Amendement N° 214 6ème rectif. (Retiré)

Saisine du conseil constitutionnel

Discuté en séance le 13 février 2015
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 11 février 2015 par : MM. Pointereau, Vaspart, Cornu, Mouiller, Raison, Perrin, Guené, Lefèvre, Mme Cayeux, MM. B. Fournier, Trillard, Mme Troendlé, MM. Vogel, Houel, Mme Gatel, M. Doligé.

Photo de Rémy Pointereau Photo de Michel Vaspart Photo de Gérard Cornu Photo de Philippe Mouiller Photo de Michel Raison Photo de Cédric Perrin Photo de Charles Guené Photo de Antoine Lefèvre 
Photo de Caroline Cayeux Photo de Bernard Fournier Photo de André Trillard Photo de Catherine Troendle Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Michel Houel Photo de Françoise Gatel Photo de Éric Doligé 

Alinéa 2

Remplacer les mots :

une surconsommation énergétique ne permettant l’utilisation de l’ouvrage qu’à un coût exorbitant

par les mots :

un dépassement exorbitant de la consommation énergétique établie sur la base de la réglementation thermique applicable lors de la construction

Exposé Sommaire :

Cet amendement a pour objet de préciser et compléter le texte adopté en 1èrelecture à l’Assemblée Nationale en matière de responsabilité décennale.

Construire aujourd’hui c’est obligatoirement respecter les règles de l’art fixées par la RT 2012, qui définit la performance énergétique attendue en se référant à des consommations conventionnelles portant uniquement sur les cinq usages de la construction (chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage, climatisation et les auxiliaires).

La question du lien entre « consommation énergétique » et « impropriété à destination » qui ne peut concerner que des dommages affectant la construction tels que prévus dans le cadre du régime décennal, doit nécessairement s’apprécier au regard de la réglementation thermique prise en compte au moment de la construction, pour établir ainsi l’écart entre la conformité attendue et ce qui existe.

Or, les termes « utilisation » et « coût » renvoient à la facture reçue par le client, qui intègre notamment les variations du coût de l’énergie et un usage immaitrisable des lieux après réception des travaux. Une telle confusion risque de favoriser de nombreuses réclamations, dont l’issue et les coûts risquent au final de peser sur le développement de ces travaux et de dissuader entreprises et clients d’investir dans la rénovation énergétique.

Cet amendement propose donc de remplacer les termes « coût exorbitant » par « dépassement exorbitant » et de se référer explicitement aux règles de construction et non pas à la facture.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion