Amendement N° II-328 2ème rectif. (Adopté)

Commission mixte paritaire

Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 1er décembre 2015 par : Mme Gatel, MM. Canevet, de Legge, Kern, Détraigne, Cigolotti, Cadic, Longeot, Luche, L. Hervé, Mouiller, Bonnecarrère, Mme Doineau, M. Marseille, Mme Joissains, MM. Lasserre, Tandonnet.

Photo de Françoise Gatel Photo de Michel Canevet Photo de Dominique de Legge Photo de Claude Kern Photo de Yves Détraigne Photo de Olivier Cigolotti Photo de Olivier Cadic Photo de Jean-François Longeot 
Photo de Jean-Claude Luche Photo de Loïc Hervé Photo de Philippe Mouiller Photo de Philippe Bonnecarrere Photo de Elisabeth Doineau Photo de Hervé Marseille Photo de Sophie Joissains Photo de Jean-Jacques Lasserre Photo de Henri Tandonnet 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammesAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+-+-
Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

Vie de l’élève

dont titre 2

400 000400 000
Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

400 000400 000
Enseignement technique agricole

dont titre 2

TOTAL400 000400 000400 000400 000
SOLDE00

Exposé Sommaire :

Le présent amendement a pour but d’abonder de 400 000 euros le fonds de soutien aux activités périscolaires de manière à signaler les difficultés des communes devant l’absence de prise en charge du coût de la réforme des rythmes scolaires pour les établissements privés sous contrat d’association dont le régime déroge aux dispositions du « décret Hamon ».

Dans de nombreuses communes, la seule école est privée. Plus largement, de nombreux territoires abritent un nombre important d’établissement privés sous contrat d’association qui ont fait le choix du respect de la loi et de la réforme des rythmes scolaires. Dès lors, l’absence d’éligibilité au fonds de soutien est préjudiciable à l’intérêt des élèves comme des communes.

Le Gouvernement a ainsi traduit par voie d’amendement au projet de loi de Finances rectificative pour 2015, toujours en cours d’examen par l’Assemblée nationale, son souhait de revenir sur cette situation préjudiciable à de nombreuses communes en abondant le fonds de soutien de 400 000 euros pour faire face aux dépenses engagées au titre de la rentrée scolaire 2015.

La crise a été évitée pour la rentrée 2015 mais pour l’heure, rien n’indique que cela sera le cas pour la rentrée prochaine dans la mesure où le fonds, déjà largement sous doté par rapport aux besoins réels en 2015 doit voir ses crédits diminués de 91 millions d’euros. Au demeurant, l’abondement supplémentaire du fonds pour 2015 n’est pas encore confirmé sur le plan budgétaire pour la rentrée 2016.

Le présent amendement anticipe ainsi sur le nécessaire abondement à venir et transfère 400 000 euros au bénéfice de l’action 06 du programme « Vie de l’élève » qui porte le fonds de soutien à partir du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » afin de garantir la sincérité des crédits de cette mission. Plus spécifiquement, ces crédits sont issus d’un prélèvement de 400 000 euros effectué sur l’action 08 « Logistique, systèmes d’informations, immobiliers ».

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