Interventions sur "élève"

1639 interventions trouvées.

Photo de Yannick BodinYannick Bodin :

...ère de pédagogie, vous avez dit qu'il fallait choisir une priorité. Il s'agit peut-être de la formation des maîtres. En effet, depuis des siècles, nous n'avons jamais réglé le problème. Durkheim disait qu'être savant ne signifie pas que l'on possède l'art d'enseigner. Il ne s'agit pas d'enseigner une discipline à une classe mais d'enseigner, au sein d'une équipe pédagogique, une discipline à des élèves, c'est-à-dire à des enfants. Je pense que ce n'est pas la même logique.

Photo de Jean-Claude CarleJean-Claude Carle, rapporteur :

...ment concevez-vous l'autonomie des établissements ? Les établissements d'enseignement secondaire ont un statut, peut-on envisager un système équivalent dans le primaire ? Certains pays ont choisi de réduire le redoublement. Une telle mesure n'a pas de sens si l'on applique la même pédagogie au cours de l'année de redoublement. Existe-t-il des pédagogies différenciées à mettre en place pour ces élèves en situation difficile ?

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

L'étude PISA a-t-elle évalué des élèves aux parcours scolaires variés, tant issus de l'enseignement général que de l'enseignement technologique ? Les études montrent que la semaine de 4 jours n'est pas favorable au rythme de vie de l'enfant. Le travail en équipe et l'évaluation reposent sur le rôle donné aux inspecteurs. Leur fonction doit-elle évoluer de la sanction vers l'accompagnement ?

Photo de Yannick BodinYannick Bodin :

...t à la manière dont sont lancées les expérimentations, je m'interroge. L'inspecteur d'académie en charge, à Créteil, de celle qui concerne l'aménagement sport-études nous a dit qu'il ne s'acharnerait pas si elle ne fonctionnait pas, mais qu'il n'avait aucune idée, si c'était une réussite, quant à la façon de l'étendre. Pas de quoi être surpris sachant qu'il est incapable de connaître le coût d'un élève dans un collège ou un lycée concerné par l'expérimentation ! Il serait bon de dissiper cet épais brouillard, si l'on veut apprécier le budget de l'éducation nationale.

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

On entend beaucoup parler du coût des ZEP, qui seraient grosses consommatrices de crédits. Peut-on connaître le coût d'un élève en ZEP, en intégrant les rémunérations des professeurs, souvent plus jeunes et donc moins onéreux, à comparer, selon les mêmes critères, avec celui d'un élève du lycée Henri IV ? C'est à partir de telles comparaisons que l'on mesurera vraiment l'effort de la nation en faveur de la réduction des inégalités...

Photo de Yannick BodinYannick Bodin :

...les dispositifs qui étaient mis en oeuvre, sur le terrain, pour que les enfants des milieux défavorisés aient davantage accès à ce type d'institutions. Nous avons notamment identifié l'admission parallèle, proposée par l'institut d'études politiques de Paris (Sciences Po), ainsi que le dispositif mis en place par l'ESSEC, visant à favoriser le « chaperonnage », par des étudiants de cette école, d'élèves de lycées défavorisés, afin de permettre notamment à ces derniers d'acquérir les codes culturels qui leur faisaient défaut pour s'intégrer dans le milieu des grandes écoles. Nous avons également mis en exergue le tutorat scolaire exercé par les étudiants de l'École Polytechnique auprès d'élèves en difficulté ou la mise en place d'une « pré-prépa » au sein du lycée Henri IV. En septembre 2007, n...

Photo de Colette MélotColette Mélot :

...etrouvent en effet complètement démunis en zones rurales si les parents n'assurent pas le rôle de pourvoyeurs de spectacles et de manifestations culturelles en tous genres. En milieu urbain, ils seront en revanche davantage pris en charge en dehors du cercle familial. Forte d'un tel constat, j'aimerais savoir s'il serait envisageable de procéder à une évaluation des résultats de la scolarité des élèves domiciliés en milieu rural, d'une part, en milieu urbain, d'autre part, afin de mesurer les écarts d'apprentissage susceptibles de se faire jour entre ces deux catégories d'établissements.

Photo de Yannick BodinYannick Bodin :

...els, et ce contrairement à ce qui se pratique assez facilement dans les établissements agricoles ou dans les instituts universitaires de technologie (IUT), notamment. Si l'on entend assurer la continuité entre l'école élémentaire et le collège, il faut s'attacher à supprimer, avant toute chose, la rupture existant actuellement entre la classe de CM2 et la classe de sixième. Dans la pratique, les élèves de CM2 se retrouvent en effet, du jour au lendemain, dans un établissement dont la structure est celle d'une classe de seconde. Il conviendrait par conséquent de remédier à cet état de fait, en commençant par modifier la dénomination de cette classe, qui deviendrait être « la première année de collège » et non plus « la sixième année de lycée ».

Photo de Jean-Claude CarleJean-Claude Carle, rapporteur :

Si un élève rate son CAP à la fin de la deuxième année de son parcours de formation, mais passe quand même en troisième année, aura-t-il la possibilité de repasser son CAP à la fin de cette troisième année ?

