Amendement N° 353 (Rejeté)

Eau et milieux aquatiques

Discuté en séance le 8 septembre 2006
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 5 septembre 2006 par : Mme Alquier, M. Raoult, Mme Bricq, MM. Collombat, Pastor, Piras, Lejeune, Mme Herviaux, MM. Cazeau, Dauge, Peyronnet, Mme Y. Boyer, MM. Repentin, Lise, Marc, Le Pensec, Domeizel, Roujas, Mme M. André, MM. S. Larcher, Guérini, les membres du Groupe Socialiste, apparentés et rattachés.

Photo de Jacqueline Alquier Photo de Paul Raoult Photo de Nicole Bricq Photo de Pierre-Yves Collombat Photo de Jean-Marc Pastor Photo de Bernard Piras Photo de André Lejeune Photo de Odette Herviaux Photo de Bernard Cazeau Photo de Yves Dauge 
Photo de Jean-Claude Peyronnet Photo de Yolande Boyer Photo de Thierry Repentin Photo de Claude Lise Photo de François Marc Photo de Louis Le Pensec Photo de Claude Domeizel Photo de Gérard Roujas Photo de Michèle André Photo de Serge Larcher Photo de Jean-Noël Guérini 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Cet article introduit une mise en concurrence des laboratoires départementaux et municipaux d'analyses avec des laboratoires privés en matière de contrôle sanitaire des eaux destinées à l'alimentation humaine. Il confie à l'Etat le soin d'organiser cette mise en concurrence.

Outre le fait que cette disposition semble complexifier le régime de surveillance de la qualité de l'eau entre les collectivités locales et l'Etat, elle présente un danger majeur quant à la protection sanitaire des populations.

En effet, les analyses effectuées par les laboratoires constituent un des éléments clés des contrôles sanitaires de l'eau. Elles doivent donc, par leur nature même, être assurées par un réseau national de laboratoires indépendants, à travers un maillage couvrant l'intégrité du territoire, comme c'est le cas actuellement des laboratoires départementaux et municipaux d'analyses. Plus généralement, la surveillance et le contrôle de la qualité de l'eau destinée à la consommation humaine constituent un enjeu fondamental en terme de santé et de sécurité publiques.

Ce constat avait déjà conduit la loi sur le développement des territoires ruraux à exclure la mise en concurrence des laboratoires départementaux d'analyses pour les analyses nécessaires au contrôle des risques sanitaires en matière d'alimentation humaine.

Le régime actuel, tel qu'il figure dans le code de la santé publique doit, en conséquence, être maintenu.

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