sorte à la jeunesse de confier son avenir à un site plus opaque que jamais. La compréhension et la transparence des algorithmes sont essentielles pour comprendre et faire confiance à un tel instrument, par lequel des décisions déterminantes pour la vie des jeunes sont prises. La modification du calendrier et la centralisation des demandes n'ont absolument pas diminué le stress et l'angoisse des élèves. À l'heure actuelle, 83 % des usagers de la plateforme la trouvent stressante. Par ailleurs, Mme Belloubet, nouvelle ministre de l'éducation nationale, dit tout faire pour mettre en place un système contribuant à réduire les inégalités sociales. Cette lucidité doit se traduire en actes. Parcoursup est à l'image d'une politique et d'un système toujours plus sélectifs et méritocratiques, qui per...

Photo de David ROSDavid ROS :

...lateforme l'an prochain. Permettez-moi, à ce titre, de vous faire part de quelques orientations possibles. Tout d'abord, le créneau dans lequel le numéro vert est joignable pourrait ne pas se limiter à la plage horaire dix heures-seize heures, du lundi au vendredi. Ensuite, vous pourriez envisager, avec votre collègue ministre de l'éducation nationale, de renforcer en amont l'accompagnement des élèves par les enseignants du lycée et de l'enseignement supérieur, mais aussi de réintroduire l'indicateur visuel vert-orange-rouge – présent dans APB –, qui offre une idée du caractère sélectif de la formation objet du vœu formulé. Enfin, pourquoi ne pas utiliser en amont de la phase officielle un simulateur reposant sur l'intelligence artificielle ? Il permettrait, à partir des données statistiques...