Les amendements de Amel Gacquerre pour ce dossier
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Cet amendement vise à généraliser le recours à une seconde assemblée générale des copropriétaires lorsque le recours à la passerelle, c’est-à-dire un second vote à la majorité simple, suivant les modalités de l’article 24 de la loi du 10 juillet 1965, n’a pas pu être organisé parce que la résolution n’avait pas recueilli le soutien d’au moins u...
Cet amendement a pour objet une nouvelle rédaction de l'article 5 bis, qui crée un nouveau concept de syndic d'intérêt collectif. La commission propose d'en rester à sa rédaction initiale, qui a pour objectif de créer un vivier de syndics volontaires reconnus pour leur expertise et leurs compétences, y compris des organismes de logement...
Cet amendement vise à apporter de nombreuses modifications à l'article 5 bis créant le syndic d'intérêt collectif. Si certaines nous conviennent, c'est moins le cas pour d'autres. Ainsi, la commission est favorable à la communication au maire de la liste des syndics agréés ou encore à l'indication précisant que ces syndicats peuvent s'o...
Ces amendements visent tous à rétablir la possibilité offerte à un copropriétaire, dans le texte adopté par l’Assemblée nationale, de faire réaliser, à ses frais, des travaux d’isolation de la toiture sauf opposition de la majorité des copropriétaires de l’immeuble. Il s’agirait ici d’étendre l’exception qui existe en matière de travaux d’acce...
Les auteurs de cet amendement souhaitent que le préfet soit obligé de consulter le comité régional de l'habitat et de l'hébergement avant d'agréer un syndic d'intérêt général, ce que nous pouvons entendre. Toutefois, cela reste une lourdeur supplémentaire sans que la plus-value d'une telle mesure apparaisse évidente et nécessaire. C'est la ra...
L'amendement n° 151 a pour objet de prolonger la disposition introduite en commission, qui donne au maire ou au président de l'EPCI le pouvoir d'infliger des amendes en cas d'infraction au permis de louer et qui fait bénéficier les communes et EPCI concernés du produit de ces amendes. Il tend ainsi à supprimer la compétence résiduelle du préfe...
Tous les acteurs auditionnés par la commission ont souligné les très grandes difficultés causées par le relogement temporaire ou provisoire des occupants évincés de leur logement lors d'actions ou d'opérations de résorption de l'habitat insalubre ou dégradé. Cela constitue aujourd'hui un frein réel à la conduite de telles opérations. C'est la ...
Si nous souhaitons le faire de façon pragmatique, il faut proposer des solutions qui sont temporaires, mais aussi, bien sûr, cadrées. Par conséquent, la commission assume la disposition retenue et émet un avis défavorable sur ces amendements de suppression.
Pourquoi revenir à une durée maximale de cinq ans pour la dispense d'autorisation d'urbanisme, plutôt qu'aligner celle-ci sur la durée de l'opération de résorption de l'habitat dégradé concerné, ce qui serait plus logique ? Si la commission s'oppose à la durée maximale de cinq ans, c'est parce qu'utiliser ces constructions temporaires lors de ...
Cet amendement, qui a déjà été rejeté en commission, a pour objet de préciser les données financières devant être inscrites au registre national d'immatriculation des copropriétés. Ces données figureront dans le décret qui sera pris en application de l'article. L'amendement me paraît donc satisfait sur le fond. Sur la forme, cette disposition...
Si la commission a supprimé certaines dispositions issues de l'Assemblée nationale pour ne retenir que des faits, notamment une condamnation ou un dépôt de plainte, c'est parce que le registre national d'immatriculation des copropriétés n'est pas le lieu pour effectuer des dénonciations et signaler des agissements. Le RNIC n'est pas une main co...
La proposition de donner des pouvoirs d'enquête judiciaire en matière d'habitat indigne aux inspecteurs de salubrité et aux agents de police municipale n'est pas nouvelle. On en parle assez régulièrement, cette disposition étant très demandée et très attendue par les élus locaux, notamment les maires. Je vous remercie de nous donner l'occasion ...
L'article 8 bis A avait été supprimé en commission à la suite d'échanges avec les services de la Chancellerie, qui nous ont indiqué que les notaires avaient d'ores et déjà accès au bulletin n° 2 du casier judiciaire des personnes physiques comme des personnes morales. Ainsi, il n'est pas apparu pertinent de conserver dans le texte un art...
Ma chère collègue, vous souhaitez que le diagnostic structurel puisse être mis en place dans les centres anciens des villes, au motif que ces secteurs, qui ne présentent pas toujours de signes extérieurs d'habitat dégradé, nécessitent toutefois une vigilance accrue compte tenu de l'ancienneté du bâti. Vous avez raison, les dégradations ne sont ...
Il convient de trouver un équilibre et de prévenir la dégradation de l'habitat sans accabler les propriétaires de normes. À cet égard, il me semble excessif d'inclure dans le diagnostic technique un diagnostic de salubrité. Il existe d'autres moyens de faire constater l'insalubrité, et ce avant même un délai de dix ans. De même, la réduction à...
Le diagnostic structurel vise justement à anticiper et prévenir la dégradation de structures bâties dans des secteurs qui relèvent de l'habitat dégradé, certes, mais qui ne sont pas encore entrés en phase de traitement – ils se trouvent en phase curative, donc. Comme vous l'indiquez, ma chère collègue, à l'issue du plan de sauvegarde ou de l'o...
Il est vrai que le DTG comporte non pas, à proprement parler, de diagnostic structurel, mais uniquement une analyse de l'état apparent des parties communes et équipements communs de l'immeuble. Toutefois, toutes les copropriétés de plus de quinze ans doivent élaborer un projet de plan pluriannuel de travaux, qui doit être actualisé tous les di...