Déposé le 13 septembre 2015 par : MM. Gilles, Mouiller, Mme Cayeux, MM. D. Laurent, de Nicolay, B. Fournier, Commeinhes, Charon, G. Bailly, Grand, Falco, Lefèvre, Mmes Deromedi, Hummel, Primas, Garriaud-Maylam, MM. Trillard, Adnot, Mmes Mélot, Lopez, M. Gournac, Mme Gruny.
Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
... – L'article L. 3114-5 du code de la santé publique est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Ce décret comporte un volet consacré à la mise en œuvre d’actions de sensibilisation de la population et d’information des professionnels de santé. Il tient compte des observations du Haut Conseil de la santé publique afin de mieux détecter les porteurs atteints. »
Certaines maladies vectorielles peuvent constituer un véritable fléau. Il en est ainsi de la maladie de Lyme qui progresse dans les zones humides y compris dans les pays tempérés de la zone septentrionale (États-Unis, Canada, Europe…).
La maladie de Lyme, détectée à temps, peut être traitée par voie d’antibiotiques. Mais, en l’absence d’une détection rapide, cette maladie devient chronique comme le HCSP s’en est fait l’écho. Or, l’infection entraîne, sans traitement, divers troubles pathologiques (dermatologiques, arthritiques, cardiaques, neurologiques et parfois oculaires) très handicapants. Ces symptômes divers rendent son diagnostic clinique assez incertain et le diagnostic sérologique, destiné à confirmer le diagnostic clinique, n’est pas satisfaisant en raison du manque de fiabilité de certains tests utilisés, ce que confirme l’état des lieux effectué par le Haut conseil de la santé publique (HCSP) dans son rapport adopté le 28 mars 2014.
Il semble donc opportun de mieux prendre en compte les observations, voire les préconisations du HCSP.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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