Déposé le 8 mai 2009 par : MM. Cazeau, Le Menn, Mmes Alquier, Blondin, M. Botrel, Mme Campion, M. Chastan, Mme Chevé, MM. Daudigny, Daunis, Mme Demontès, M. Desessard, Mme Durrieu, MM. Fauconnier, Fichet, Mme Ghali, M. Godefroy, Mme Jarraud-Vergnolle, MM. Jeannerot, Lagauche, Mmes Printz, Le Texier, MM. Mirassou, Rebsamen, Mme Schillinger, M. Teulade, les membres du Groupe Socialiste, apparentés et rattachés.
Dans la dernière phrase du troisième alinéa du I de cet article, remplacer les mots :
peut le convoquer dans un délai d'un mois
par les mots :
le convoque dans un délai de quinze jours
Lorsqu'en juillet 1999, le législateur a instauré la couverture maladie universelle, son objectif était de permettre à tous les citoyens de pouvoir être soignés, quelle que soit sa situation, notamment sa situation financière. Malheureusement, certains éléments de la communauté médicale refusent obstinément de soigner des patients en raison de leurs situations pécuniaires, et en particulièrement les bénéficiaires de la CMU.
Il convient donc d'être plus ferme sur les médecins qui s'adonneraient à des pratiques discriminatoires en matière d'accès aux soins. L'obligation de convoquer dans un délai bref constitue un moyen efficace de faire pression sur ces derniers et permettraient de rassurer les patients lésés sur la volonté des pouvoirs publics à lutter contre les refus de soins généralisés.
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