Interventions sur "classe"

1070 interventions trouvées.

Photo de Ivan RenarIvan Renar :

A l'inverse du nivellement par le bas aujourd'hui mis en oeuvre, ne faudrait-il pas saisir l'occasion que constitue la baisse démographique actuelle pour mener des expériences inédites ? De récents travaux scientifiques et la pratique des enseignants ont permis d'établir une relation directe entre la taille des classes et la réussite des élèves. Aussi je vous propose de maintenir les effectifs existants pour améliorer le taux d'encadrement des élèves et en finir avec les classes surchargées. Il y a fort à parier que le dédoublement des classes, notamment pour l'enseignement des langues vivantes, et l'individualisation des mesures de soutien et d'aide aux devoirs gagneraient en efficacité et permettraient d'ava...

Photo de Ivan RenarIvan Renar :

...maths, du sport, du français, des langues vivantes, du théâtre avec des artistes, de l'histoire et de la géographie, de la philosophie, des sciences. Ils sont bien placés pour savoir ce qui ne va pas dans leur établissement. Et ce qu'ils revendiquent, à juste titre, ce n'est pas moins d'offre des savoirs, c'est plus de moyens, plus de profs - et des profs mieux formés -, plus de surveillants, des classes à petit effectif. Ils ne demandent que les conditions de la réussite pour tous et l'égalité des chances. Et parce qu'ils ne veulent pas d'une vie au rabais, ils ne veulent pas d'une éducation bas de gamme ! Comment demeurer une nation à la pointe du progrès et de l'innovation si on ne permet pas aux futures Marie Curie de devenir Marie Curie, aux futurs Mozart de devenir Mozart ? Chacun a droit...

Photo de Ivan RenarIvan Renar :

...aire déjà plus riche en sortant et qu'ils tendent à voir tous les oiseaux de leur volière ? Comme le disait justement André Malraux, « les jeunes, les enfants, là est la clé du trésor. » Mes chers collègues, je le rappelle, le théâtre a existé bien avant l'école. Les élus locaux qui siègent ici le savent bien, quand des artistes, quelle que soit leur discipline, viennent régulièrement dans une classe, il y a toujours un moment magique : celui où les jeunes découvrent qu'il n'y a pas de talent sans une quantité gigantesque de travail. C'est souvent là qu'ils apprennent la valeur du travail. Maurice Schumann, qui fut notre doyen et que tous nous estimions et respections, recevant François Jacob sous la Coupole avait déclaré que la seule faute que le destin ne pardonne pas au peuple est l'impru...

Photo de Jean-Marc TodeschiniJean-Marc Todeschini :

...e loi ! Celui-ci n'est qu'un tissu de bonnes intentions, aucun moyen n'est consacré à leur concrétisation. De plus, ce projet de loi ignore le rapport Thélot dans la mesure où, à aucun moment, il ne lie inégalités sociales et échec scolaire. De même, il ne comporte rien s'agissant du délicat passage du second degré à l'enseignement supérieur. Comment, dès lors, faire en sorte que la moitié d'une classe d'âge accède aux diplômes de l'enseignement supérieur, alors même que le taux d'échec au DEUG est, on le sait, supérieur à 45 % ? Des avis ignorés, les compétences de certains spécialistes et professionnels des questions éducatives remises en cause : le Conseil supérieur de l'éducation s'est majoritairement prononcé contre ce texte. Qu'importe son avis, n'est-ce pas monsieur le ministre ? C'est...

Photo de Jean-Marc TodeschiniJean-Marc Todeschini :

...se même pas évoquer celle des professeurs du second degré tant votre projet fait l'unanimité contre lui sur ce point. Riche en supercheries, car, d'un côté, vous charmez par vos discours de façade mensongers et, de l'autre, vous menez des réformes parallèles qui sont aux antipodes de vos paroles. Sur le terrain, l'application de votre budget pour 2005 fait fureur. Les décisions de fermetures de classes et de suppressions de filières d'enseignement professionnel ainsi que de postes d'enseignants tombent comme à Gravelotte. La liste s'allonge ! Comme l'a dit Ivan Renar, ...

Photo de Jean-Marc TodeschiniJean-Marc Todeschini :

...t des situations économiques difficiles en termes d'emploi et de réindustrialisation sont les plus grandes perdantes, à l'image de celles de Lille et de Nancy-Metz. Même les académies qui enregistrent une croissance démographique sont également victimes d'une hémorragie de postes. Après toutes les suppressions de postes non directement visibles, aujourd'hui, monsieur le ministre, pour fermer une classe, le nombre des enfants de deux ans n'est même plus pris en compte dans les effectifs, et ce sans aucune concertation avec les élus locaux, contrairement à la volonté que vous avez exprimée devant nous de vouloir agir avec eux.

