Déposé le 8 juillet 2009 par : Mmes Voynet, Blandin, Boumediene-Thiery, MM. Desessard, Muller.
Dans la première phrase du premier alinéa du 2.4.4 du rapport annexé, remplacer les mots :
les flux migratoires illégaux
par les mots :
la piraterie maritime
Si l’on peut élever au rang de risque majeur les catastrophes naturelles, les atteintes à la sécurité du centre spatial guyanais, le narcotrafic et le pillage des ressources naturelles, la question des flux migratoires illégaux est toute autre.
Les clandestins ne menacent pas nos côtes comme on peut le prétendre au sujet des 4 risques précités. Les clandestins sont le plus souvent d’abord des victimes, qui fuient la misère pour trouver refuge dans un lieu plus propice à leur épanouissement, voire à leur simple survie, et qui subissent l’action de passeurs qui leur imposent de s’acquitter de sommes considérables, comparativement à leur niveau de vie.
Ce phénomène appelle il est vrai à la mise en place de politiques concertées avec les pays d’origine.
Au contraire, la piraterie maritime, ne souffre d’aucun doute. Face à cette menace, la France doit favoriser, au niveau international, la mise en place de moyens propres à empêcher que de nouveaux enlèvements ou prises d’otages ne se produisent.
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