Amendement N° COM-26 (Rejeté)

Commission des affaires sociales

Bioéthique

Déposé le 31 mai 2011 par : M. Lorrain, Mme Hermange, MM. Bécot, Pozzo di Borgo, Gilles, Mme Rozier, MM. Lardeux, Darniche, Retailleau, Marini, Vasselle, Mmes Hummel, Henneron, MM. Badré, Laufoaulu, Mme Bruguière, M. B. Fournier, Mme B. Dupont, MM. Bailly, Revet, de Montgolfier, Laménie, Falco et de Legge.

Photo de Jean-Louis Lorrain Photo de Marie-Thérèse Hermange Photo de Michel Bécot Photo de Yves Pozzo di Borgo Photo de Bruno Gilles Photo de Janine Rozier Photo de André Lardeux Photo de Philippe Darniche Photo de Bruno Retailleau Photo de Philippe Marini Photo de Alain Vasselle 
Photo de Christiane Hummel Photo de Françoise Henneron Photo de Denis Badré Photo de Robert Laufoaulu Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Bernard Fournier Photo de Bernadette Dupont Photo de Gérard Bailly Photo de Charles Revet Photo de Albéric de Montgolfier Photo de Marc Laménie Photo de Dominique de Legge 

A l'alinéa 5 de cet article, substituer aux mots «progrès médicaux majeurs » les mots « progrès thérapeutiques majeurs ».

Exposé Sommaire :

Dans l'état actuel du projet de loi, les recherches sur l'embryon humain seraient autorisées « lorsqu 'elles sont « susceptibles de permettre des progrès médicaux majeurs ».

Ce terme de médical, qui selon l'exposé des motifs du projet de loi, permettrait d'inclure le diagnostic et la prévention, signifie que les recherches visées n'auraient plus un objectif direct de soin mais qu'on s'orienterait vers la recherche fondamentale.

En effet, en première lecture au sénat, le ministre de la santé avait précisé que "dans la recherche à finalité médicale, ce qui compte, ce qui est important, c’est l’aspect diagnostic, c'est-à-dire les recherches physiopathologiques, plus le diagnostic des maladies, et non plus seulement les traitements. On touche à l’essence du mal que l’on souhaite combattre, on approfondit la recherche à son sujet, au lieu de se cantonner au traitement proprement dit. Tel est l’enjeu. Voilà pourquoi cette précision a été apportée."

Le dispositif proposé risquerait donc de permettre à la recherche d'utiliser les cellules souches embryonnaires comme outils de criblage de molécules et de modélisation de pathologies qui relèvent de la recherche pharmaceutique, répondant en cela à des enjeux économiques et financiers très éloignés du souci de « progrès thérapeutiques majeurs », alors même que les cellules souches reprogrammées (iPS) sont aussi pertinentes, et plus accessibles que les cellules souches embryonnaires pour le criblage des molécules et la modélisation des pathologies.

Le présent amendement vise à empêcher une telle dérive.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion