Déposé le 17 mai 2013 par : MM. Legendre, Carle, Bordier, Chauveau, Mme Duchêne, MM. Dufaut, A. Dupont, Duvernois, Mme Farreyrol, MM. B. Fournier, J.C. Gaudin, Grosdidier, Humbert, Leleux, Martin, Mme Mélot, M. Nachbar, Mme Primas, MM. Savin, Soilihi, Vendegou, Lenoir, les membres du Groupe Union pour un Mouvement Populaire.
Alinéas 34 à 52
Supprimer ces alinéas.
Au regard de la situation des finances publiques, la création de 60 000 postes dans l'Education nationale semble irréaliste. L'Education nationale doit faire partie des secteurs prioritaires en matière de financement public. Cependant, elle ne peut être totalement épargnée de l'effort demandé à l'ensemble des ministères.
De plus, la plupart des experts, notamment ceux qui font des comparaisons internationales, estiment qu’il n’y a pas de corrélation entre augmentation des moyens et amélioration d’un système éducatif. Les moyens financiers de notre pays en matière d’éducation sont d'ailleurs considérables.
En outre, si un effort doit être fait, ce serait plutôt pour améliorer le statut des enseignants. La France a un niveau de salaire des enseignants nettement inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE en début et milieu de carrière.
Le gouvernement précédent s'était engagé à améliorer cette situation. Entre 2007 et 2012, un milliard d’euros a été consacré à la revalorisation des salaires des enseignants. La moitié des économies réalisées grâce au non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dans l’Education était reversée en salaire, jusqu’à l’équivalent d’un 13ème mois pour les jeunes enseignants.
Il faudrait aller plus loin, mais le Gouvernement n’aura plus aucune marge de manœuvre s’il choisit de recruter 60 000 postes.
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