Interventions sur "filière"

1383 interventions trouvées.

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

Pourquoi ne pas le mentionner ? De même, au point 22, vous invitez le Gouvernement à faire valoir « l'insertion dans le projet d'accord d'engagements des pays partenaires à aligner progressivement les pratiques agricoles de leurs filières exportatrices sur celles des pays de l'Union européenne. » Dans quels délais ? Sur 5, 10, 30 ans ? Précisons nos demandes - sinon la Commission le fera - afin d'accompagner les acteurs de la filière bovine.

Photo de Didier MarieDidier Marie :

...eement, accord économique et commercial global). Il a des barrières protectionnistes, tarifaires et non tarifaires extrêmement élevées. Sur la base de l'accord, les acteurs intéressés devraient réaliser plus de 4 milliards d'euros d'économies de droits de douane. Selon Jean-Claude Juncker, un milliard d'euros de gains représente 14 000 emplois, vous imaginez donc le potentiel de croissance... La filière viande bovine du Mercosur est extrêmement compétitive mais cela varie selon les pays. L'Union européenne a instauré des précautions précises : elle réalise des audits de qualité pays par pays et payés par le pays d'origine, mais exercés sur place par des inspecteurs de l'Union européenne ou des organismes agréés par lui qui ne sont pas nécessairement du pays, comme de nombreux organismes suisses....

Photo de Évelyne DidierÉvelyne Didier :

C'est le point le plus important. Tout est fait pour échapper à la filière des déchets, du fait de la réglementation en matière de traitement et de transfert. De nombreuses confusions demeurent et jouer sur ce point permet d'échapper à la réglementation européenne ou française. C'est l'un des points les plus importants qu'il nous faudra explorer.

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin, rapporteur pour avis des crédits de l'enseignement supérieur au sein de la mission interministérielle « Recherche et enseignement supérieur » :

...ités. Pouvez-vous garantir la sécurité juridique de ces pratiques de sélection en l'état du droit ? Dans le cas contraire, avez-vous prévu d'organiser des procédures de sélection à l'entrée du master 1, à défaut de pouvoir le faire à l'entrée du master 2 ? D'autre part, le 16 juin dernier, le tribunal administratif de Bordeaux a jugé illégal le tirage au sort pour l'accès à l'université dans les filières en tension. Dans combien de temps comptez-vous apporter une solution à ce problème ?

Photo de Dominique GillotDominique Gillot, rapporteure pour avis des crédits consacrés à la recherche au sein de la mission interministérielle « Recherche et enseignement supérieur » :

...s dans l'enseignement supérieur, au regard de l'augmentation des effectifs et de la réorganisation. Les enseignants, les professeurs se plaignent des difficultés à faire face à leurs obligations de service public. Vous nous avez donné des indications sur le tirage au sort et l'amélioration de l'orientation des étudiants. Les chiffres sont tout à fait probants. Néanmoins, il reste encore quelques filières en tension pour lesquelles le tirage au sort, pratique totalement inégalitaire, est mis en oeuvre. Y a-t-il une voie de passage démocratique entre la sélection, le tirage au sort et la déception des étudiants ?

Photo de Brigitte Gonthier-MaurinBrigitte Gonthier-Maurin :

...gnement supérieur. C'est un signe important de démocratisation. Vous l'avez dit, la question de l'offre éducative, donc la proximité des établissements, est une condition sine qua non de la réussite et de la revitalisation des territoires. Nous sommes aujourd'hui confrontés à une véritable problématique de la capacité d'accueil des étudiants. Il faut se pencher sur l'obligation de rechercher une filière qui ne soit pas en tension et connaître l'impact de ce choix imposé dès le premier tour. Nous savons qu'une orientation choisie par défaut ne conduit pas toujours à la réussite. Or nous avons un objectif d'élévation des qualifications dans ce pays, comme le rappelle la StraNES. Sur la recherche, vous cherchez des solutions aux problématiques que vous avez identifiées et que nous partageons. La r...

Photo de Sylvie RobertSylvie Robert :

Le dispositif APB apporte une réponse partielle au tirage au sort, notamment dans les filières STAPS, en permettant aux futurs étudiants d'être affectés dans l'académie qu'ils souhaitent. Mais cela ne résout pas complètement le problème. APB est un processus très complexe. Ne pourrait-il pas y avoir une évaluation, notamment dans le positionnement d'un certain nombre de lycées, plutôt les plus fragiles, sur l'accompagnement des lycéens dans cette procédure ? Dans certains lycées sont org...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

Sur la question des filières sous tension, on voit enfin la tendance s'inverser. Dans cinq universités, une expérimentation autour du contrôle continu a été conduite. Où en sommes-nous de l'évaluation de cette méthode ? Le Brexit va-t-il bouleverser les coopérations entre le Royaume-Uni et les États membres de l'Union européenne, en particulier la France ? Le Royaume-Uni est un partenaire important pour la France dans le ...

