Amendement N° 406 rectifié (Adopté)

Reconquête de la biodiversité de la nature et des paysages

Discuté en séance le 20 janvier 2016
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Sagesse

Déposé le 19 janvier 2016 par : MM. Gremillet, Lenoir, Bizet, Milon, J.P. Fournier, G. Bailly, Mme Deromedi, M. Chatillon, Mmes Lamure, Lopez, MM. Pellevat, Savary, Morisset, Calvet, Mandelli, Pointereau, Mme Morhet-Richaud, M. Mouiller.

Photo de Daniel Gremillet Photo de Jean-Claude Lenoir Photo de Jean Bizet Photo de Alain Milon Photo de Jean-Paul Fournier Photo de Gérard Bailly Photo de Jacky Deromedi Photo de Alain Chatillon Photo de Élisabeth Lamure 
Photo de Vivette Lopez Photo de Cyril Pellevat Photo de René-Paul Savary Photo de Jean-Marie Morisset Photo de François Calvet Photo de Didier Mandelli Photo de Rémy Pointereau Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Philippe Mouiller 

Après l'alinéa 27

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …) Évaluation des dommages agricoles et forestiers causés par les espèces animales protégées ;

Exposé Sommaire :

En droit actuel, les dommages causés aux exploitations agricoles par des espèces animales protégées ne peuvent faire l’objet d’indemnisations, contrairement aux dégâts causés par le gibier. Or, ces espèces peuvent causer des dommages considérables aux cultures ou aux élevages. C’est le cas notamment des Choucas des Tours, des cormorans, des castors, des grues cendrées, des oies bernaches cravants, des cygnes, de certains vautours. Dans certains départements, des mesures ont été prises par les préfets pour limiter les pertes sur les cultures ou sur l’aquaculture, comme des actions de prévention, des tirs ou des battues dérogatoires, des indemnisations ponctuelles. Ces mesures dérogatoires et ponctuelles ne suffisent pas à limiter les dégâts et certains agriculteurs ou aquaculteurs font face à de réelles difficultés économiques liées à ces dommages.

Les espèces protégées relèvent de la responsabilité de l’Etat, qui doit, par la réglementation, protéger ces espèces, mais prévenir également les nuisances qu’elles peuvent apporter. Pourtant, aujourd’hui, aucun dispositif n’est prévu pour évaluer ces dommages, et de fait prévenir ces dommages.

Le présent amendement vise donc à donner pour mission à l’Agence Française pour la biodiversité l’évaluation des dommages agricoles et forestiers causés par les espèces protégées, et la mise en place de dispositifs pour prévenir ces dommages sur les activités agricoles et forestières.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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