Interventions sur "métier"

648 interventions trouvées.

Photo de Michel ForissierMichel Forissier :

On constate l'ouverture récente d'établissements de formation pour les nouveaux métiers du numérique. Je pense qu'avec l'évolution technologique, le contenu académique des formations doit être revu. Le numérique ne doit plus être traité à part et doit être pleinement intégré aux métiers. Il existe de nombreux emplois, requérant un niveau de qualification BTS intégrant le numérique, qui ne seront pas pourvus.

Photo de Martial BourquinMartial Bourquin :

Nous nous focalisons aujourd'hui sur les réseaux mais pas assez sur les usages. Il faut réussir à créer des métiers, à transformer les pratiques et à attirer des entreprises innovantes. Les managers du commerce dans les villes travaillent auprès des commerçants pour qu'ils compléter leur activité physique par une présence numérique afin de développer leur commerce. Cela n'est pas évident, mais il est essentiel de développer les usages, chose difficile pour certaines générations.

Photo de Pascale GrunyPascale Gruny, Rapporteur :

Il débute même à la maternelle au Danemark. Des études montrent que l'immersion au numérique chez les jeunes, notamment par le codage, peut changer leur manière de réfléchir. Dans ma ville, l'apprentissage débute à l'école primaire. Nous n'avons pas d'université propre au département de l'Aisne mais nous avons mis en place des IUT avec l'université d'Amiens afin de former aux nouveaux métiers. En revanche, cela peut être plus difficile dans une entreprise car il ne faut pas uniquement former les employés mais aussi bouleverser les modèles d'activité et les fonctions supports. Nous devons amener les commerçants et les artisans à se lancer sur internet. Cela permettra de relancer une activité qui, à terme, recréera du lien social et palliera le problème de désertification des centres v...

Photo de Pascale GrunyPascale Gruny :

De nombreuses entreprises de chaudronnerie cherchent des apprentis et n'en trouvent pas. Dans certains départements, comme l'Aisne, les jeunes souffrent également d'un problème de mobilité. Le métier reste parfois difficile mais les conditions de travail ont beaucoup progressé. Cette situation va nous amener à fermer des centres de formation car nous manquons de jeunes, alors que les entreprises ont besoin d'eux pour développer leur activité.

Photo de Élisabeth LamureÉlisabeth Lamure :

..., et plus particulièrement les difficultés de recrutement des entreprises. C'est un thème qui revient de façon urgente, parfois même violente, depuis un an, dans les propos des chefs d'entreprises que nous rencontrons. Nous avons donc décidé de travailler sur le sujet, à savoir comment aider les entreprises à faire face à leurs problèmes de recrutement et ainsi de travailler sur l'évolution des métiers : autant les métiers traditionnels, avec la perte des savoir-faire, que les métiers de demain. Ainsi, la directrice de POLYAERO Hautes-Alpes rencontrée au Bourget nous expliquait qu'ils travaillaient déjà avec les entreprises sur des métiers qui n'existent pas encore aujourd'hui. Il s'agirait donc d'anticiper cela. C'est pour cette raison que je vous propose de nommer deux rapporteurs pour trait...

Photo de Olivier LéonhardtOlivier Léonhardt :

...œur d’Essonne agglomération et la société TSF Studios, acteur cinématographique majeur en France et en Europe depuis 1979. Cette dernière souhaite désormais investir 14 millions d’euros pour construire 14 000 mètres carrés de plateaux, et 10 hectares de terrains supplémentaires pourraient être proposés afin de réaliser ce projet. À ce sujet, Serge Siritzky, personnalité reconnue du cinéma et des métiers de l’audiovisuel, disait lui-même, dans un rapport remis au CNC au mois de mars dernier, que l’emplacement et la superficie du Backlot 217 permettraient « d’accueillir un studio de taille répondant aux standards internationaux », à l’instar de ceux que l’on trouve chez nos voisins européens.

Photo de Julien BargetonJulien Bargeton :

...nne politique. Comme l’économie dans son ensemble, le monde du cinéma est traversé par des évolutions qui peuvent parfois préoccuper les scénaristes français, à commencer par la montée en puissance d’opérateurs nouveaux – Netflix ou Amazon, pour ne pas les nommer –, qui créent leurs propres viviers de scénaristes. Il faut également garder à l’esprit qu’il existe de nombreuses façons d’exercer ce métier de scénariste, par exemple en se lançant dans une création ou en adaptant une œuvre littéraire. On peut déplorer la relative discrétion du Sénat dans les fictions françaises, mais peut-être la troisième saison annoncée du Baron noir permettra-t-elle d’y remédier…

Photo de Henri LeroyHenri Leroy :