Photo de Michel CharasseMichel Charasse :

...uite de l'installation de la Conférence nationale des services publics en milieu rural, il n'y a pas de carte scolaire pour cette année puisque tout est gelé. Nous parlons donc de quelque chose qui n'existe pas. Monsieur le ministre, la situation n'est pas très claire : en ce qui concerne notamment la carte scolaire pour le primaire, le Premier ministre a déclaré que les projets de fermetures de classes sont suspendus, sauf accord des élus, étant entendu que les opérations se poursuivront normalement dans les zones d'éducation prioritaires.

Photo de Michel CharasseMichel Charasse :

A partir du moment où vous ne pouvez pas récupérer des postes en fermant des classes et compte tenu des mesures prévues dans la loi de finances, je ne vois pas où vous allez trouver les postes pour procéder à des ouvertures de classes. D'ailleurs, en tant que président de l'association des maires de mon département, j'ai moi-même envoyé une circulaire aux maires pour les prévenir : puisque les fermetures de classes prévues cette année sont annulées compte tenu de la décision du...

Photo de Annie DavidAnnie David :

...nt. Nous estimons qu'un minimum de 15 milliards d'euros doit être débloqué par l'Etat pour répondre, dès aujourd'hui, aux attentes des familles, des élèves et des professionnels de l'éducation nationale. Nous aurons l'occasion, au cours de ce débat, de détailler les mesures qui attendent une réponse dans les cinq ans à venir, mais comment ne pas évoquer d'emblée, entre autres, les fermetures de classe massives, les suppressions de postes par milliers - il faut en déplorer 50 000, tous corps confondus, depuis l'arrivée de M. Raffarin à Matignon -, les exigences liées aux nouvelles technologies, la nécessité des dédoublements pour garantir la réussite scolaire, le retour d'une infirmière dans chaque établissement ? Débattre de ce projet de loi sans évoquer avant tout la nécessité d'un engageme...

Photo de Dominique VoynetDominique Voynet :

Cet amendement, absolument essentiel, vise à contrer l'un des points les plus néfastes de votre réforme, monsieur le ministre, à savoir l'orientation dès la fin de la classe de quatrième. Cette orientation, qui se profile dans le projet de loi et surtout dans son rapport annexé, est institué par le biais de la mise en place en classe de troisième de l'option de découverte professionnelle, qui occupera l'élève six heures par semaine. A ce titre, la lecture de l'annexe est tout à fait explicite : cette option « pourra s'articuler avec le dispositif d'alternance propo...

Photo de Jean-François VoguetJean-François Voguet :

...n en tant qu'élément du droit à l'éducation qui ne figurent pas au sein du chapitre du code de l'éducation consacré à ces droits. J'en reviens à la question essentielle : comment passer sous silence l'échec des procédures d'orientation précoce des jeunes, qui sont souvent mises en place sous la pression de leurs difficultés scolaires ? En outre, comment ne pas pointer le fait que le recours aux classes spécifiques, notamment ce que l'on appelle les classes de collège à option technologique, constitue bien souvent une illustration de l'échec scolaire transformé en orientation ? Au-delà des difficultés que les collégiens peuvent rencontrer dans leur propre parcours - ce sont sans doute eux qui vivent le plus difficilement de telles situations -, nous doutons du fait que, par une sorte de prédes...

Photo de Hélène LucHélène Luc :

Vous devriez aller voir des institutrices qui ont trente élèves en dernière classe de maternelle !

Photo de Annie DavidAnnie David :

...ivilèges supposés. Levons les tabous ! Quel est le salaire d'un professeur certifié ayant près de vingt ans d'ancienneté ? Ces hommes et ces femmes d'un haut niveau de formation touchent entre 1 800 et 1 900 euros nets ! Les plus malintentionnés flatteront les commentateurs de comptoir en évoquant les vacances. Mais connaissez-vous la situation de stress d'un enseignant à la fin d'une journée de classe ? Connaissez-vous le temps réel cumulé qu'ils consacrent au travail de préparation, aux cours, aux réunions, aux rencontres avec les parents ? Il faut tout mettre sur le tapis. Il y a un instant, nous sommes revenus sur le rapport pernicieux de la Cour des comptes. Je dénonce de nouveau cette nouvelle tentative de caricaturer une catégorie de personnels autrefois si valorisée - rappelons-nous

Photo de Roland CourteauRoland Courteau :

Cet amendement revêt une importance toute particulière. Il tend à prévoir que la journée des enfants et adolescents sera organisée de façon plus cohérente. On sait que la journée scolaire de l'élève français est particulièrement longue. Chez nombre de nos voisins européens, la classe s'arrête en fin de matinée ou en tout début d'après-midi. L'après-midi est traditionnellement consacré aux activités périscolaires : c'est le cas en Allemagne ou au Royaume-Uni. Les petits Français trouvent néanmoins le temps de pratiquer une, deux, voire trois activités périscolaires. La surcharge de leur emploi du temps, objet d'une mauvaise gestion, va parfois jusqu'à provoquer, chez ces jeun...