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard :

On a bien compris, sur la problématique du tirage au sort, que nous nous heurtions à des problèmes d'offre et de demande dans certaines filières et que les moyens budgétaires étaient limités. Ne pourrait-on pas réfléchir à un autre mode de sélection ? Je trouve étonnant que l'on ait recours à cette technique un peu lâche du tirage au sort pour trancher des sujets aussi cruciaux pour les étudiants concernés. J'entends bien qu'il n'y a pas de solution miracle, mais ne peut-on travailler à une méthode alternative ?

Photo de Guy-Dominique KennelGuy-Dominique Kennel, rapporteur :

...eure une réalité. Loin d'être un continuum, elle agit comme un couperet : le sort des élèves se joue en quelques mois dans certaines classes « palier » - la troisième, la seconde et, dans une certaine mesure, la terminale - et sur le seul fondement des notes obtenues par les élèves. Dans un système scolaire strictement hiérarchisé, au sein duquel la voie générale, et à l'intérieur de celle-ci la filière S, matérialise la réussite scolaire, l'orientation se fait véritablement par l'échec : sont progressivement écartés ceux qui n'ont pas les résultats pour aller en seconde générale et technologique, puis ceux qui ne peuvent pas aller dans la voie générale. Dans ce processus, l'élève est encore trop souvent passif et le travail en vue de l'orientation d'un élève de troisième demeure ponctuel et san...

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin, rapporteur pour avis des crédits de l'enseignement supérieur au sein de la mission interministérielle « Recherche et enseignement supérieur » :

...s de le supprimer. Si l'on ne s'interroge pas sur l'évaluation, qui, à la différence du contrôle de connaissances, est un processus dynamique, car il s'agit de comprendre comment l'élève travaille et les difficultés qu'il rencontre, on ne remédiera pas aux problèmes de l'orientation. Je m'interroge également sur la suppression, en 2012, des dispositifs qui permettaient d'initier les élèves à une filière professionnelle dès la classe de quatrième. Je comprends le souci d'aller aussi loin que possible dans les enseignements généraux, pour éviter de placer les élèves dans un système tubulaire, mais il reste que certains enfants ont besoin d'une orientation rapide, parce que le système scolaire ne leur permet pas de réussir ou parce qu'ils ont d'autres appétences. C'est l'enseignement qui est obliga...

Photo de Jean-Léonce DupontJean-Léonce Dupont :

...r la question de l'orientation stratégique des étudiants, même si je ne partage pas l'ensemble des points de vue développés et des réponses apportées. Je souhaite tout d'abord revenir sur les problématiques relatives à l'orientation. Au-delà des actions que vous proposez de mettre en place, il conviendrait que les choix des étudiants se fassent en connaissance de cause, en disposant, pour chaque filière, des informations relatives à l'inscription, au taux de réussite en fonction du profil, aux diplômes décernés et aux débouchés professionnels. Or la qualité et la publicité de ces informations varient d'un établissement à l'autre. À titre d'exemple, dans mon université, je n'ai pas connaissance du nombre précis d'inscriptions par filière pour la dernière rentrée ni même pour les précédentes. Je n...

Photo de Brigitte Gonthier-MaurinBrigitte Gonthier-Maurin :

...ent, celle d'atteindre, d'ici 2025, 60 % de diplômés du supérieur dans une classe d'âge ou encore celle de proposer, au niveau européen, un objectif de 2 % du produit intérieur brut consacré à l'enseignement supérieur. La question de l'orientation est en effet cruciale. Pour améliorer la réussite des étudiants, il est indispensable de travailler en amont dans les lycées. Des passerelles entre les filières de formation doivent être développées et les moyens à destination des étudiants renforcés. Je suis ainsi favorable à l'instauration d'un statut spécifique en matière d'accès au logement et de participation démocratique. J'ai été en outre particulièrement intéressée par votre constat sur le retour sur investissement que constitue, pour la nation, le financement de l'enseignement supérieur. À cet ...

Photo de Alain VasselleAlain Vasselle :

... taille. De ma longue expérience d'élu au Conseil départemental de l'Oise, je conserve le souvenir qu'il nous revenait souvent la responsabilité de mobiliser des fonds pour compléter des bourses devenues insuffisantes. Vous considérez que 25 % d'une classe d'âge au niveau master représente un objectif salutaire mais est-ce vraiment pertinent ? Existe-t-il réellement des débouchés dans toutes les filières pour un tel niveau de diplôme ? Ne faudrait-il pas, parfois, envisager de fixer un numerus clausus comme il en existe en médecine ou en pharmacie pour éviter de diplômer trop massivement dans des secteurs sans avenir ? Vous évoquez également les talents étrangers. Mais à quel niveau de formation supérieure envisagez-vous que nous les accueillions plus massivement ? Parallèlement, il conviendrai...

