Amendement N° 106 4ème rectif. (Rejeté)

Agriculture alimentation et forêt

Discuté en séance le 14 avril 2014
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 8 avril 2014 par : MM. Pinton, Billard, Carle, Mme Cayeux, MM. Emorine, Grignon, Houel, Huré, Laménie, G. Larcher, Lefèvre, Mme Masson-Maret, MM. Milon, Sido, Mme Sittler, MM. Trillard, de Raincourt, Bas, Dulait, Mayet, Portelli.

Photo de Louis Pinton Photo de Joël Billard Photo de Jean-Claude Carle Photo de Caroline Cayeux Photo de Jean-Paul Emorine Photo de Francis Grignon Photo de Michel Houel Photo de Benoît Huré Photo de Marc Laménie Photo de Gérard Larcher 
Photo de Antoine Lefèvre Photo de Hélène Masson-Maret Photo de Alain Milon Photo de Bruno Sido Photo de Esther Sittler Photo de André Trillard Photo de Henri de Raincourt Photo de Philippe Bas Photo de André Dulait Photo de Jean-François Mayet Photo de Hugues Portelli 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Cet article propose de créer un registre des actifs agricoles dont seront exclus d’une part les agriculteurs retraités, d’autre part les actifs agricoles déclarés à titre secondaire (pluriactifs dont le revenu agricole est inférieur à un autre revenu professionnel). Cette disposition laisse la possibilité d’exclure du bénéfice des aides de la PAC les deux catégories de personnes précitées.

Une telle situation aurait pour conséquence d’aggraver les difficultés des retraités agricoles. En 2013, le montant moyen d’une pension de retraite servie à un chef d’exploitation justifiant d’une carrière complète s’élève 715 euros par mois. La perception de DPU (droits à paiement unique) et la surface des exploitations de subsistance étant déjà très encadrées par la loi, la suppression ce petit complément de revenu pour les retraités agricoles serait particulièrement malvenu.

Par ailleurs, la disposition introduite par l’article 16 bis A suggère que les exploitants à titre secondaire ne sont pas de « vrais » agriculteurs. Les charges sociales dont ils sont redevables auprès de la MSA laissent pourtant penser le contraire. De plus en plus d’agriculteurs sont obligés d’exercer plusieurs métiers pour se maintenir ; très souvent, leurs revenus extérieurs constituent un complément de financement indispensable aux investissements de modernisation et de maintien de l’exploitation.

Il est également à rappeler que le bénéfice des aides PAC est subordonné au respect, par les bénéficiaires, de normes contraignantes en matière d’environnement, de sécurité alimentaire et de protection animale. Faut-il imaginer que la suppression des aides entraîne la suppression de ces contraintes et du contrôle de ces exploitations ?

Enfin, il serait incohérent d’exclure les pluriactifs du bénéfice de ces aides, alors même que certaines personnes vivant de revenus non professionnels très substantiels (rentiers) pourront eux continuer à les percevoir du seul fait de la reconnaissance administrative de leur titre de chef d’exploitation à titre principal.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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