Photo de Jean-Claude CarleJean-Claude Carle, rapporteur :

Les élèves qui sont en apprentissage relèvent pourtant bien du ministère de l'éducation nationale.

Photo de Jean-Claude CarleJean-Claude Carle, rapporteur :

Alors que les élèves qui sont dans l'enseignement privé sont statistiquement suivis par l'éducation nationale...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

N'avez-vous pas constaté qu'un nombre moins important d'élèves osait s'engager directement dans un cursus en trois ans ?

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

Vous éclairez la réponse que le recteur de ma région vient de me faire, en refusant pour la deuxième fois d'ouvrir un CAP de métallurgie-serrurerie pourtant très demandé dans les établissements publics d'enseignement professionnel, tant par les organisations professionnelles et les collectivités, que par les parents d'élèves et les autorités régionales.

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

Comme vous le savez, le taux d'absentéisme bat tous les records dans les établissements d'enseignement professionnel. Comment avez-vous pris en compte ce phénomène, dans votre démarche de mise en oeuvre d'un accompagnement personnalisé des élèves ? Et pensez-vous que ce nouveau dispositif permettra de réduire sensiblement ce niveau d'absentéisme ?

Photo de Jean-Claude CarleJean-Claude Carle, rapporteur :

Comment validez-vous les acquis de vos élèves ? Quelles sont les caractéristiques pédagogiques inhérentes à votre pédagogie ? Comment recrutez-vous vos enseignants ? Enfin, comment la notion d'équipe se décline-t-elle au CNED ?

Photo de Claude Bérit-DébatClaude Bérit-Débat :

...munauté d'agglomération et maire d'une commune. Nous avons lourdement investi dans un schéma d'accueil des gens du voyage : nous avons construit cinq aires d'accueil et deux aires de grand passage. Accueillir, c'est aussi accompagner. Or il y a deux ans, les familles ont déserté nos écoles en faisant valoir que leurs enfants étaient inscrits au CNED. Nous disposions de trois classes dédiées à ces élèves dans ma communauté d'agglomération, dont une classe de 45 élèves dans ma commune. Avec la révision générale des politiques publiques (RGPP), qui a durement frappé l'éducation nationale avec 16 000 postes supprimés cette année encore, deux de ces classes vont disparaître. J'en suis navré car l'intégration passe par l'école. L'enseignement à distance ne va-t-il pas accentuer la ghettoïsation ? Que...

Photo de Yannick BodinYannick Bodin :

La majorité des élèves du CNED sont à l'étranger : s'agit-il d'élèves étrangers ou de Français de l'étranger ? Ces dernières années, comment ont évolué ces effectifs ? Ensuite, menez-vous une politique de promotion de l'enseignement français à l'étranger ? Quelles sont vos relations avec les institutions de la francophonie ? Enfin, quelle place doit occuper, selon vous, l'enseignement à distance dans la formation des ...

Photo de Yannick BodinYannick Bodin :

... vieux débats sur le « grand service public unifié de l'éducation nationale » dont je fus partisan en 1983... A quel âge accueillez-vous les enfants en maternelle, compte tenu des moyens qui vous sont alloués ? La liberté pédagogique est également une revendication syndicale des professeurs et des établissements publics. En revanche, ceux-ci, contrairement à vous, ont l'obligation d'accueillir un élève de leur secteur et n'ont pas la faculté de renvoyer un élève à cause de ses résultats scolaires. Ancien responsable des lycées à la région Île-de-France entre 1998 et 2004, j'aimerais savoir quel bilan vous tirez des vingt-cinq années de décentralisation ? Vous a-t-elle été bénéfique ? Peut-être l'aveuglement m'empêche-t-il de répondre à cette question car je suis en voie de béatification pour av...

Photo de Jean-Claude CarleJean-Claude Carle, rapporteur :

... - j'ajouterai : financier - que politique et culturel. L'éducation doit-elle rester nationale ? Vous avez dit votre sentiment : elle doit rester nationale, mais pas dans l'uniformité, tant la diversité est grande. Une des réponses ne serait-elle pas, dès lors, la contractualisation avec tous les acteurs, avec tous ceux qui ont des compétences en la matière, collectivités territoriales, parents d'élèves, professionnels ? Nous manquons d'une évaluation du système. Mais qui peut évaluer : celui qui est juge et partie, ou d'autres organismes ? L'autonomie doit-elle valoir jusqu'au niveau de l'établissement, avec un chef d'établissement choisissant son équipe ? Ne basculerait-on pas alors d'un système rigide et centralisé dans un système atomisé ? Le bon échelon n'est-il pas le bassin de formation ...

Photo de Alain DufautAlain Dufaut :

L'assouplissement de la carte scolaire a eu des effets pervers dans les quartiers sensibles, comme j'ai pu le constater. Il a entraîné un écrémage des meilleurs élèves et une ghettoïsation accrue. Je suis élu d'un canton urbain d'Avignon. Triste privilège, notre collège ambition-réussite, Paul-Giéra, a été le premier à disparaître - il existait 254 collèges de ce type, il n'y en a plus que 253. Je siège aussi aux conseils d'administration de deux établissements du centre-ville, les collèges Mistral et Vernet. J'ai donc vu comment les choses se sont passées. Le...