Amendement N° 482 (Rejeté)

Loi d'orientation agricole

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 28 octobre 2005 par : MM. Pastor, Bel, Piras, Lejeune, Mmes Herviaux, Y. Boyer, MM. Raoult, Courteau, Trémel, Dussaut, Lise, Saunier, Repentin, Teston, Cazeau, Mme Bricq, MM. Le Pensec, Marc, S. Larcher, Collombat, Signé, les membres du Groupe Socialiste, apparentés et rattachés.

Photo de Jean-Marc Pastor Photo de Jean-Pierre Bel Photo de Bernard Piras Photo de André Lejeune Photo de Odette Herviaux Photo de Yolande Boyer Photo de Paul Raoult Photo de Roland Courteau Photo de Pierre-Yvon Trémel Photo de Bernard Dussaut 
Photo de Claude Lise Photo de Claude Saunier Photo de Thierry Repentin Photo de Michel Teston Photo de Bernard Cazeau Photo de Nicole Bricq Photo de Louis Le Pensec Photo de François Marc Photo de Serge Larcher Photo de Pierre-Yves Collombat Photo de René-Pierre Signé 

Avantl'article 7, insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans le premier alinéa de l'article premier de la loi n° 2002-308 du 4 mars 2002 tendant à la création d'un régime de retraite complémentaire obligatoire pour les non-salariés agricoles, après les mots : « au bénéfice des chefs d'exploitation ou d'entreprise agricole », sont insérés les mots : «, leurs conjoints, les aides familiaux, ».

Exposé Sommaire :

Alors qu'il a mis trois ans a produire ce projet de loi d'orientation agricole, promis dès l'automne 2002, le Gouvernement n'aborde aucunement la question du devenir des retraités agricoles, se contentant de la mensualisation qu'elle a effectivement mis en place et marquant un arrêt inacceptable dans le domaine de l'évolution des revenus.

Cet amendement vise à faire droit à de nombreuses revendications émanant tant des rangs du monde agricole que des rangs de l'actuelle majorité lorsqu'elle se trouvait dans l'opposition.

Dans son rapport rendu au Sénat sur la proposition de loi instaurant la retraite complémentaire obligatoire (N°191 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2001-2002, Annexe au procès-verbal de la séance du 29 janvier 2002), le Sénateur UMP Gérard César expliquait que la proposition de loi n'allait pas assez loin et qu'elle pêchait par son manque d'ambition. Il citait :

« L'exclusion des conjoints-collaborateurs et des aides familiaux, […]

Une prise en compte restrictive des droits des veufs […]

Un mode de versement des prestations qui reste archaïque […]. »

A l'Assemblée, M. Thierry Mariani expliquait, le 11 décembre 2001 : «

Enfin, si les veufs ou les veuves de chefs d'exploitation

pourront, via la pension de réversion, bénéficier de ce

nouveau régime, il n'est pas concevable que les retraites

agricoles puissent fonctionner selon un régime à

deux vitesses. Conjoints d'exploitants et aides familiaux

devront aussi pouvoir bénéficier

d'avancées

sociales

conformes à leur investissement au sein de l'exploitation

agricole. C'est pourquoi nous avons également déposé

deux amendements afin d'évaluer l'extension de ce nou

veau régime aux conjoints et aides familiaux. »

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