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Certes, en la matière, il faut aller vite, il faut simplifier, mais sans oublier que l'expropriation est une atteinte forte au droit de propriété.
En commission, nous avons fait de la commune l’échelon compétent de droit commun pour ce qui concerne la mise en œuvre du permis de louer, car il arrive que l’EPCI compétent en matière d’habitat soit dans l’impossibilité de déléguer à la commune la compétence en matière d’autorisation de la mise en location, en l’absence d’un programme local de...
J'y insiste : n'oublions pas nos fondamentaux. L'expropriation doit se justifier par un motif d'intérêt général et être précisément encadrée. Pour cette raison, le Conseil d'État a logiquement et fortement insisté, dans l'avis qu'il a rendu sur ce projet de loi, sur la nécessité de prouver une carence persistante du propriétaire ou de la copro...
Cet amendement vise à généraliser le recours à une seconde assemblée générale des copropriétaires lorsque le recours à la passerelle, c'est-à-dire un second vote à la majorité simple, suivant les modalités de l'article 24 de la loi du 10 juillet 1965, n'a pas pu être organisé parce que la résolution n'avait pas recueilli le soutien d'au moins u...
Il s'agit d'un amendement de précision juridique.
Supprimer la possibilité de procéder à une visite du local lorsque le locataire occupant s’y oppose revient à différer la remise en location du logement. Dans un contexte de tension sur le marché locatif, voilà qui n’est pas souhaitable et risque même de décourager les bailleurs diligents, qui essaient de se conformer à leurs obligations. Avi...
Le Gouvernement souhaite, au travers de son amendement n° 129, revenir sur deux mesures introduites par la commission, qui sont pourtant très attendues par les maires. La première est la possibilité de refuser un permis de louer lorsqu’un édifice n’est pas conforme aux règles de l’urbanisme. Il y a en effet des situations absurdes, où le maire...
Pour rappel, la commission des affaires économiques a modifié l'article 3 afin d'inclure dans la procédure d'expropriation les locaux commerciaux et professionnels. Notre objectif était que ces derniers puissent être expropriés dans les mêmes conditions que les logements, en particulier pour ce qui est des modalités de fixation des indemnités d...
Ces amendements visent tous à rétablir la possibilité offerte à un copropriétaire, dans le texte adopté par l'Assemblée nationale, de faire réaliser, à ses frais, des travaux d'isolation de la toiture sauf opposition de la majorité des copropriétaires de l'immeuble. Il s'agirait ici d'étendre l'exception qui existe en matière de travaux d'acce...
Les différents travaux menés dans le cadre de l’examen du présent projet de loi, ainsi que le rapport de la mission Hanotin-Lutz, ont permis de mettre en exergue le manque de données fiables sur le sujet des copropriétés et de l’habitat dégradés ; j’entends donc la préoccupation qu’a exprimée notre collègue Audrey Linkenheld. Je nous mets néan...
Il s'agit d'un amendement de précision juridique, monsieur le président.
Ces dispositions, qui s’appliqueraient à l’ensemble des colocations à baux multiples et sur tout le territoire, contraindraient excessivement, si elles étaient adoptées, le marché locatif, ce qui, dans le contexte actuel, n’est pas du tout souhaitable. On le sait, dans de nombreux cas, le partage d’une cuisine ou d’une installation sanitaire, ...
Ces amendements visent à supprimer la subrogation de l'expropriant dans les droits du propriétaire, sur le modèle de ce qui existe actuellement dans le cadre de la procédure dite Vivien instituée par la loi tendant à faciliter la suppression de l'habitat insalubre. Voilà qui serait évidemment plus simple à gérer pour la collectivité ou pour l'...
Les collectivités ont déjà la possibilité de mettre en place le permis de diviser, ainsi que des permis de louer, dans les zones d’habitat dégradé. Et les zones qui font l’objet d’une Orcod sont des zones d’habitat dégradé. En revanche, le permis de diviser, tel qu’il existe actuellement, ne concerne que les divisions qui requièrent des travau...
Certes, en la matière, il faut aller vite, il faut simplifier, mais sans oublier que l’expropriation est une atteinte forte au droit de propriété.
J’y insiste : n’oublions pas nos fondamentaux. L’expropriation doit se justifier par un motif d’intérêt général et être précisément encadrée. Pour cette raison, le Conseil d’État a logiquement et fortement insisté, dans l’avis qu’il a rendu sur ce projet de loi, sur la nécessité de prouver une carence persistante du propriétaire ou de la copro...
Il s'agit en effet de deux mesures de sécurisation juridique : avis favorable.
Il s’agit d’un amendement de précision juridique.
L’existence d’un signalement ne peut suffire à fonder une mise en demeure avec astreinte : il faut que l’infraction au règlement sanitaire départemental (RSD) soit caractérisée. En outre, le décret du 29 juillet 2023 portant règles sanitaires d’hygiène et de salubrité des locaux d’habitation et assimilés, qui est entré en vigueur le 1er octobr...
Il est vrai que les collectivités hésitent parfois à faire exécuter les travaux d'office sur un bâtiment frappé d'un arrêté de mise en sécurité ou de traitement de l'insalubrité, par crainte de ne pouvoir récupérer les fonds avancés. Cela dit, il est déjà prévu que les frais avancés par la collectivité pour effectuer ces travaux d'office soien...