Amendement N° 61 rectifié (Rejeté)

Domaine du médicament

Discuté en séance le 24 janvier 2007
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 24 janvier 2007 par : MM. Etienne, Lardeux, Alduy, Cléach, Cointat, Doligé, Doublet, Dulait, Mme B. Dupont, MM. Esneu, B. Fournier, Hérisson, Houel, Mme Hummel, MM. Huré, Juilhard, Laufoaulu, Lecerf, Lesbros, Martin, Mme Mélot, M. Milon, Mme Papon, M. Pierre, Mme Procaccia, MM. Revet, Richert, Mme Rozier, M. Seillier, Mme Sittler, MM. Texier, Trucy.

Photo de Jean-Claude Etienne Photo de André Lardeux Photo de Jean-Paul Alduy Photo de Marcel-Pierre Cléach Photo de Christian Cointat Photo de Éric Doligé Photo de Michel Doublet Photo de André Dulait Photo de Bernadette Dupont Photo de Michel Esneu 
Photo de Bernard Fournier Photo de Pierre Hérisson Photo de Michel Houel Photo de Christiane Hummel Photo de Benoît Huré Photo de Jean-Marc Juilhard Photo de Robert Laufoaulu Photo de Jean-René Lecerf Photo de Marcel Lesbros Photo de Pierre Martin 
Photo de Colette Mélot Photo de Alain Milon Photo de Monique Papon Photo de Jackie Pierre Photo de Catherine Procaccia Photo de Charles Revet Photo de Philippe Richert Photo de Janine Rozier Photo de Bernard Seillier Photo de Esther Sittler 
Photo de Yannick Texier Photo de François Trucy 

Après les mots :

mise à disposition des médicaments

rédiger comme suit la fin du second alinéa du II de cet article :

collectés devront répondre à des modalités nouvelles arrêtées en concertation avec les partenaires impliqués

Exposé Sommaire :

Les motivations de l'article proposé par le Gouvernement à l'Assemblée nationale se veulent être une réponse aux insuffisances connues dans la redistribution des médicaments non utilisés.

Proposer la destruction de médicaments comme solution à leur mauvaise distribution, c'est :

- traiter le mal par le pire,

- supprimer la question pour ne pas avoir à y répondre.

Comme le propose de nombreux courriers qui nous sont parvenus, il nous faut organiser un encadrement plus rigoureux et plus transparent de la distribution pour limiter au maximum les pertes d'efficacité dans le système de collecte et de distribution.

Il serait en effet choquant que l'on arrive à détruire des médicaments non utilisés quand ceux-ci pourraient aider des malades autrement laissés pour compte.

Supprimer l'existant sans chercher à l'améliorer sous prétexte qu'il ne sauve que quelques vies humaines de part le monde alors qu'il pourrait en sauver beaucoup plus est un gâchis où l'irrationnel se conjugue avec le manque de cœur et de solidarité vis-à-vis des plus démunis.

Notre pays se grandirait à chercher des solutions pour améliorer l'existant plutôt qu'à vouloir supprimer l'objet même de la question en affichant son incapacité à y répondre.

A l'heure où nous recyclons jusqu'au moindre morceau de verre, de plastique et de papier, pourquoi devrions nous jeter tant de médicaments qui aujourd'hui déjà aident certains malades et demain grâce à nous pourraient en aider beaucoup plus encore ?

Dans ce domaine, les réseaux et Institutions de bonnes volontés ne manquent pas. Il ne faudrait pas que se soit la volonté de notre Gouvernement qui vienne à manquer.

Les nouvelles modalités devront être travaillées en concertation avec les partenaires impliqués notamment les ONG, l'OMS, la Banque mondiale, le HCR, le ministère des affaires étrangères, l'Ordre des pharmaciens et l'Académie nationale de pharmacie...

S'aligner, sans autre forme de procès, sur d'autres pays européens, c'est faire disparaître une des singularités encore reconnue de l'action humanitaire de la France dans nos frontières avec les plus défavorisés d'entre nous et à l'extérieur de par le monde.

NB:La rectification porte sur la liste des signataires.

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