...e plus grand festival de cinéma et le premier événement culturel du monde. En outre, Cannes et sa communauté d’agglomération, Cannes Pays de Lérins, ont engagé un ambitieux programme pour devenir le territoire d’excellence de l’économie créative, avec le développement d’une filière complète de l’audiovisuel, incluant la formation de créateurs, la mise en place d’un campus universitaire dédié aux métiers de l’écriture, l’accompagnement d’entreprises du secteur audiovisuel, la création de contenus, la distribution et la diffusion d’œuvres culturelles et l’organisation d’événements afin d’en assurer la promotion. En matière d’accueil, Cannes est un hub mondial qui reçoit, en son Palais des festivals et des congrès, le Festival de Cannes, bien sûr, mais aussi le Cannes Lions festival, le Marché in...

Photo de Véronique GuillotinVéronique Guillotin :

Alors que l’examen du projet de loi relatif à l’organisation et la transformation du système de santé est en cours, plusieurs questions restent en suspens, notamment celle de l’attractivité des professions paramédicales. Si les métiers d’aide-soignant et d’auxiliaire de vie souffrent d’une sévère désaffection depuis plusieurs années déjà, s’y ajoute désormais une véritable crise des vocations chez les infirmiers. Les services hospitaliers rencontrent en effet de grandes difficultés à recruter et, surtout, à garder leur personnel, et les écoles d’infirmières peinent à se remplir. Les causes sont multiples, mais la question d’u...

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir :

...s. Sur le papier, justement, la réforme que vous avez engagée peut paraître séduisante sur plusieurs points. J’en ai noté deux : tout d’abord, la création des campus d’excellence a pour ambition de conférer une meilleure visibilité, même si elle risque de renforcer les disparités et de créer une mise en concurrence entre les établissements ; ensuite, l’accent mis sur les formations de pointe aux métiers d’avenir contribue à une nécessaire modernisation des filières. Cependant, si on laisse de côté les formules de communication bien huilées, le détail des mesures est plus nuancé. Instaurer la classe de seconde par famille de métiers tend à reculer le choix de l’orientation à la fin de la seconde et non de la troisième. Chacun sait, et ce n’est pas propre à cette génération, que ce choix est dif...

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

...nancements complémentaires aux coûts contrats pour accompagner l’hébergement, la restauration et l’aide au premier équipement, ainsi que pour aider à la mobilité internationale. Mais, à ce jour, le flou demeure et les établissements professionnels sont contraints de préparer leurs budgets prévisionnels sans disposer de toutes ces informations. Enfin, la suppression du dispositif d’initiation aux métiers par alternance, ou DIMA, sans proposition d’une formation en remplacement, pénalise les jeunes qui, depuis des années, s’inscrivaient dans ce dispositif. Que deviendront ces jeunes, sachant que, a priori, les classes de « troisième prépa métiers » ont été ouvertes, mais pas dans les CFA ? Au vu de ces éléments, pouvez-vous, monsieur le ministre, nous éclairer sur la façon dont seront dét...

Photo de Franck MenonvilleFranck Menonville :

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, connaissez-vous celles et ceux que l’on appelle les « nouveaux artisans » ? Ils sont boulangers, coiffeurs, restaurateurs ou encore agriculteurs et ils ont décidé de se reconvertir volontairement pour répondre, enfin, à leur volonté d’exercer un métier manuel. Ils abandonnent parfois des carrières prestigieuses pour retourner sur les bancs de l’école et apprendre un nouveau métier, celui dont ils rêvaient vraiment. Ces jeunes en quête de sens et de concret forcent l’admiration. Ils dénoncent aussi, en creux, le mal profond qui ronge l’enseignement professionnel. Parce qu’il n’a pas été suffisamment encouragé et valorisé par les pouvoirs public...

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

...e ce raisonnement que vous réduisez le volume d’heures d’enseignement global à 30 heures par semaine, notamment celui des matières générales ? Le contenu des programmes lui-même a été pour le moins resserré ! Ces aspects risquent fort de minorer la qualité du bac pro et, par là même, l’insertion professionnelle des bacheliers. En classe de seconde, vous avez annoncé la création des « familles de métiers ». Leur mise en œuvre effective apparaît toutefois difficile dans certains territoires. Comment cette mesure sera-t-elle appliquée dans les académies qui ne disposent pas de tous les bacs d’une même famille de métiers ? Cette première année, très généraliste, aura également pour conséquence de déprofessionnaliser les bacheliers professionnels, ramenant le bac pro à deux années de préparation ré...

