Interventions sur "métier"

648 interventions trouvées.

Photo de Michelle MeunierMichelle Meunier :

...ds note de vos suggestions. Vous le savez, bon nombre de blouses blanches soutiennent les revendications des « gilets jaunes », et nous sommes attachés à ce que leurs demandes soient prises en compte, à savoir qu’une moindre importance soit accordée à la culture du chiffre, que soit privilégiée la qualité du soin et qu’une attention nécessaire soit portée à l’évolution de ces personnes dans leur métier.

Photo de Sophie PrimasSophie Primas :

...rs propres besoins, n’y occupent pas assez de place. Les entreprises trop éloignées de la formation, cela entraîne trois conséquences, que vous avez d’ailleurs évoquées : une inadéquation trop fréquente de la formation aux besoins réels, une méconnaissance totale par les jeunes de l’entreprise en général, de son fonctionnement et de son activité – vous avez dit qu’ils avaient une image datée des métiers et vous avez raison –, et enfin une méconnaissance de l’éventail des métiers et des opportunités de carrière. Or, dans la formation initiale, il existe un dispositif performant qui est l’apprentissage. Bon nombre des métiers en tension nécessitent un apprentissage. L’objectif de 500 000 places qui est régulièrement cité – je crois que vous l’avez fait vôtre – est toujours le même. J’ai entendu ...

Photo de Nadine Grelet-CertenaisNadine Grelet-Certenais :

...agnement social et permet de démythifier la rhétorique trop entendue des emplois non pourvus. Il est d’ailleurs très regrettable que l’exécutif n’ait pas étendu cette expérimentation à d’autres territoires dans le projet de loi de finances pour 2019. Ainsi, madame la ministre, vous avez affirmé précédemment vouloir envisager d’adapter le logiciel du marché du travail en termes d’attractivité des métiers, de mobilité et d’accompagnement. Pouvez-vous nous éclairer sur les moyens concrètement investis dans ces trois domaines, sans que cela pèse trop, bien évidemment, sur les collectivités locales, déjà fortement mises à contribution ?

Photo de Patricia Morhet-RichaudPatricia Morhet-Richaud :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, avec près de 6 millions de demandeurs d’emploi en France, on peut légitimement s’interroger sur les métiers qui demeurent en tension aujourd’hui. En effet, les difficultés de recrutement que rencontrent 23 % des entreprises durant le premier semestre 2018 mettent en lumière des phénomènes endémiques. Ainsi, 70 % des entreprises ayant eu du mal à recruter évoquent des problèmes de qualification ; 63 % d’entre elles évoquent aussi l’absence de candidatures. La part des embauches jugées difficiles s’acc...

Photo de Serge BabarySerge Babary :

... Les plus fortes augmentations d’intentions d’embauche se situent dans la construction et l’industrie, avec des hausses respectives de 37 % et 27, 4 %. Si ces chiffres sont plus qu’encourageants, cette même étude révèle malheureusement que les difficultés de recrutement perçues par les employeurs sont nettement en hausse. Par exemple, le secteur de l’hôtellerie-restauration où, selon l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, l’UMIH, entre 50 000 et 100 000 emplois n’ont pas été pourvus à l’été 2018. Cela explique probablement pourquoi ce début de reprise économique n’est pas encore perçu par les Français. Désormais, 44, 4 % des projets de recrutement sont jugés difficiles par les employeurs, contre 37, 5 % l’an dernier. Selon les recruteurs, les candidatures inadéquates demeurent...

Photo de Yves BoulouxYves Bouloux :

...e l’expérience et/ou des compétences attendues pour le poste. En matière de recrutement, il n’est pas seulement question de formation, il est aussi question d’expérience et de compétences et favoriser l’apprentissage est essentiel. Que comptez-vous faire pour les autres filières ? Deuxièmement, le manque d’attractivité des postes. Comment l’État pourrait-il concourir à l’attractivité de certains métiers et de certains secteurs et branches d’activité ? Troisièmement, l’inexpérience des recruteurs et leur méconnaissance du marché du travail. Prévoyez-vous la mise en place d’aides spécifiques aux employeurs les moins autonomes, PME et TPE en premier lieu, qui néanmoins ont besoin de recruter ? Quatrièmement, enfin, la fracture territoriale et la faible mobilité étant susceptibles de renforcer ce...

