Amendement N° 118 (Rejeté)

Nouvelle organisation du marché de l'électricité

Discuté en séance le 29 septembre 2010
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 10 septembre 2010 par : MM. Courteau, Sergent, Raoul, Botrel, Bourquin, Daunis, Guillaume, Mirassou, Mme Nicoux, MM. Rainaud, Repentin, Teston, Bérit-Débat, Berthou, Besson, Mme Bourzai, MM. Guérini, Jeannerot, Mazuir, les membres du Groupe Socialiste et apparentés.

Photo de Roland Courteau Photo de Michel Sergent Photo de Daniel Raoul Photo de Yannick Botrel Photo de Martial Bourquin Photo de Marc Daunis Photo de Didier Guillaume Photo de Jean-Jacques Mirassou Photo de Renée Nicoux 
Photo de Marcel Rainaud Photo de Thierry Repentin Photo de Michel Teston Photo de Claude Bérit-Débat Photo de Jacques Berthou Photo de Jean Besson Photo de Bernadette Bourzai Photo de Jean-Noël Guérini Photo de Claude Jeannerot Photo de Rachel Mazuir 

Alinéa 6 et 7

Supprimer ces alinéas

Alinéa 8

1°) Remplacer les mots :

mentionnés précédemment

par les mots :

supportés par tout opérateur assurant la mission de service public définie au 1° du III de l'article 2 de la présente loi

2°) Remplacer les mots :

peuvent être

par le mot :

sont

Exposé Sommaire :

Dans sa rédaction actuelle le septième alinéa de l'article 4 est à la fois imprécis, et susceptible d'entraîner une augmentation conséquente des tarifs réglementés, indépendamment de l'évolution des coûts effectivement supportés par les opérateurs en charge de la mission de service public de la fourniture d'électricité.

En effet, la notion de « rémunération normale » des opérateurs assurant la mission de fourniture aux tarifs réglementés est totalement imprécise et sans signification économique.

Par ailleurs, en additionnant le prix d'accès régulé à l'électricité nucléaire historique, le coût de la garantie de capacité, les coûts de commercialisation et une « rémunération normale » du fournisseur (en sus des coûts d'acheminement déterminés sur la base du TURPE), un tel principe de fixation des tarifs est susceptible d'entraîner une forte augmentation des tarifs réglementés supportés par les consommateurs sans justification économique réelle.

A l'appui de cette préoccupation, il est rappelé que suite à l'arrêté du 12 août 2010 les tarifs réglementés viennent de connaître leur plus forte hausse depuis une décennie.

C'est pourquoi il est proposé de maintenir les dispositions actuelles de l'article 4 de la loi du 10 février 2000 qui prévoient que les TRV sont fixés pour tenir compte de l'ensemble des coûts supportés par EDF.

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