Photo de Josiane CostesJosiane Costes :

...as être privés de culture générale. C’est une erreur de croire qu’ils n’en auront pas besoin. Privilégier la pratique et la technique est certes une bonne chose, mais cela ne doit pas se faire au détriment de matières fondamentales pour le développement intellectuel de ces élèves. Seul un socle de valeurs culturelles et citoyennes permettra à ces jeunes de s’adapter aux évolutions du monde et aux métiers qu’ils pratiqueront. Monsieur le ministre, comment comptez-vous pallier la baisse de ce nombre d’heures d’enseignement des matières générales en lycée professionnel ?

Photo de Corinne FeretCorinne Feret :

... l’enseignement professionnel, annoncée dans ses grandes lignes au mois de mai dernier, doit entrer en vigueur à la prochaine rentrée. Dans les rangs de la communauté éducative, les choix opérés par le Gouvernement, censés « conduire la voie professionnelle vers l’excellence », interpellent : déspécialisation et déqualification par la réduction des 80 formations existantes à quelques familles de métiers ; diminution des heures de cours ; personnalisation à outrance des parcours ; suppressions de postes d’enseignants ; nombre d’élèves par classe plus élevé. Il est vrai que l’on ne voit pas très bien comment toutes ces mesures peuvent conduire vers « l’excellence »… L’excellence, nous la connaissons bien dans le Calvados. À cet égard, je citerai le lycée Victor-Lépine à Caen, qui propose le bac ...

Photo de Samia GhaliSamia Ghali :

...littoral français est le deuxième le plus étendu au monde. Il est une chance pour notre pays et un levier de croissance à ne pas négliger. À Marseille, avec près de soixante kilomètres de façade maritime, la ville dispose d’importants atouts dans ce domaine et pourrait même à l’avenir être une vitrine pour notre pays. Pour ce faire, il est primordial d’encourager nos jeunes à se tourner vers les métiers de la mer, en créant un pôle des métiers d’activités maritimes. Au-delà des traditionnelles activités portuaires, des filières émergentes, comme la protection de l’environnement et l’aménagement du littoral, l’exploitation des ressources biologiques marines, les énergies marines renouvelables ou encore la promotion de la culture de la mer, sont autant d’activités porteuses à stimuler. Dans une...

Photo de Corinne ImbertCorinne Imbert :

...éparation au lycée professionnel aux seuls élèves en difficulté, on associe indirectement la profession manuelle à l’échec scolaire. C’est pourquoi, tout en étant consciente que les élèves dans ces classes sont en grande difficulté, une modification de la structure des classes de Segpa me semble nécessaire et souhaitable, afin de rendre à ces derniers un peu de fierté dans la préparation de leur métier. Ainsi, nous pourrions envisager des classes d’enseignements mixtes qui accueilleraient des élèves se prédestinant à une filière professionnelle où l’enseignement général et l’enseignement professionnel pourraient cohabiter de manière constructive, afin de les accompagner vers les filières professionnelles, tout en ne négligeant pas l’acquisition des savoirs fondamentaux. Peut-être vous souvenez...

Photo de Michel ForissierMichel Forissier :

...du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, j’ai œuvré, avec mes collègues Frédérique Puissat et Catherine Fournier, pour une meilleure articulation entre la scolarité, l’orientation professionnelle et l’accompagnement de proximité des jeunes, qu’ils soient élèves, étudiants ou apprentis, dans leur parcours de formation, en insistant sur l’objectif de déboucher sur un métier porteur d’avenir. Le travail porté sur la question de l’apprentissage en France vaut pour l’enseignement professionnel. Nous n’avons pas là deux entités qui s’affrontent, puisque l’objectif est commun : la réussite des jeunes, laquelle passe par un encadrement et une animation du système éducatif professionnel à la hauteur des besoins des métiers et des jeunes. Je voudrais dire à cette occasion...

Photo de Catherine DumasCatherine Dumas :

...fondément l’attribution des ressources publiques pour ce type d’établissement. Les responsables de La Bonne Graine ont calculé l’impact du nouveau modus operandi, qui risque de les fragiliser, voire de les contraindre à fermer leurs portes. La région d’Île-de-France est alertée, mais je souhaite surtout que l’État ne se désintéresse pas trop vite d’un CFA qui est vraiment la référence des métiers d’art en France. Ensuite, je veux aborder le projet d’une grande école hôtelière dans le XVIIe arrondissement, à savoir le projet Médéric 2024. La perspective est nettement plus positive, puisque ce projet, porté par Didier Chenet, le président du groupement national des indépendants, le GNI de l’hôtellerie-restauration, a pour ambition d’implanter à Paris la grande école hôtelière gratuite qu...

Photo de Catherine DumasCatherine Dumas :

Monsieur le ministre, je vous remercie de votre réponse. Je voulais vraiment attirer votre attention sur ces métiers et ces secteurs, qui touchent à la tradition, à l’excellence française et à la transmission du savoir-vivre français dans le monde.