Photo de Jean-Raymond HugonetJean-Raymond Hugonet :

...017. Ainsi, 744 354 projets de recrutement sont considérés comme difficiles cette année. On estime par ailleurs que plus de 300 000 offres d’emploi restent non pourvues, faute de candidature. Cette situation est d’autant plus choquante qu’elle est incompréhensible. Certains feront porter la responsabilité sur les entreprises, en mettant en avant la dureté des conditions de travail dans certains métiers ou la faiblesse des salaires proposés. D’autres justifieront cette situation par l’inefficacité actuelle du dispositif de formation professionnelle. D’autres, enfin, considéreront que rien n’est fait pour inciter les demandeurs d’emploi à retrouver le chemin de l’entreprise et que les abus sont multiples. En réalité, l’ensemble de ces arguments sont sans doute à prendre en compte. Aucun secteu...

Photo de Daniel ChasseingDaniel Chasseing :

...nce : 50 % des jeunes disent avoir mal été accompagnés dans les établissements scolaires. Notre pays accuse un grand retard dans ce domaine, l’orientation se limitant bien souvent à la présentation des filières, quand dans d’autres pays, comme en Finlande, l’orientation est pleinement intégrée dès l’école élémentaire, avec également, au collège, des visites dans les entreprises, des films sur les métiers et des entretiens individuels assurés par un enseignant spécifique. En ce qui concerne la formation, seulement 19 % des ouvriers en font la demande à l’employeur, contre 50 % des cadres. La réalisation d’entretiens professionnels dans les TPE serait souhaitable. La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel apporte des solutions pour les apprentis, avec une transformation d’un sys...

Photo de Pascale GrunyPascale Gruny :

...ntinue, a mis l'accent sur les compétences informatiques et la compréhension des évolutions numériques. Même les très petites entreprises, les commerces, disposent tous d'un outil technologique minimal. Cette capacité d'adaptation est profondément ancrée dans la culture suédoise. C'est d'ailleurs la logique de la formation continue qui permet à tous les salariés de se former en permanence à deux métiers différents, et de passer en permanence d'un secteur à un autre en fonction des opportunités professionnelles et de l'évolution du tissu économique. Le représentant des patrons suédois a ainsi résumé la situation : dans un monde technologique qui évolue en permanence, les PME n'ont pas le choix, soit elles évoluent également et grossissent rapidement, soit elles meurent. On comprend bien commen...

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

...re eux ont indiqué avoir au moins un parent travaillant dans l'industrie. Révélateur de la désindustrialisation de notre pays, cela souligne aussi l'impossibilité pour les parents n'ayant pas d'attache dans le secteur industriel d'orienter leurs enfants vers ce secteur. L'idéal serait donc, en effet, de dupliquer cet évènement dans les régions pour que les élèves puissent aller à la rencontre des métiers de l'industrie et du numérique, les métiers de l'industrie étant loin de la caricature qui peut en être faite.

Photo de Pascale GrunyPascale Gruny :

C'est bien l'objectif de « l'Usine extraordinaire », démontable par ailleurs, que de présenter les métiers de l'industrie aux jeunes dont certains se formeront et travailleront dans les entreprises. Il est essentiel que le numérique s'implante dans nos territoires. Certains biens immobiliers en vente sont dévalorisés par le défaut de couverture numérique. Concernant l'Éducation nationale, nos échanges avec les Suédois, qui ont une culture digitale dès le plus jeune âge, nous laissent à penser qu'...

Photo de Élisabeth LamureÉlisabeth Lamure :

Chers collègues, je me suis rendue à Caen jeudi 29 novembre, accompagnée de Mmes Patricia Morhet-Richaud et Agnès Canayer, venue en voisine, aux finales nationales des « olympiades des métiers » désormais mondialement connus comme « WorldSkills » mais dont le grand public ignore souvent l'existence. Notre collègue Olivier Cadic, également présent, était à l'initiative de ce déplacement : il avait assisté, un peu par hasard, à la finale de l'édition précédente à Abu Dhabi, en octobre 2017. Notre collègue nous ayant témoigné son enthousiasme à son retour, nous avions reçu au Sénat les m...

Photo de Agnès CanayerAgnès Canayer :

...t de découverte que nous avons partagé. En tant que membre de la Délégation aux entreprises et investie auprès des missions locales, j'ai trouvé réjouissant d'apprécier l'excellence des participants, encadrés par un staff bienveillant ayant la volonté de transmettre son savoir-faire. Par ailleurs, cet évènement représente une aubaine pour les jeunes de nos territoires, qui peuvent découvrir des métiers et mieux s'orienter. Pour les jeunes que nous accueillons dans les missions locales, souvent en difficulté, cela représente une formidable opportunité. J'encourage la poursuite de cette réflexion sur l'apprentissage à la formation en vous proposant de nous déplacer à Rotterdam pour découvrir le « Leerpark », un campus dédié à l'apprentissage investi par les entreprises qui mettent en place les...