Photo de Ivan RenarIvan Renar :

Avec cette proposition, nous touchons au coeur des difficultés de l'école. Il est admis que le nombre trop élevé d'élèves dans chaque classe est l'une des causes essentielles de l'échec scolaire et des difficultés que rencontrent les professeurs du premier ou du second degré à transmettre le savoir. Réduire ce nombre constitue pour nous une exigence déjà ancienne. Si, ici et là, des progrès ont pu être réalisés au cours des dernières années, la réalité demeure : non seulement le seuil fixé pour les effectifs d'une classe est trop éle...

Photo de Yves DétraigneYves Détraigne :

C'est pourquoi je souhaite, monsieur le ministre, que l'accent soit mis sur cet apprentissage de base, même si celui-ci nécessite quelque contrainte et quelque effort et même s'il a été quelque peu délaissé dans l'enseignement. Je proposerai d'ailleurs un amendement en ce sens. Le second point sur lequel je veux intervenir est relatif à l'autorité de l'enseignant sur sa classe. Nous avons tous en tête, en tant qu'élus locaux, des exemples de parents qui sapent l'autorité de l'instituteur auprès de leur enfant, en refusant par exemple que celui-ci soit consigné ou en venant en pleine classe prendre à partie - quand ce n'est pas pis - l'enseignant qui a osé faire une remarque jugée désobligeante à leur enfant. Ce n'est pas admissible ! Il est nécessaire de donner à nouv...

Photo de Hélène LucHélène Luc :

...-moi, à cet égard, de vous citer l'exemple du Val-de-Marne où est mis en place, chaque année, le dispositif « SOS rentrée ». Cette année, 620 élèves étaient inscrits. Plus de 120 bacheliers n'avaient pas trouvé de place à l'université, et, même à la fin du mois de septembre, quelques-uns n'avaient toujours pas réussi à s'inscrire dans l'enseignement supérieur, que ce soit à l'université, dans une classe de BTS ou en STAPS, sciences et techniques des activités physiques et sportives. Je sais que les présidents d'université de la région parisienne se réunissent afin de trouver des solutions pour faciliter toutes les inscriptions. Malgré ces efforts, certains jeunes ne trouvent pas de place en université. Notre amendement concerne la garantie de l'accueil, qui est un élément très important si nou...

Photo de Ivan RenarIvan Renar :

Cet amendement vise à préciser le champ du service public de l'éducation nationale et à prendre en compte la complexité de son ambition. Vous noterez, monsieur le ministre, que nous mettons l'accent sur deux des dimensions de cet objectif : d'une part, l'organisation du cursus scolaire doit, de la maternelle à la classe terminale du lycée, permettre à tous les élèves, quelles que soient leur origine et leurs difficultés, de réussir leur scolarité dans toutes ses dimensions, qu'il s'agisse de l'acquisition de connaissances et de compétences ou du développement de leurs qualités personnelles ; d'autre part, doit être mis en valeur le concept de culture, que nous souhaitons voir acquis par tous les élèves au terme ...

Photo de Michel CharasseMichel Charasse :

Si, et au moins, je comprends ce que j'ai écrit ! L'école doit valoriser la diversité des élèves ? « Très bien, vous êtes divers ! N'y en a-t-il pas qui veulent appartenir à une autre catégorie ? Combien êtes-vous ? Trois catégories ? Quatre ? On en fait deux de plus ! Allez, on valorise la diversité ! Bon, très bien, on fait un concours de diversité avec la classe d'à côté ! » Je ne sais pas ce que cela signifie. Aussi, je préfère écrire les choses comme il faut. A cette heure-ci, on peut bien plaisanter un peu ! Quant au second alinéa, monsieur le rapporteur, je préfère ce qui est normatif à ce qui est indicatif. C'est pourquoi, au lieu d'écrire que « la formation scolaire doit permettre », je propose que l'on écrive que « la formation scolaire permet »...

Photo de Muguette DiniMuguette Dini :

...ntissages fondamentaux que pour dépister les troubles de la santé ou pour favoriser la socialisation. On sait aussi que la scolarisation des plus jeunes élèves qui la fréquentent nécessite une attention et les moyens spécifiques dont j'ai parlé hier. Dans les discours, on reconnaît volontiers à l'école maternelle des qualités exceptionnelles. Dans de nombreux départements, les effectifs de ces classes sont supérieurs à trente élèves et il est grand temps de considérer à tous points de vue l'école maternelle comme une école à part entière. Cette mesure permettrait de prendre acte d'une réalité, puisque la quasi-totalité des enfants de trois ans fréquentent cette école. Sans étendre cette obligation aux 10 % d'enfants instruits dans un autre cadre, souvent familial, la loi ancrerait alors la m...