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Rien de nouveau !
Comment ?
On a vu le résultat !
C'est raté !
C'est leur boulot !
Vous voyez le résultat ?
Vous en faites, des découvertes !
Ah !
Mais vous êtes au pouvoir !
M. Yannick Bodin. Quel bilan !
Vous les avez, les moyens !
Soyez sérieux !
Ça me désole pour la Seine-et-Marne !
Il n'est pas possible de respecter M. Badinter et de dire ce que dit le ministre !
Jusqu'à la première bavure !
M. Yannick Bodin. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, vous l'aurez compris, car cela va de soi, le groupe socialiste, à l'issue de ce débat, votera contre le projet de loi prorogeant l'application de la loi du 3 avril 1955.
Pour reprendre deux termes utilisés aujourd'hui par mes collègues, nous considérons tout simplement que ce texte est à la fois inutile et dangereux. Il est d'abord inutile, car M. le ministre de l'intérieur, dans son exposé que nous avons écouté avec attention, n'a pas cessé de nous vanter les mérites de son action, dans le but non seulement d...
...il suffit de l'utiliser. Les manquements à la loi doivent naturellement être sanctionnés, cela ne souffre aucune ambiguïté. Ce projet de loi est ensuite dangereux. Le moment est venu de faire passer un message à nos concitoyens, pour leur dire que nous les avons entendus et qu'il nous faut maintenant engager le dialogue, écouter les uns et ...
Or, au lieu de cela, vous faites passer un autre message. Comme on dit, vous en rajoutez une couche.
Après avoir sorti le bâton, vous menacez d'en sortir un autre, encore plus gros, pour frapper le premier qui bouge ! S'il est nécessaire de tenir un discours de fermeté, pour qu'il soit compris, il faut en même temps montrer sa capacité de dialogue et savoir tendre la main.