Photo de Guy-Dominique KennelGuy-Dominique Kennel :

.... Vos propositions sont intéressantes à analyser, même si je ne les partage pas toutes. Vous préconisez de doubler la mobilité entrante, soit 120 000 entrées d'étudiants étrangers au lieu de 60 000 actuellement sur le territoire national. Est-ce une logique de « guichet » et de nombre ? Préconisez-vous une véritable stratégie visant à sélectionner les meilleurs étudiants et à les diriger vers des filières d'excellence ou vers des filières déficitaires en France ? Je rejoins sur ce point mon collège Alain Vasselle sur son idée d'instaurer un numerus clausus. Sur la mise en place de conseils d'orientation, j'aurais souhaité un complément d'information, notamment sur les procédures d'affectation, d'orientation, etc... Ne vont-ils pas instaurer une complexité, voire une opacité supplémentaire ? Je ...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

...ue d'évoquer celles de coût ou de déficit. Votre analyse relative à l'absentéisme révèle le problème en arrière-plan d'étudiants mal orientés ou en attente d'orientation. Vous avez pointé les inégalités sociales. Elles s'installent dès le collège et deviennent flagrantes au niveau de l'université. Les inégalités entre garçons et filles y sont encore plus criantes, en particulier dans certaines filières. Un travail est nécessaire pour gommer les stéréotypes et changer le regard que, malheureusement, les enseignants eux-mêmes véhiculent quand il s'agit d'orienter les filles. Des écarts notables apparaissent dans le cursus universitaire entre garçons et filles. A résultat égal, s'agissant de son orientation et de son avenir, le regard porté sur un garçon est toujours plus positif. Des actions com...

Photo de Jean-Pierre LeleuxJean-Pierre Leleux :

Je voudrais réagir aux propos sur les grandes écoles. Je redoute cette tentation récurrente de vouloir cheminer vers un modèle unique qui serait celui de la faculté. Je souhaite que l'on protège cette filière spécifique que représentent les grandes écoles. L'entrée y est très difficile, certes, mais, que je sache, il n'y a aucune discrimination d'ordre financier pour être accepté dans les classes préparatoires aux grandes écoles. De même, les grandes écoles n'ont pas pour projet de doter leurs diplômés d'une sinécure ! C'est une filière qui alimente le tissu économique de manière extrêmement performan...

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Au-delà du problème de l'augmentation des droits d'inscription, il y a également pour les étudiants dont les familles sont en zone rurale le coût lié à leur installation : le logement, le transport, etc. Nous avons évoqué les filières surpeuplées. Quelles sont les filières déficitaires ? En réaction à votre proposition 12 qui vise à développer les liens entre le secondaire et le supérieur, je voudrais souligner que la réussite de l'orientation se joue très en amont, dès le collège, avec l'aide des professeurs principaux et des conseillers d'orientation. Enfin, en matière de sélection, j'attire votre attention sur les effets...

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent, rapporteure :

Nos travaux, qui se sont déroulés sur une durée très courte, ont été particulièrement denses. Je remercie Mme la présidente et l'ensemble de nos collègues pour leur travail, leur disponibilité et pour la qualité de nos échanges, qui avaient pour objectif la pérennité de nos filières viande et l'intérêt général. Cette mission a été créée à la suite du scandale de la viande de cheval vendue pour du boeuf, fraude qui a révélé que la viande est aussi une industrie de masse et une activité commerciale internationale. Ce sont 50 000 tonnes de viande de cheval qui ont fait l'objet de cette fraude, soit l'équivalent de 3 % de la production annuelle française de viande bovine. Des...

Photo de Georges LabazéeGeorges Labazée :

Le rapport aurait pu mettre davantage l'accent sur les efforts faits par les territoires en matière de signes officiels de qualité. Depuis plusieurs années, les organisations professionnelles agricoles, soutenues par les pouvoirs publics et les collectivités locales, se sont battues à Bruxelles pour décrocher des labels, des signes officiels de qualité. C'est le cas de la filière porcine : l'indication géographique protégée (IGP) Jambon de Bayonne a conduit à fixer les zones de production mais aussi de transformation et de séchage. Son impact est tel que la demande est désormais plus forte que l'offre ! N'oublions pas la dimension territoriale : certaines zones s'en sortent bien, c'est le cas des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, avec la forte valorisation de la filière...