Photo de Élisabeth LamureÉlisabeth Lamure :

J'ajouterai qu'au-delà de l'apprentissage, il s'agit de valoriser les savoirs et les métiers liés à la compétition. De plus, on peut souligner que Worldskills France, composé de 10 permanents, rassemble également 6 000 bénévoles, ce qui est encourageant à une époque où l'on pourrait penser que le bénévolat disparaît.

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

Permettez-moi de faire un parallèle avec « l'Outil en main », une association bénévole présente dans nos territoires et qui aurait besoin d'un accompagnement. Des professionnels passionnés y font découvrir leur métier à travers des ateliers. L'antenne de mon département était en difficulté à ses débuts mais elle a pu bénéficier d'un local, ce qui a eu pour effet d'y amener de nombreux jeunes qui ont découvert des métiers dont ils n'avaient même pas connaissance. Soutenue uniquement par les collectivités locales, cette initiative encore peu connue mérite que nous communiquions davantage à son sujet au plan nati...

Photo de Monique LubinMonique Lubin :

...emploi. Je ne suis pas non plus certaine que les collectivités territoriales, premiers financeurs des missions locales, maintiendraient le niveau de subvention à une structure fusionnée. Vous avez évoqué, madame la ministre, l'augmentation des crédits destinés aux services à la personne. Cet effort poursuit-il l'objectif d'une croissance de l'emploi dans le secteur ou d'une revalorisation de ces métiers ? Ces derniers sont hélas pénibles, mal payés et, partant, dévalorisés. Pour attirer les chômeurs, il convient donc d'améliorer la qualité des emplois proposés. Il en va de même des contrats saisonniers, dont les bénéficiaires ne peuvent obtenir de prime de précarité à leur issue. La loi du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours p...

Photo de Martine BerthetMartine Berthet :

En amont de la transformation du système de formation professionnelle que vous souhaitez mettre en oeuvre, prévoyez-vous une revalorisation en direction de tous les âges - et pas seulement des scolaires - de l'image de certains métiers ? Je pense par exemple aux aides-soignantes, dont les Ehpad ont grand besoin : une école d'aides-soignantes que je connais propose 24 places et n'a reçu que 5 demandes ! Il y a aussi l'industrie, et bien d'autres secteurs... Quelle part de votre budget est consacrée à cette indispensable revalorisation de l'image de certains métiers ?

Photo de Stéphane PiednoirStéphane Piednoir, rapporteur pour avis des crédits enseignement supérieur du programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricoles » :

Les États-généraux de l'alimentation ont suscité de réels espoirs au sein de la profession agricole, que la loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite « EGALIM » a très vite anéantis. L'attractivité des métiers agricoles représente un réel enjeu. Or, les attaques médiatiques récurrentes sur les pratiques agricoles et les agriculteurs nuisent considérablement à l'image du métier et à l'enseignement agricole. Comment comptez-vous, au sein de ce Gouvernement où les sensibilités sur l'agriculture peuvent diverger, revaloriser globalement l'enseignement agricole ?

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

L'enseignement agricole ne manquera pas de subir, à moyen terme, les conséquences de la baisse des élèves annoncée dans l'enseignement primaire. Or, de nombreux projets voient le jour, comme, dans la région Bourgogne-Franche-Comté, le lancement d'un logiciel de gestion de parcs forestiers par le numérique, l'inclusion des MFR dans Erasmus, ou encore la création d'un nouveau campus des métiers et qualifications agricoles à Vesoul. Or, ces initiatives se heurtent parfois à la pesanteur de l'éducation nationale : la Bourgogne et la Franche-Comté ont chacune un recteur, ce qui complexifie la situation. Pourrez-vous désigner un chef de file sur de tels projets ?

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

...uelle sera la répartition entre l'enseignement agricole public et privé de la suppression des 50 ETP ? Par ailleurs, les maisons familiales rurales ne sont pas des lieux où l'apprentissage est tourné vers l'agriculture, mais plutôt vers les services à la personne, ce qui n'est pas sans créer de la confusion lors de l'examen du budget consacré à l'enseignement agricole. En outre, le rapport sur le métier d'enseignant, établi avec mon collègue Max Brisson, n'abordait pas l'enseignement agricole, du fait de ses spécificités, tant de ses enseignements que de ses personnels.