Amendement N° 84 2ème rectif. (Retiré)

Engagement de la procédure accélérée pour l'examen de deux projets de loi

Déposé le 16 avril 2014 par : MM. Dallier, Bécot, Billard, Bizet, Mme Boog, M. Carle, Mme Cayeux, MM. Cambon, Cléach, Couderc, de Legge, Delattre, Mmes Deroche, Duchêne, MM. Dulait, Doligé, Ferrand, Fouché, B. Fournier, J.P. Fournier, Grignon, Houel, Huré, Laufoaulu, Lefèvre, Milon, Mmes Primas, Sittler, Mélot.

Photo de Philippe Dallier Photo de Michel Bécot Photo de Joël Billard Photo de Jean Bizet Photo de Françoise Boog Photo de Jean-Claude Carle Photo de Caroline Cayeux Photo de Christian Cambon Photo de Marcel-Pierre Cléach Photo de Raymond Couderc Photo de Dominique de Legge Photo de Francis Delattre Photo de Catherine Deroche Photo de Marie-Annick Duchêne 
Photo de André Dulait Photo de Éric Doligé Photo de André Ferrand Photo de Alain Fouché Photo de Bernard Fournier Photo de Jean-Paul Fournier Photo de Francis Grignon Photo de Michel Houel Photo de Benoît Huré Photo de Robert Laufoaulu Photo de Antoine Lefèvre Photo de Alain Milon Photo de Sophie Primas Photo de Esther Sittler Photo de Colette Mélot 

Compléter cet article par quatre alinéas ainsi rédigés :

« Le cas échéant, le maire de la commune peut mettre en demeure l’occupant ou, à défaut, le propriétaire de prendre l’ensemble des dispositions et engager les travaux nécessaires pour faire cesser ces atteintes.
« En l’absence de remise en état des locaux dans un délai d’un mois, le maire peut saisir le ministère public.
« Une amende de 5 000 € peut être prononcée à la requête du ministère public par le président du tribunal de grande instance du lieu de l’immeuble, statuant en référé ; le produit en est intégralement versé à la commune dans laquelle est situé l’immeuble.
« Le président du tribunal ordonne la remise en état des locaux dans un délai qu’il fixe. À l’expiration de celui-ci, il prononce une astreinte d’un montant maximal de 1 000 € par jour et par mètre carré utile des locaux. Le produit en est intégralement versé à la commune dans laquelle est situé l’immeuble.

Exposé Sommaire :

Si les communes peuvent agir pour contraindre des propriétaires à rénover une façade dégradée qui nuit à l’image d’une rue, d’un quartier ou d’un centre-ville, elles restaient jusqu’à présent dépourvues de moyens d’action lorsqu’il s’agissait d’une vitrine, qui pourtant fait partie de la façade.

Ces commerces à l’abandon, aux vitrines vides, parfois peintes en blanc ou encore tagguées et recouvertes par de l’affichage sauvage, peuvent renvoyer une image réellement négative, tant pour les riverains que pour les commerces voisins.

Les députés ont donc introduit ce dispositif pertinent qui permet aux maires de définir un périmètre et d’enjoindre les propriétaires de locaux commerciaux vacants à les maintenir dans un état de propreté acceptable, mais sans l’assortir de sanctions.

C’est l’objet du présent amendement, qui propose de donner des moyens d’action aux élus locaux qui se battent pour aménager leur territoire et le rendre attractif et accueillant.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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