Amendement N° 124 (Rejeté)

Modernisation des institutions de la ve république

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 15 juillet 2008 par : MM. Frimat, Sueur, Badinter, Bel, Collombat, Dreyfus-Schmidt, C. Gautier, Mauroy, Peyronnet, Yung, les membres du Groupe Socialiste, apparentés et rattachés.

Photo de Bernard Frimat Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Robert Badinter Photo de Jean-Pierre Bel Photo de Pierre-Yves Collombat Photo de Michel Dreyfus-Schmidt Photo de Charles Gautier Photo de Pierre Mauroy Photo de Jean-Claude Peyronnet Photo de Richard Yung 

Compléter cet article par deux alinéas ainsi rédigés :

...° Le troisième alinéa est ainsi rédigé :

« Le texte élaboré par la commission mixte est soumis par le Gouvernement pour approbation aux deux assemblées. Aucun amendement n'est recevable. »

Exposé Sommaire :

En première lecture, le rapporteur de la commission des lois du Sénat et le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement nous ont expliqué que la disposition selon laquelle après une commission mixte paritaire aucun amendement n'est recevable, sauf accord du gouvernement constituait la contrepartie à l'absence du gouvernement en commission mixte paritaire.

Faudrait-il envisager l'examen d'un projet de loi organique pour prévoir la présence du gouvernement en CMP à l'instar de ce qui va se faire pour les commissions permanentes ? Est-ce un oubli volontaire ?

En pratique le gouvernement a usé de cette prérogative non seulement afin de procéder à une coordination ou pour corriger une erreur matérielle mais aussi pour revenir sur des dispositions de fond qui avaient pourtant reçus l'assentiment des deux assemblées. Associée à la technique du vote bloqué, cette procédure revient à museler la volonté pourtant exprimée clairement par les députés et les sénateurs.

Il est contraire au fonctionnement démocratique d'assemblées comme les nôtres que de telles pratiques puissent se produire. Cet amendement de bon sens, que nous redéposons au stade de cette deuxième lecture, s'inscrit tout à fait dans la logique de revalorisation du Parlement.

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